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 Héritage des Anciens

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Mancinia
Connaissance de Yûni
Mancinia


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Livre ou fic préféré : Le Royaume des Pierres et la Candeur de la Rose.
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MessageSujet: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 16:52

Salut les amis, je suis de retour avec une quatrième fiction et sans doute la dernière. Une petite histoire sur la Tétralogie de l'Héritage mais pas uniquement, en faite ce ne sera pas encore une de ses suites pour le tome trois où quatre car la plupart son barbantes. Mais comme j'aime beaucoup écrire des idioties moi - même, je m'inspire de plusieurs univers différents. Je les remanie juste à ma façon pour l'intrigue. Si vous n'aimez pas, je vous invite à fermer cette page :p. Néanmoins, cette histoire est composée d'humour, de suspens, de rencontres mémorables, d'action, de fautes d'orthographe (Je n'ai pas Word T.T) et des trucs quotidiens, où pas à vous de voir.

- Fiction à partir de quelque chose ? : Berserk - Pirates des Caraïbes - 300 - Tsubasa Reservoir Chronicle - Elfen Lied - Stargate SG-1 - Stargate Atlantis - D.Gray-Man - Ah! My Goddess - Higurashi No Naku Koro Ni - BattleStar Galactica mais principalement Eragon.
- Genre d'histoire recommandé pour ceux qui aiment : Les histoires compliqués, du suspens, des rebondissements, de l'aventure, des combats spatiaux, de l'humour complètement décalée, de la bonne écriture et quelques fautes d'orthographe xD...
- Résumé et intrigue : Le Roi de la mythique cité d'Ecerg, Capitale du Royaume de Celtia situé le plus au Nord de l'Empire d'Alagaësia à reçu l'ordre de mobiliser ses troupes pour servir le Roi Galbatorix sous peine de voir sa ville détruite, mais le Roi Seth n'a pas autorité sur son armée. Seul la Princesse Mancinia en à le pouvoir car elle est général des armées en compagnie du Prince Fye, son meilleur ami et fils du Roi.

Lorsque le messager de Galbatorix arrive à la Cité Royal, il se voit jeter à la porte par une princesse en furie refusant d'adhérer aux plans de Galbatorix. Ce messager qui n'est autre qu'un Dragonnier, reçoit l'ordre de son supérieur d'anéantir ce Royaume et de tuer chaque personne qui lui résisterait. Ce devant d'obéir, le Dragonnier se lance avec des centaines d'hommes sur la Capitale, jusqu'à ce qu'une chose imprévue le fasse capituler.


Suite indirecte de "Les Chroniques de la Guerrière de la Nuit". Pour ceux qui ont aimés et qui retrouverons quelques personnages et lieux qu'ils ont aimés.

Bonne lecture !

Héritage des Anciens
Ma quatrième FanFiction.

Prologue : La cité d'Ecerg

Le vent est présent comme à son habitude. Dans ses hautes terres du nord, le vent souffle perpétuellement. La haute cité d'Ecerg, capitale du Royaume de Celtia, dominait de ses ombres dansantes la plaine qui bordait la frontière sud ainsi que l'océan de l'ouest, une fois passer la ligne d'horizon, vous entrez dans le terrible Empire d'Alagaësia, le puissant voisin et allié de Celtia. Ce fière pays n'était guère très grand, ce composant uniquement de sa splendide cité frontalière et de quelques villages prospère dans différents domaines comme la métallurgie et l'agriculture, pays souvent neutre dans les guerres même si son armée était à elle seule assez imposante. Chaque femmes et hommes de Celtia apprenaient à se battre dès son plus jeune âge, tout ce peuple pouvait entrer en guerre et provoquer des dégâts assez considérables. Cinquante milles personnes prêtent à se battre répartie dans les différentes castes : Nobles, forgerons, paysans et commerçants. Par ailleurs, l'armée n'était pas diriger par la famille Royal mais par un homme où une femme qui s'élevait au rang de Prince ou Princesse même sans lien avec la Royauté. Actuellement, celle est se poste est la Général - Princesse Mancinia. En clair, ne jamais sous - estimé ce petit Royaume dont l'armée est le coeur même de son peuple. Celtia était gouverné par le Roi Seth, sa femme, la Reine Helia était morte quelques années auparavant. Néanmoins, ils avaient eut le temps d'avoir un fils, le Prince Fye*. Récemment, les habitants d'Ecerg avaient eut vent d'une guerre au Surda, un pays renégat qui attaquait l'Empire sans motifs apparents, les messagers de Galbatorix avaient aussi rapporter qu'une bataille avait fait rage et des folles rumeurs avaient courues ensuite dans la citée. Tous ne préféraient pas parler des ennemis puissants qui attaquaient sans remords de pauvres innocents luttant pour leur patrie. Le Roi Seth craignait cependant que son allié Galbatorix, avec qui ses relations diplomatiques étaient tendues, ne lui force la main pour mettre en son pouvoir l'armée de Celtia, où plutôt qu'il s'en prenne directement à Mancinia. Mais il n'était pas dupe, il savait que ce pays, le Surda, ne savait même pas qu'ils existaient tellement ils étaient éloignés. Seth ne permettrait pas au Roi de faire du mal a celle qu'il considérait comme sa fille, il l'avait trouvé remarquable avec son humeur irascible et ses drôles de paroles venues d'ailleurs, mais pour lui comme beaucoup de monde, Mancinia restait un mystère. La jeune femme était apparue il y à six mois aux portes de la ville, inconsciente, en haillons, gravement blessée, sans aucuns souvenirs et incapable de faire quoi que se soit. Le Roi l'avait confié à Irahya, la plus ancienne des Perceptrices pour qu'elle lui apprenne les arts du combat ensuite à Ashanti pour la former dans les arts domestiques qu'une jeune fille doit savoir. Les deux femmes avaient reconnues que Mancinia était plutôt douée dans chaque domaine pour une fille de seize ans amnésique. Qui plus est, l'apparition de deux "Anciens" avait quelque peu changé la donne, aujourd'hui, le pays entier lui faisait confiance et si Galbatorix voulait s'en prendre à eux : que les dieux le protège.

Regardant les derniers rayons du soleil se refléter contre l'eau miroitante de l'océan, la personne trouvait ces reflets étranges, elle aurait même dit qu'elle voyait des formes diffuses danser au dessus de l'eau. Cette jeune femme à l'air rêveur essayait de revenir à la réalité des choses. Cela était tellement dur car elle se croyait dans un rêve éveiller, dans ceux où vous ressentez tout sans que cela ne soit vrai. Peut - être était - elle égoïste au fond ? Voici seulement six mois qu'elle était là mais cette citée n'avait pas fait que l'accueillir et l'accepter, le Roi Seth l'avait prit sous son aile comme si elle était sa propre fille ainsi que ses deux Préceptrices. Princesse, voilà ce qu'elle était depuis seulement deux mois.
- Bouh..., souffla quelqu'un dans son oreille.
- Innocence Activation ! sursauta Mancinia.
- Qu'est - ce que tu dis ?
Mancinia resta stupide quand elle vit l'air complètement dépasser de son ami. La jeune femme baissa la tête tant elle était morte de honte. Perdue dans ses songes, elle ne l'avait même pas entendu s'approcher d'elle.
- Désolée, dit Mancinia, gênée. J'étais en train de penser à une histoire que m'avait raconter un jour un commerçant en ville...Tu sais, avec une cité appeler Vatican et les Exorcistes...Les Akumas et le reste...L'Innocence est source de leur puissance. J'étais en train de me dire que je vais la mettre par écrit tiens...**
Mancinia était sacrément rouge ! Elle aurait tant aimée disparaître d'un coup pour ne pas montrer cette honte d'avoir dit ça. Mais son ami lui afficha son éternel sourire.
- Je vois, tu étais en train d'y réfléchir. Désolé de t'avoir déranger.
Mancinia se força à sourire en relevant lentement son regard. Fye avait bien une tête de plus qu'elle, il avait deux yeux bleus aussi clair que le ciel en hiver, une peau blanche voir blême ainsi que de court cheveux blonds, un corps svelte pour un guerrier mais un esprit tenace, malgré ses sourires de gamin il reste très puissant.
- Mon père te demande, dit - il en approchant son visage à quelques centimètres du sien. Il dit que s'est très, très, très urgent. Il paraît qu'un drame terrifiant menace le Royaume.
- Très...Terrifiant, commença Mancinia avec une pointe de stress. D'accord, laisse - moi me changer en premier, tu veux bien ?
- Je t'attends dehors, très chère amie.
Mancinia resta quelques minutes de plus sur le balcon de sa chambre à l'intérieur même du palais tout en regardant sans le voir l'océan qui reflétait la lune argenté et les lumières dorés des rues et des habitations. Urgent ? Tous lui semblait urgent à faire. Son côté irascible avait intéressé le Roi Seth mais pas la plupart de ses conseillers qui la considérait comme prétentieuse, sans aucunes valeurs et aucuns principes, ne pensant qu'à s'enrichir et détestable, mais de leurs avis le Roi s'en moquait ouvertement. Mancinia soupira et referma la porte de verre donnant sur le balcon. Sa chambre était spacieuse, chaude et illuminée par un feu qui craquait dans la cheminée de pierre polie, Mancinia l'avait modestement décorée. La jeune femme ne tarda pas à discerner ses traits se dessinant sur le miroir, avec quelques torches pour voir dans la nuit naissante. Mancinia avait deux iris ambrés incrustés dans son beau visage, ils reflétaient une vive intelligence qu'elle cultivait grâce à son attirance vers la littérature, les sciences et l'histoire. Ses cheveux bruns clairs retombait souplement sur ses épaules, mince, grande et affaiblie physiquement, elle ne semblait pas vraiment jolie vue comme ça. Mais l'avis des autres ne valait pas le sien, elle se trouvait bien et ça lui suffisait amplement. Elle retira sa robe pourpre à la coupe raffinée et moderne pour passer son grand apparat de général. Mancinia revêtit son armure qui se composait d'une cape aussi grande qu'elle, d'un bustier, d'un long pantalon et des bottes, tout ça en noir. Drôle de couleur que le noir, mais bon. Cela lui plaisait. La jeune femme avait relevée en un chignon serré ses cheveux qui ne laissaient dépasser que quelques mèches qui retombaient sur ses épaules et son cou fin. Elle dégageait donc un visage d'ange glacial mais tout de même charmant. En dernier, elle ceignit son épée sur le côté. La soirée était légère pour la saison. Elle sortit alors de sa chambre et fit un large sourire à Fye qui l'attendait un peu plus loin, un sourire qu'il lui rendit.

Afin de protéger leur territoire en ces temps de guerre qui bouillonnait dans les entrailles de l'Empire voisin, les Celtibères avaient maintenu une surveillance presque sans interruptions de leurs frontières. L'idée émanait de Mancinia qui se devant de montrer l'exemple en participant elle aussi à cette surveillance. Accompagnée de Fye, elle parcourait les couloirs ouverts du palais. La salle du Roi était parcourue d'étranges cristaux de chaque couleur possible, Mancinia remarque qu'ils étaient seuls, cela piqua sa curiosité. Le Roi Seth était assis sur son trône et les invita à avancer :
- Ma fille, dit Seth. J'ai la tâche en tant que Roi de vous prévenir, mais s'est mon devoir d'également vous protéger du danger.
Mancinia fronça les sourcils quand il invita son fils et sa général à s'asseoir à ses côtés :
- Quel danger ? questionna Mancinia.
Le Roi se leva de son trône et la jugea sévèrement, pesant avec soin les mots qu'il allait utiliser.
- Un messager du Roi Galbatorix sera là demain.
- Comment pouvez - vous le savoir puisqu'il n'est pas encore là ?
- Oublierais - tu que tu m'as donner le moyen de parler aux Efforts ?
- Ah...
La jeune femme n'avait pas envie de penser à ses vieux croûtons sortit d'un quelconque antre infernal, préférant penser qu'un vieille homme avait guidé les paroles du Roi.
- Ce messager viendra sans doute demander l'aide de notre armée, dit le Roi avec un léger malaise. Hors, je ne le veux pas. Si l'armée part, nous partons tous. Galbatorix serait capable de m'offrir la forêt de l'Est***. La guerre était - elle bien la solution ?
- Je m'occuperais de lui, dit Mancinia. N'ayez crainte, mon Roi.
Mancinia jeta un rapide coup d'oeil à Fye dont le visage semblait avoir soudainement été frapper par un quelconque mal mais elle préféra l'ignorer. Le Roi leur expliqua que si jamais il le fallait vraiment, s'est contre Galbatorix qu'ils entreraient en guerre. La fin de la soirée ce passa sans encombres et Mancinia retourna dans ses quartiers avec un mauvais pressentiment au creux de son ventre.

Toute la nuit, elle dormit mal. Hanter par des cauchemars qui la réveillèrent en sursaut et enfin, le lendemain matin aux aurores. Il pleuvait. La pluie et le malheur semblaient suivre ce messager. Les nuages étaient menaçants et la journée semblait mal partie. Un froid perçant semblait dominer sa chambre malgré le feu qui ronflait dans l'âtre de la cheminée, Mancinia était inquiète et mal à l'aise, pourquoi ? Elle ne savait pas. La jeune femme essaya de se calmer avant d'aller prendre un bain, elle plongea dans l'eau tiède sans ménagements, se sentant sale presque souillée, elle resta bien une heure à somnoler dans l'eau avant de prendre la décision de sortir et de se vêtir de son armure pour accueillir cette allié comme elle le devait. Mancinia prit les couloirs les moins fréquenter et fit de long détour pour aller dans la salle à manger. Son épée sur le côté suivait ses mouvements, sa dague, cadeau de Fye et dont elle ne ce séparait jamais, était cacher dans sa botte. Scrutant de ses iris bleus les ménagères, les dames de compagnies, où bien même encore, les nobles ce pavanant dans les couloirs du palais, elle préféra les éviter, eux. Certains soldats qui faisaient leur ronde et qui passaient à côté d'elle, la saluèrent de façon polie et respectueuse et Mancinia leur rendit leurs salutations, toujours avec son sourire fatigué flottant sur le visage. Comme à chaque fois qu'elle entrait, Mancinia s'arrêta et contempla ce lieu, la salle était spacieuse et bien éclairer. Les murs opalins de la salle à manger la rendaient aussi immense que le palais, à cette heure, elle était heureusement déserte, mais l'appétit lui manquait. Mancinia alla s'asseoir sur un banc de bois en face d'une table massive. Elle y resta assise quelques minutes, les yeux clos. Mais elle ne voulait pas ce laisser aller. Une Général qui s'endors dans la salle à manger, elle imaginait déjà les railleries des conseillers ! Le sourire de Mancinia s'élargit tandis qu'elle réfléchissait devant son assiette encore pleine. Fye vint s'asseoir à ses côtés un peu plus tard pour lui demander si tout allait bien, elle lui répondit que la vie serait plus simple sans guerre, il avait rit en confirmant ses dires. Une ombre passa sur la ville, un frisson sans nom les parcourus. Il était là. Ce messager du Roi Galbatorix.
____________________

* Fye est un personnage du manga Tsubasa Reservoir Chronicle de Clamp publié aux éditions Pika. Je me suis servie de lui parce que j'aime bien l'air débile qu'il à souvent sur le visage ^^.
** Mancinia fait allusion au Manga D.Gray - Man de Hoshino Katsura publié aux éditions Glénat.
*** Seth fait allusion au Du Weldenvarden.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 16:57

Chapitre 1 : Le Messager

Le magnifique château d'Ecerg était fait de marbre, ses tours étaient surmontés de toit fait en basalte. Les remparts empêchaient la vue intégrale du palais et devant l'immense porte, sur le pont - levis, un homme se tenait droit fixant un horizon inexistant. Son corps était athlétique, ses cheveux noirs cachaient ses yeux. Le messager était vêtu d'un pantalon de cuir noir et souple, ses bottes, elles - aussi en cuir enserraient étroitement ses pieds et ses chevilles. Aucune menace ne semblait émaner de lui.
- Ouvrez - les portes ! lança Mancinia.
Dans un grincement métallique, la grande porte à deux battants fait de bois et de fer s'ouvrirent sous la force de six soldats. Mancinia était au dessus du rempart et semblait avoir une ombre affichée sur le visage, refusant de céder à la haine et la peur qu'il pourrait créer à l'intérieur du palais. Ce n'était qu'un messager, après tout ils étaient neutres mais elle sentait que quelque chose allait mal tourner à cause de lui, dû moins, elle espérait que ce soit des bêtises de sa part et non une réalité. Accompagnée de Fye et du Roi Seth, elle descendit accueillir leur illustre inviter. Mancinia resta étonner quand ils se retrouvèrent face à face, la bienséance forcerai ce messager à s'incliner devant le Roi, hors il ne le fit pas, la jeune femme serra le pommeau de son épée tout en serrant les dents pour se retenir de lancer une insulte bien sentie. De plus près, le messager avait une peau hâlée ainsi que des yeux bleus mélangés à un gris des plus doux, le Roi Seth s'avança :
- Bienvenue à Ecerg, messager. Soyez le bienvenu dans ma ville.
Il ne répondit rien, Seth non plus. Mancinia s'empourpra, quelle insulte envers un Roi ! Elle ne le tolèrerait certainement pas.
- Dis donc, commença - t - elle. On ne vous à jamais apprit à remercier où à saluer un monarque ?
- Mancinia, souffla Fye.
- Les coutumes de votre Roi sont biens minces, dit - elle, moqueuse.
- Le Grand et Puissant Galbatorix exige que vous lui remettiez l'aide de votre armée. Vous êtes bien nos alliés, n'est - ce pas ?
Seth haussa un sourcil tout en gardant calme et silence ce que son fils faisait également, mais Mancinia était libre dans ce domaine :
- C’est moi qui dirige l'armée, dit la jeune femme en se plaçant devant le Roi et l'inconnu. Et tant que vous ne m'auriez pas donné des preuves sur vos sois - disant agressions territoriales, je ne lèverai mes hommes contre ce Surda que nous ne connaissons pas.
Ils se défièrent du regard pendant quelques instants, aucun ne voulait ciller devant l'autre. Finalement, le messager ferma les yeux avant de les rouvrir avec un large sourire afficher sur le visage.
- Le Roi m'avait prévenu de votre courtoisie, Roi Seth, commença - t - il. Pardonner mon impolitesse qui vous a offenser Ma Dame, je voulais vous tester.
Il s'inclina légèrement devant Seth et baisa la main de Mancinia, un geste qui il faut l'avouer la surpris grandement. Le contact avec cette peau la paralysa durant une demi - seconde, non pas parce qu'elle était chaude où froide mais...
Tiens bon.
Ses lèvres qui...
N'hésite pas.
Mancinia dégagea sa main assez rapidement, posa son autre paume dessus comme pour effacer une plaie. Elle vit Seth la devancer et Fye lui poser une main sur l'épaule pour la rassurer que tout allait bien.
- N'oublis pas qu'a la moindre de tes pensées nous..., souffla Fye.
Mais la jeune femme le fit taire en lui plaquant la main sur la bouche de peur qu'il aille trop loin. Puis, elle s'éloigna en titubant sous le regard inquiet et triste de son ami.
- J'ai fait quelque chose qu'il ne fallait pas ? questionna le messager.
Fye se retourna brusquement lui lançant un regard qui le paralysa sur place.
- Très cher messager, reprit Seth. Nous discuterons de cela plus tard, vous devez être épuiser après un aussi long voyage. Permettez - moi de vous inviter à vous reposez pendant quelques jours. Le messager hocha la tête tout en regardant la silhouette de la général des armées s'effacer.

Mancinia était accouder sur la terrasse de pierre qui surplombaient les jardins royaux baigner dans la couleur orangée du crépuscule. La jeune femme portait encore son armure, refusant de mettre une robe pour le dîner, Fye n'arrêtait pas de lui dire que ce messager était sous son charme, si s'était le cas, elle l'enverrait balader, qui plus est, elle détestait les robes. Son regard fixait dans un horizon invisible, le bleu et le rouge se mélanger dans la plus divine des couleurs, un sourire ce dessina sur son visage, doux et rêveur.
- Je m'excuse pour ce matin, dit une voix.
Mancinia se retourna, surprise et fixa le messager du Roi Galbatorix avec un air étrange :
- Ce n'est rien, répondit - elle. Mais je pense que des présentations s'imposent non ?
- Je suis Murtagh, dit - il tout sourire.
- ...Mancinia.
"Et elle est où ta soeur jumelle ?" se demanda Mancinia.
- J'ai quelque chose sur le visage c'est ça ?
- Hein ? Non...Je réfléchissais. Mais je suppose que ce n'est pas par politesse que vous êtes venu, je me trompe ?
- Un peu.
Mancinia soupira :
- Vous êtes macho vous les hommes, seul la guerre vous intéresses ! Moi aussi j'aime me battre mais prendre la vie d'autrui pour une chose aussi stupide que l'envie d'extension de son territoire est vraiment inutile ! Pourquoi devrai - je envoyer mes hommes et mes femmes au combat pour un ennemi qui ne nous a jamais menacer ?
Murtagh resta interdit face à la tirade glaçante qu'elle venait de lui servir. La jeune femme le fixait dans les yeux avec du mépris ancré dans son regard. Murtagh baissa la tête tellement il avait honte, de lui et de ses origines aussi.
- Je ne fais qu'obéir, répondit Murtagh.
- Comme nous tous, répliqua Mancinia. Mais si un ordre est aberrant rien ne vous empêche de désobéir.
- Sauf si on menace les vôtres.
- ...Ce qui n'est pas faux non plus.
Murtagh releva la tête complètement surpris.
"Comment il à pût créer des gens pareils ? Ca n'a pas de logique...Mais au lieu de penser à ça, je devrai plutôt me concentrer sur la prochaine Eclipse." pensa Mancinia.
Elle s'avança dans sa direction voulant passer à côté de lui sans rajouter un mot, que ce soit polit et mal vu. Mais le jeune homme ne l'entendait pas de cette oreille et lui attrapa le bras, à ce simple contact, un flot de penser et de colère parcourut son corps comme des fourmis une fourmilière. Des cris, des pleurs, de la haine, de la joie, de la passion et de la haine. Tous ces sentiments la transperçaient. Le visage de la jeune femme blêmit de plus en plus jusqu'à ce que Murtagh décide de la relâcher.
- Qu'est - ce qu'il y à ? demanda ce dernier, inquiet.
Mancinia releva ses deux yeux pâles sur lui et recula d'un pas un peu surprise par sa découverte. Aussi s'empressa - t - elle de répondre :
- R...Ri...Rien...Juste que je...N'aime pas qu'on me touche. Je sais s'est bizarre mais bon, hein !
- Ah ! dit - il d'un ton nerveux. Désolé...Je ne voulais pas vous offenser ! <~~ Rougit.
- Ce n'est rien ! <~~ Complètement gênée.
Vu leur imbécillité apparente ils éclatèrent de rire avant de se murer dans un mutisme commun.
- Mais..., commença Mancinia. Peu - être devrions - nous nous tutoyer ?
- Euh...D'accord.
- Bon ben...Je suppose que vous avez faim ?
- Non, non ! s'empressa de répondre Murtagh.
Si il avait voulu ne pas paraître affamer, c'était raté. Un gargouillis féroce émana de son ventre.
- Ha ha ha ! explosa de rire Mancinia. C'est votre ventre qui crie famine, alors venez !
La jeune femme l'entraîna par le bras, quelque peu contente pour une fois. Murtagh, complètement gênée ne pût que la suivre.

La salle de réception était somptueuse, couvertes de tapisseries rouges, or, bleues et argentées. Une immense table accueillait les convives de cette réception.
- Tu n'as pas mit une robe pour draguer ? demanda une voix.
- Fye ! s'écria Mancinia.
La jeune femme vit que Murtagh les regardaient mais fit mine de l'ignorer. Le jeune homme de ce conter eut du mal à contenir un fou rire. Mais une voix dans sa tête le rappela à l'ordre :
Murtagh tu m'entends ?
Le messager frissonna. Galbatorix.
Oui, Mon Seigneur.
Ont - ils accepter ?
Non.
Dans ce cas : tue - les tous ! Je ne veux aucun survivant !
Il jeta un regard à Mancinia avec un air abattu sur le visage.
- Tu ne voudrais pas chanter ? le taquina Fye.
- Toujours aussi emmerdeur mais bon, si ça te fait plaisir.
La jeune femme monta sur une chaise et tapa dans ses mains :
- Mes chers amis, votre Prince réclame un récital !
- Simple, clair et concis ! souffla le concerné à côté d'elle. Même en rimes.
- Mais que vais - je interpréter pour Son Altesse ?
- Pas la peine d'être extrême, j'aime n'importe laquelle.
- Vos désirs son des ordres ! dit elle en s'inclinant.
Une note d'une incroyable pureté retentit, avant de s'évanouir. Puis le son cristallin de la voix qui chantait reprit. Murtagh se retourna de surprise, il n'en croyait pas ses yeux. Ses oreilles plutôt. Cette voix lisse et brillante s'accordait bien avec le son des instruments. Ce timbre si clair et doux aux oreilles du jeune homme. Il semblait, en même tant que la voix de la jeune femme, vibrer de passion telle une harpe. La puissance avec laquelle Mancinia chantait était sans mots, il en avait les larmes aux yeux tandis que Fye faisait le pitre à ses côtés :

Perdu dans les ténèbres, espérant un signe.
A la place il n'y à que le silence.
Ne peux - tu pas entendre mes cris ?
Je n'ai jamais cessez d'espérer.
J'ai besoin de savoir ou tu es.
Mais une chose est sûre.
Tu es toujours dans mon coeur.
Je te trouverai quelque part.
Je continuerai d'essayer jusqu'au jour de ma mort.
Je dois juste savoir ce qu'il a pu arriver,
La vérité libèrera mon âme.

Perdu dans les ténèbres, essaye de trouver le chemin du retour.
Je veux te prendre dans mes bras et ne jamais te laisser partir.
Espérant presque que tu sois au ciel, pour que personne ne puisse blesser ton âme.
Vivant dans l'agonie, simplement parce que je ne sais ou tu es...
Je te trouverai quelque part.
Je continuerai d'essayer jusqu'au jour de ma mort.
Je dois juste savoir ce qu'il a pu arriver,
La vérité libèrera mon âme.

Ou que tu puisses être, je ne m'arrêterai pas de chercher.
Quoi qu'il m'en coûte, je dois savoir...
Je te trouverai quelque part.
Je continuerai d'essayer jusqu'au jour de ma mort.
Je dois juste savoir ce qu'il a pu arriver,
La vérité libèrera mon âme.

Musique et paroles du groupe Within Temptation : "Somewhere" ou "Quelque part".

Le lendemain matin, Mancinia s'étira au dehors encore en tenue de nuit, ce moquant bien de la brise glacé qui coulait de l'océan.
- Hum ?
Elle se pencha en avant pour discerner devant les remparts : Murtagh. Complètement seul sur la plaines balayer par les vents matinaux, les rayons du soleil éclairait ses cheveux tel un ange.
"Je comprends maintenant pourquoi la moitié des femmes fantasmes sur lui..."
La jeune femme s'habilla en quatrième vitesse et avant de sortir, elle se saisit de son épée. Dévalant les escaliers du palais et les rues de la capitale pour savoir ce qu'il faisait paumée au milieu de la plaine ce cher garçon. Le pont - levis s'abaissa pour la laisser passer, Murtagh n'était qu'à une cinquantaine de mètres de là, derrière lui, la forêt de l'Ouest.
- Vous courrez vite, Mancinia. Allons reprenez votre souffle !
- Tu repars déjà ?
- Non.
- Mais alors ?
- En faite, ma mission consiste à vous ramenez à Ûru'baen pour que vous entraîniez les soldats du Roi.
- Quoi ?! Mais il est fou ?! Je ne quitterai pas mon pays pour lui !
- C'est ta dernière réponse ?
- Espèce de...
Sa voix mourut, un cri lui força à se plaquer les mais sur les oreilles. Masquant le soleil, une ombre gigantesque, rouge comme le sang. Quand aux cris venant de la foret, une centaine de soldat de l'Empire immergeait de ses entrailles sombres. Mancinia recula et serra les dents, pointant de son doigt accusateur Murtagh :
- Vous m'avez trompée !
- Vous n'aviez qu'à obéir !
- Quand un ordre est aberrant vous devez désobéir !
Mais Murtagh ne fit pas un geste pour arrêter ses hommes et Mancinia aucun pour avertir les siens. Elle cracha sur son visage avant de se mettre à courir dans le sens inverse :
- Debout ! On nous attaque !
Deux soldats sur la muraille ordonnèrent aux autres de remonter le pont mais Mancinia n'y serai pas à temps !
- Général ! cria une femme.
- Remontez - le, ne vous occupez pas de moi ! Nidhögg* !!!
Ce nom résonna dans toute la plaine, ce répercutant sur les parois de la cité. Réveillant Seth, faisant frissonner Fye et effraya les villageois. Les soldats de Galbatorix, amasser derrière Murtagh et son dragon tremblaient, quel nom ! Quel genre d'homme pouvait porter un tel nom ?
- Général ! dit le soldat tremblotant à Murtagh en pointant son doigt vers la mer. Regarder !
Une sorte de disque fait de flamme flambait les vagues de l'océan tandis qu'une forme noire jaillissait de ses entrailles. Une fumée étrange fonça à une vitesse surnaturelle vers le ciel avant de ce laisser tomber en arrière, les flammes se dissipèrent et une masse informe se mit à voler dans leur direction. Murtagh blêmit. Un dragon. Un dragon rouge couvert de lignes bleues le parcourant de la queue à la tête, des yeux d'argent et un rugissement grave qui fit voler en éclat les vitres de la cité. Ce dernier ce posa derrière Mancinia, arrêter à quelques pas de sa cité :
- Ca suffit ! hurla - t - elle. Je ne veux pas de guerre aux portes de cette ville ! J'aimerai que vous fassiez demi - tour sur le champ ! ...Je me plierai aux ordres du Roi !
- Mancy ! cria Fye.
- ...Mais qu'il épargne ce pays !
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:01

- Tu ne veux pas changer d'avis ?
- Nan. Mais je pense que le Surda sera mon prochain objectif et la mort d'Eragon.
Fye poussa un soupir tout en mettant une selle au cheval noir de Mancinia.
- Tu as envoyer un espion chez les Surdans ? demanda le jeune homme avec une voix sérieuse.
- J'ai envoyer Kristen, répondit Mancinia.
Fye eut un frisson imaginant la foudre qu'était Kristen s'abattre sur lui. Il avait le souffle couper mais essayait de se maîtriser tandis que Mancinia fixait l'horizon sans l'apercevoir.
- Ce que cherche Arianna est la soumission totale de ce monde Contraire. Comme je suis la seule responsable de ça, s'est à moi de régler cela. Mais je ne suis qu'une égoïste pour vous forcer à m'aider.
La jeune femme baisa la tête, essayant de ruminer ses remords et ses peines. Fye passa ses mains autour de sa taille en profitant pour mettre son menton dans le creux du cou de la jeune femme. Une larme perla sur sa joue.
- N'oublie pas, murmura Fye. Nous te suivrons dans les entrailles de l'Occultation**, que ce soit cette fois ou la prochaine.
Mancinia hocha la tête tout en ce dégageant doucement de son étreinte.
- Merci, cela me rassure d'avoir une telle conviction parmi vous. Cela me fait penser que je dois te donner ça...
La jeune femme passa ses mains dans son cou et sembla détacher une chose invisible, une chose apparu au creux de sa main : Une bague en or sertit d'opale. Fye resta ahuri et Mancinia détourna le regard, ce forçant à ne pas regarder cet objet une dernière fois.
- Ton alliance ? dit Fye en se saisissant de ses épaules. Pourquoi ?
- Si je ne reviens pas, garde là et mène les armées vers le Dernier Moment à ma place.
Fye resta surpris devant son regard déterminé fini par sourire et hocha la tête positivement en pensant qu'elle avait raison, ensuite il tendit sa main et Mancinia posa la bague dans sa paume. Fye referma sa main dessus et la porte sur son corps comme un serment secret, Mancinia posa son épée sur son dos et partit au loin en compagnie des armées d'Alagaësia.
- Tu n'es pas seule..., dit Fye. Et il va falloir t'y faire. C'est ta malédiction et la nôtre !
- Je sais pauvre crétin ! dit Mancinia dont les mots étaient portés par le vent.

____________________

Eragon était adossé à un arbre, la tête en arrière. Il regardait le ciel d'un air perdu et malheureux, les clameurs de la fête donnée pour la victoire des Vardens lui parvenaient de manière sourde. Il s'était volontairement éloigné du centre de Cithri, mal à l'aise face à cette joie. Ca n'était qu'une bataille et non la guerre qu'ils avaient gagnés et la victoire avait un goût trop amer pour que jeune homme puisse l'apprécier : La mort de Horthgart, les pertes humaines élevées et surtout Murtagh...Eragon était perdu. Il ne savait plus trop quoi penser. La veille, il avait tenu tête à Roran pour lui faire comprendre que quelque soit la vérité sur ses origines, il se considérait comme le fils de Garrow. Mais maintenant, il n'en était plus si sûr. Le jeune homme aurait préféré rester dans l'ignorance.

Il était le frère de Murtagh. Il était le fils de Morzan.

Eragon s'était souvent demandé quel genre d'homme était son père pour que sa mère éprouve le besoin de l'abandonner, de le cacher. Mais maintenant il savait, et pire, il comprenait. Tout ce que sa mère avait fait pour l'épargner, pour lui éviter ce que Murtagh avait vécu et allait vivre. Il frissonna en se souvenant de cette hantise que Murtagh avait vis - à - vis de son père. De leur père. Il grimaça et se redressa du banc blanc sur lequel il était assit près des jardins. Mais l'odeur. Cette odeur pestilentielle de mort, de sang. Elle était partout, dans l'air, dans l'eau et dans la terre et surtout sur lui. Eragon regarda ses mains, elles étaient blanches et propres mais il pouvait voir le sang de ses victimes. Il y avait eut tellement de morts il y a une semaine. Les soldats qui se battaient pour ce qui avait été autrefois son chez lui, l'Alagaësia, étaient pour la plupart des mobilisés, des gens qui n'avait fait que leur devoir vis - à - vis de leur Empire. Ils ne faisaient qu'obéir aux ordres de leur Roi. Et Eragon les avait massacrés, après qu'Angela les avait empoisonnés. Des hommes juste coupables d'avoir défendu leur Empire, d'avoir obéi aux lois qui avait bercé leur vie. Le jeune homme eut un haut le coeur et se pencha pour cracher de la bile. Il ressentait toutes ces âmes qui venaient de mourir et qui l'accusaient, le traitaient d'assassin. Il vit les images de la bataille défiler devant sous ses yeux et il vit les corps s'amonceler sur les terres arides. Ces hommes pris au piège entre son épée et les crocs de sa dragonne. Il voyait l'expression d'horreur sur leur visage. Un massacre. Voilà ce qu'il avait fait et ce à quoi il avait participé. Ces hommes n'avaient eu aucune chance. A cause de lui ! Eragon se sentait l'âme d'un monstre. Les Vardens et les Surdans le portaient aux nues, mais la question se posait. En quoi était - il différent d'un monstre ? Parce qu'il se battait pour une noble cause ? Encore un point sur lequel Murtagh avait sûrement raison. Se révolter contre un despote, très bien mais pour le remplacer par quoi ? En quoi était - il différent de Murtagh ? Son ancien ami se battait à présent à présent pour des idéaux dans lesquels il croyait. Eragon, lui, n'était plus sûr de quoi que ce soit. A part une chose, il avait tué. Comme son père, comme son frère et il se sentait mal pour ça. Il avait l'impression que tout le monde l'avait regardé comme s'il était une abomination. Les Vardens l'acclamaient mais ils l'évitaient aussi, il leur faisait peur. Tout le monde l'avait vu se battre, faire de la magie, tout le monde avait vu le carnage qu'il avait causer avec Saphira. Ils le regardaient avec peur et admiration et ils ne savaient même par le quart de l'histoire...Car hormis lui, Arya, Saphira, Roran et Nasuada, personne ne savait que Murtagh était son frère. Et pour deviner la réaction qu'ils auraient, il suffisait de voir celle qu'avait eut Roran. Son presque frère, son cousin qui l'avait évité toute la journée, qui l'avait regardé dégoûté comme si il était le pire déchet de ce monde. Qui refusait de l'accepter. Eragon n'osait même pas penser à ce qu'airait donné la nouvelle même si elle avait été officielle. Le jeune homme avait envie d'attraper son cousin, de le forcer à le regarder dans les yeux et de lui crier son désespoir au visage. Mais ce n'était pas une bonne idée. Roran était campé sur ses positions et ne changerai sans doute pas d'avis avant leur retour de Dras - Leona pour sauver Katrina, encore fallait - il que Nasuada donne son accord. Eragon se souvint des mots qu'il avait dit à Murtagh, il avait été cruel, ignoble et injuste. Encore plus que Murtagh ne l'avait été avec lui. Il ne desservait pas son statut de héro. Il en était désolé vis - à - vis de son grand frère. Grand frère. Il l'avait dit. Il avait déjà retourné le concept plusieurs fois dans la tête sans réussir à s'y faire. Et là, l'évidence s'était imposée d'elle - même. Eragon fut pris d'une nouvelle nausée, encore de la bile. Il n'avait pas mangé depuis la veille et son estomac était devenu très sensible à ces sautes d'humeur. Puis, Eragon éclata en sanglots. Il n'en pouvait plus. C'était trop lourd et il ne pouvait pas en supporter d'avantage. Mais quelqu'un le tira de son mal - être. Une forme se dessina devant lui, une jeune femme qui devait avoir la vingtaine, un visage fin ainsi qu'un air qui lui fit dresser les cheveux sur la tête. L'inconnue avait de longs cheveux blonds ainsi que des yeux marron qui reflétait sa vive intelligence et une sorte de passion inconnue. Une beauté rare ainsi qu'un sourire qui aurait fait plier n'importe quels hommes, même Eragon. Ce dernier recula d'un pas, méfiant :
- Qui êtes - vous ? Répondez !
La jeune femme lui fit un sourire glaçant :
- Je suis Kristen.
____________________

* Nidhögg est un dragon issu de la Mythologie Nordique.
** Terme dans le manga Berserk de Keitarô Miura publié aux éditions Glénat.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:33

La suite ! Je suis pas encore fière de ce chapitre T.T Même si il est quelque peu mieux que le un. Vivement le trois *o* Bonne lecture.

Chapitre 2 : Urû'Baen

Mancinia avançait sur les vastes plaines vierges avec une centaine d'homme derrière elle. Quand à elle s'était juste derrière Murtagh qu'elle se trouvait. La jeune femme ne bougeait plus, c'était à peine si elle respirait, contrôlant les moindres mouvements de son et cette irrépressible envie de se débattre, de crier et de s'enfuir très loin. Si elle partait, tous les malheurs de ce monde disparaîtraient. Sauf un. Où une, puisqu'Arianna était ici. Mancinia gardait néanmoins son calme, entraînée par des années de solitudes et de souffrances mentales, elle avait appris à se contrôler, à ne rien laisser transparaître, à maîtriser ses désirs et ses envies. Dans cet endroit, pour rester en vie, il fallait être alerte chaque seconde et ne jamais s'endormir. Mais malgré toute cette expérience, Mancinia avait peur. Si jamais Fye ne l'avait pas secourue aux abords d'Ecerg, rien de tout cela ne serait arrivé. Où peut - être qu'elle était tout simplement maudite ? Et que quelque soit son choix, elle était vouée à vivre cette existence de cauchemar permanent.
- Ne me regarde pas comme ça..., dit - elle en baisant la tête.
Murtagh avait tourné la tête pour la regarder de ses yeux gris afin voir son humeur actuelle. Mais la jeune femme ne voulait pas lui parler, non pas parce qu'elle ne l'aimait pas mais parce qu'elle était cruellement mal, la pleine lune était proche. Murtagh soupira en se mettant à sa hauteur :
- Tu es Dragonnière toi aussi ?
Mancinia lui jeta un regard :
- Non, Nidhögg est un dragon sauvage qui m'aide en cas de problème.
Ce fût à son tour de soupirer :
- Inutile de me dire que le Roi Galbatorix va m'arracher les yeux quand il va l'apprendre, pas vrai ? Nidhögg vient dès que j'ai réellement besoin de lui, il ne réagit pas à certaines situations. Je suppose que tu ne me crois pas ?
Mancinia enleva son gantelet et montra sa paume droite à Murtagh, aucune marque ne trahissait son appartenance aux Dragonniers, puis elle répéta son geste avec son autre main, mais rien non plus de ce côté là.
- A - t - il un maître au moins ? questionna Murtagh. Tu me dis qu'il est sauvage mais je me demande à quel point.
- Ah ça, répondit Mancinia. Je le sais et je l'ignore en même temps et puis ce n'est pas à toi que je le dirai.
Un ombre passa sur le visage de son interlocuteur :
- Je sais que je ne suis pas digne de confiance.
Mancinia écarquilla les yeux :
- Mais non ! C'est juste que si je te le dit...Je vais me faire tirer les oreilles par un vieil ami en route pour Urû'baen lui aussi.
Murtagh la regarda d'un oeil triste, Mancinia se renfrogna :
- Quoi ? fit - elle. Si tu veux que je forme en premier les trois cents hommes de la capitale je suis obliger de faire appel à lui, qui plus est, quand tu le verras, tu en restera coi. Guts* est tellement impressionnant !
- Un ami d'enfance ? demanda Murtagh dans un murmure.
- Je le connais depuis mes neuf ans. Il est mon frère d'armes autant que l'ai Fye, même si aucun lien de sang ne nous unis.
- Moi aussi j'avais un frère.
Sa réponse était presque un murmure. Une bourrasque de vent se leva à se moment là. Mancinia lui laissa le temps de se remémorer le passé sans le brusquer.
- D'accord, dit - elle. Qu'elle était son nom ?
- Eragon.
Mancinia fit mine de rester foudroyer une seconde :
- C'est une plaisanterie ?! demanda - t - elle.
- Non, c'est fait exprès.
Mancinia ne put s'empêcher de sourire. Appeler son fils Eragon était un sérieux pied de nez aux règles imposées par Galbatorix. Mancinia constata que le vent ce faisait de plus en plus insistant, la faisant frissonner tout en la mettant en garde sur les dangers à venir. Mais des bruits de pas la tirèrent de sa rêverie.
- Général Murtagh ! fit un soldat. Une tempête semble venir du nord.
- Ce n'est pas une tempête mais un avertissement, répondit Mancinia. Rien ne nous touchera cette nuit.
Murtagh lui jeta un coup d'oeil :
- Je ne veus pas prendre de risque, nous serons à Urû'baen dès demain mais pour l'instant reposons - nous. Installer le camp, sergent.
Le soldat lui fit un salut militaire et s'en alla à grande enjamber.

- Vous avez de très grandes responsabilités pour de si jeunes épaules, dit Murtagh. Je sais que vous êtes une formidable guerrière et une vous ne le pouvez pas dévoiler tout votre potentiel étant une femme de la noblesse.
Mancinia ricana :
- C'est ce que tu crois ? Et arrête de me tutoyer !
Le ciel était devenu pourpre quand Murtagh était enfin venu à sa rencontre après avoir superviser l'installation du campement et posté des sentinelles. Mancinia l'avait vu dépassé les tentes et les brasiers des cuisiniers pour la trouver devant un feu modeste. La jeune femme était assise dans l'herbe verte, le bas de sa cape lui servant de couverture pour se réchauffer aussi l'avait - elle inviter à discuter avec elle.
- Moi ce que j'en dis c'est que tu es une femme.
- Ah ça oui, je suis une femme ! Mais rien ne m'empêche non plus de coller un coup de pied bien sentit sur le cul d'un noble irrespectueux. Et puis, les femmes ont autant droit que les hommes de faire la guerre pour défendre sa mère patrie...Ô T.T que je ne regrette point la terre lointaine de mes ancêtres.
Murtagh éclata de rire en mettant sa main devant sa bouche :
- Tu es vraiment une noble, toi ?
Mancinia lui fit un clin d'oeil :
- Pas le moins du monde, Murtagh. Le titre de "Princesse" ne me vient que grâce à mon talent de guerrière, les Celtibères sont composés de membres des deux sexes. Quoique je n'aime pas le nom Celtibères...
- Pourquoi ? questionna le jeune homme. Celtia est le pays des guerriers Celtibères, ça sonne juste, non ?
- En effet, mais le mot Spartiates conviendrait mieux à mon peuple.
- "Spartiates" ? Il est violent ce nom, il me donne des sueurs froides...
La jeune femme éclata de rire à son tour.
- Je jamais douter de la puissance d'une armée autant que la persuasion et la pression de ces dirigeants.
- Seth, Fye et toi ?
- Exact. Mais je ne suis pas toute seule à gérer les territoires, Guts est avec moi ainsi que bons nombres de mes amis, tu seras étonné de la force d'Ecerg un jour...
Murtagh resta surpris par sa réponse quelque peu surprenante.
- Qu'est ce que tu veux dire ? demanda - t - il.
- Allez, dit Mancinia en se redressant. Je vais me coucher moi. Demain, je dois être en forme !
La jeune femme s'étendit en levant un bras vers le ciel puis se dirigea vers sa tente d'un pas faussement chancelant car Murtagh devinait bien qu'elle n'était guère fatiguée mais plutôt qu'il avait posé une question gênante. Quoi qu'il en soit il l'interpella :
- Mancinia !
- Hum... ? demanda la jeune femme en tourna la tête avec un oeil clos.
- Merci..., souffla Murtagh.
La jeune femme sourit en reprenant son chemin :
- Je ne voix pas de quoi tu parles...
Murtagh resta seul en fixant les flammes qui se refléta sur son visage sombre. Si ont y regardait bien, seul Mancinia lui avait adresser la parole de la soirée. Parce qu'il était un Parjure et qu'un homme de son espèce ne pouvait qu'être haït par les siens et encore plus par ses ennemis. Eragon le haïssait et peut - être même Mancinia le détesterais dans peux de temps...

Murtagh écarta la branche qui lui cachait la vue et fixa Urû'baen. Ils pénétrèrent dans la capitale assez rapidement alors que le soleil n'était même pas encore levé, pourtant, la cité était déjà animée de bazars en tout genre. Certains hommes se lançaient dans des plaisanteries alors que l'odeur du charbon de bois incandescent se répandit près du palais. Habituée à la lumière du palais ou elle avait passée ses six derniers mois, Urû'baen semblait glacial aux yeux de Mancinia. La guerre contre le peuple rebelle des Surdans et Vardens se sentait...Le palais était un grand édifice de pierres noirs, formant un ensemble lugubre. Il était entouré de douve et le seul moyen d'y accéder était de traverser le pont - levis fait de bois massifs en plusieurs étages. Il y avait de nombreux gardes, avant, sur et après. Vêtu de noir et de rouge sans vraiment une posture adéquate pour des soldats, Mancinia attendrai Guts pour les reprendre en main. Alors que les soldats qui les accompagnaient rentraient dans les casernes répartit dans la capitale, Murtagh rentra avec Mancinia dans le palais. Les couleurs étaient glacées comme si ils cachaient des peurs et des douleurs sans noms, pareils à ce qu'elle avait vécu faisant resurgir ses terribles souvenirs. Mancinia frissonna et se rapprocha involontairement de Murtagh qui jeta un coup d'oeil en arrière, surpris. La jeune femme n'aimait pas se château, quelque chose la perturbait grandement d'ailleurs. Ne sachant pas trop quoi. Deux portes de bois massifs marquaient l'entrée de la salle du trône, Mancinia ressentait une présence vaguement familière mais balaya ses illusions : l'homme à l'intérieur était Roi, Dragonnier et âgé d'une bonne centaine d'année. Mais la description s'en rapprochait pour l'autre aussi. Mais le regard de Mancinia fut attirer par les deux gardes vêtus de leur armures, leurs lances pointer vers le ciel et d'un regard aussi sérieux que le pape. Celui de gauche avait la peau matte, d'étranges cheveux tresser de nattes brunes ainsi que des yeux bruns foncés, une forte carrure léguer par sa tache de guerrier. Celui de droite était plus mince et moins aussi baraquer mais gardait une assez belle musculature, des cheveux noirs de jais qui dépassait de son casque et des yeux bruns également reflétant son sérieux de militaire mais l'humour débile qu'il pouvait avoir. Tous deux avaient la trentaine. Ces deux là, Mancinia les connaissaient. Murtagh avança dans un couloir menant directement au trône, il ne vit pas Mancinia s'arrêter et se retourner, les deux hommes la regardèrent d'un air amusé :
- Excellent ! souffla Mancinia avec un large sourire.
La jeune femme rattrapa néanmoins son compagnon rapidement. Les deux hommes se regardèrent avant de reprendre leur position normale :
- Elle ne changera jamais celle - là !
Mancinia venait de voir ses doutes confirmés, dû moins en partie, il ne restait plus qu'une chose à vérifier. Mais elle était certaine que ce qui l'attendait derrière cette porte n'était pas ce à quoi elle pensait. Murtagh se retourna vers elle :
- Avant d'entrer, déclara t - il. Je tiens à te remercier, la plupart des soldats refusent de me côtoyer. Je sais que je suis un Parjure mais notre discutions d'hier m'a plus.
- Tu n'es pas obliger d'être Parjure, sauf si tu tiens à protéger ton frère.
Murtagh la regarda et lui sourit pour la première fois avec sincérité. Mancinia lui posa la main sur l'épaule et ils poussèrent les deux dernières portes. Mancinia observa quelques instants les parois décorées de tapisseries et d'immenses portraits brodés. Les visages représentés paraissaient graves, solennels et totalement inconnus. De grands vitraux laissaient passer une lumière diffuse, éclairant les grandes marches des deux escaliers, l'un à gauche et l'un à droite menant vers le haut, dans les appartements privés du Roi. Au milieu des deux ce dessinait le trône et son infâme maître. La salle était faite également pour des réceptions vu l'immensité de sa taille. Mais Mancinia resta coi devant le Roi, il avait cent ans ?! Impossible ! Ce n'était pas lui quand même ! Ah, les requins qu'ils étaient ! Galbatorix n'était pas le vieux croûton qu'elle s'était imaginer : des cheveux bruns soyeux et soigneusement peigner, des yeux verts émeraudes très froids et l'apparence d'un homme de vingt ans, comme si il avait le même âge qu'elle et Murtagh. Vingt - trois ans et non seize comme le pensait les gens d'Ecerg, mais qu'importe l'âge, seul la vengeance comptait dans le temps. Le Roi Galbatorix se leva de son trône de marbre noir représentant un dragon aux yeux semblable aux siens, s'avançant vers eux d'un pas régulier tandis que sa carpe voltigeait derrière lui. Il regardait Murtagh avec du mépris dans le regard et un rictus mauvais s'emparant de son visage puis attrapa violemment le col du jeune homme pour lui faire tourner la tête, l'obligeant à le fixer de les yeux. Le Roi lança ensuite un regard à Mancinia et lâcha brutalement Murtagh tout en reportant son attention sur Mancinia avec une pointe de sadisme :
- Serai - tu enfin apte à m'écouter si je la torture elle ?
Mancinia ne cilla pas, ne préférant pas attirer des ennuis pour son ami.
"Ne dis rien, il ne me fera..."
- Ne lui faite rien ! dit Murtagh. Elle à accepter de me suivre pour former les nôtres.
Galbatorix se retourna sur lui, d'un geste il propulsa Murtagh contre le mur. La tête du jeune homme percuta violemment la pierre et du sang coula sur son visage, ses yeux se voilèrent et il tomba presque inconscient sur le sol rependant une flaque du liquide écarlate, au loin, un rugissement rauque retentit. Mancinia regardait le Roi avec colère mais n'osa pas fixer Murtagh, les yeux émeraudes se posèrent sur elle.
- Tu ne tiens pas à ton ami ? questionna - t - il.
- Il à tenu parole, n'est - ce pas ? répliqua Mancinia. Je formerais vos cent milles hommes en trois mois, toujours mieux que mon armée.
Le Roi ricana :
- Tu ne veux pas de compensation ?
Mancinia secoua négativement la tête, préférant ce réserver ce droit à plus tard. Un éclat amusé brilla dans les yeux de Galbatorix aussi la congédia - t - elle sans autre forme de politesse :
- Formez mon armée, Général. Et je laisserai peut - être votre pays entier après la guerre !
"T'abuses Hermès !" pensa Mancinia dans une grimace.
- Très bien, Majesté, dit Mancinia en s'inclinant.
- J'organise une magnifique réception pour votre arrivée, ce soir, dit - il en lui tournant le dos. J'espère que vous me ferez l'effort d'êtres présents !
Ce n'était pas une proposition mais un ordre, Mancinia l'ignora et tourna les talons pour allez près de Murtagh d'un pas accélérer car le jeune homme était à moitié agonisant. La jeune femme lui saisit les deux bras et le releva, le pauvre allait se révéler avec un mal de tête horrible. Mancinia passa ensuite un bras du jeune homme sur son cou pour le soulever et le diriger même si s'était plus pour le traîner qu'autre chose.
"Mince ! pensa Mancinia. Je dois allez où, moi ?"
Murtagh ouvrit un oeil puis l'autre essayant de se faire aux lumières des couloirs. Il jeta un coup d'oeil à Mancinia qui lui lança un sourire :
- Pardon, dit la jeune femme. Si j'avais réagis, il t'aurait fais plus de mal et ça aurais été encore pire.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:34

- J'ai l'habitude, ne t'inquiètes pas.
Ils se fixèrent quelques instants, chacun avec ses peines et ses malheurs se reflétant dans leurs yeux propres. Mancinia détourna la première le regard :
- Euh...Par où je dois aller ?
- Laisse - moi marcher je te l'indiquerai.
- Tu es mal en point, laisses - moi au moins te guider !
Murtagh lui lança un regard qui signifiait clairement qu'il camperait sur ses positions.
- Très bien, soupira la jeune femme.
Elle relâcha la pression qu'elle avait sur son bras et Murtagh essaya tant bien que mal à bien marcher pour la conduire à sa chambre, celle que Galbatorix réservait à ses meilleurs invités. Murtagh ouvrit lui même la porte, ce qui fit penser à Mancinia qu'il en faisait sans doute un peu trop. Le soleil du printemps semblait napper la chambre d'une coulée d'or et répandait déjà une chaleur propre. Son appartement était spacieux et frais. Il y avait des décorations d'argent, d'ambre turquoise et bleu, ainsi que du jade. Un luxe modeste pour une princesse, un luxe tout court pour Mancinia. C'était simple et reposant, pour elle, pas besoin de froufrous. Le lit ce trouvait au milieu de la pièce en plus d'un bureau de bois et une chaise. Murtagh resta là en posant sa main sur son front pour enlever le sang qui coulait encore. Mancinia lui attrapa le bras :
- Allez, je vais te soigner !
Murtagh secoua la tête :
- C'est vraiment inutile !
- Allez !
Mais Murtagh dégagea son bras violemment la faisant reculer de plusieurs pas tant cela l'avait déstabilisée :
- Fou moi la paix ! dit Murtagh.
Ce dernier tourna les talons et partit en claquant méchamment la porte. Mancinia resta planté là :
"J'ai bien vu des larmes ? ..."

Mancinia fixait les nuages noirs et menaçants qui grondaient au lointain, le vent frais lui fouetta le visage. Un orage se préparait, la guerre aussi. Tout semblait incertain et la peur lui nouait le ventre, une peur qu'elle n'avait jamais connue. Mancinia posa la main sur sa dague pour s'assurer qu'elle était bien là, prête à la défendre. Derrière elle, les servantes vaquaient à leurs tâches quotidiennes dans la joie et la bonne humeur. Mais l'habituelle humeur joyeuse que Mancinia abordait l'avait quelque peu quittée aujourd'hui, son bref sommeil avait été relativement troublé par des rêves sinistres et elle s'était levée avec peine alors qu'elle aurait pût continuer à dormir. La jeune femme s'était préparer pour la réception mais elle ne pût s'empêcher de soupirer avant d'entonner une douce mélodie. L'orage était presque sur eux.

Sur l'air.
Hissons nos couleurs.
Hisse et ho !
L'âme des Spartiates,
Jamais ne mourra.


Murtagh trouva bien plus tard le fait qu'il s'était montré dur avec la jeune femme, aussi il essaya vainement de trouvé les mots pour s'excuser. Devant sa porte, il resta quelques minutes sans oser frapper. Mais bon, peut - être que les excuses viendrait d'elle - mêmes aussi frappa - t - il timidement contre la porte. Cette dernière s'ouvrit rapidement :
- Wah ! Mancinia, tu... !
Murtagh reçu ça comme un choc, il était bouché bée, reluquant la jeune femme de haut en bas, se demandant si c'était la même femme qu'il observait. Mancinia était troquer son armure et s'était vêtue d'une magnifique robe noire à pavament, bordée d'argent créant des motifs compliqués. Son corset noir foncé était serré et mettait en valeur la belle poitrine rebondie de la jeune femme. Sa fine taille était accentuée par les couleurs et la façon de se tenir de Mancinia. Ses épaules comme ses bras était découverts. Il fallu un temps pour que Murtagh remette les pieds sur terre, il murmura :
- Je...
- Ah, tu es venu me cherchez ? demanda - t - elle.
- Euh...Je suis venu m'excusez pour tout à l'heure !
Il s'était incliné et Mancinia pencha sa tête sur le côté avant de mettre la main sur son épaule, Murtagh se redressa et la fixa dans les yeux. Mancinia rit :
- Inutile, les sautes d'humeurs arrivent à tout le monde ! Moi la première...Ah, tu me fais penser que...
"Bien que ce soit une sorte de princesse, pensa Murtagh. Mancinia est dépourvue de l'attitude hautaine commune chez les gens de la noblesse. Elle est si gentille et agréable que même moi je la trouve sympathique..."
- ...Tu es avec moi ?
Murtagh fut ramené dans sa chambre :
- Mais oui, mais oui...
Une pluie lourde et pénétrante dégringolait sur les toits et la cour du palais. Une pluie qui pénétrait brutalement et qui éclaboussait le sol, les bassins et les fontaines dans un tintement musical. Son souffle humide et frais caressait le visage de Mancinia quand elle traversa le couleur en compagnie de Murtagh vêtu de rouge pourpre.
- Tu me présenteras ton dragon ?
- Si tu veux, répondit Murtagh. Thorn est friand des jeunes filles...
- Ha ha ! Très drôle. Au fait...Ta blessure va mieux ?
Murtagh posa instinctivement sa main sur la blessure qu'il avait guérit en quelques secondes.
- Le Roi n'est pas tendre, mais il s'est visiblement retenu devant toi. J'ai une dette envers toi...
Il hésita avant de poursuivre :
- J'ai été obliger de le suivre. Mon frère peut me battre mais Eragon n'est pas encore prêt pour combattre le Roi...Je me fiche de mourir si lui survit. Même si je dois être enchaîner dans une cellule pour le restant de ma vie. Je sers le Roi même si il peut me tuer au moindre geste.
- Moi aussi je suis enchaîné à une cellule sombre et humide, souffla la jeune femme. Tu ne dois pas t'inquiéter pour ton frère. Tu verras, tout ce passera bien.
- Nous devrions aller au bal, déclara Murtagh préférant éviter de poursuivre.
Le jeune homme avait jugé qu'il en avait trop dit à cette femme qu'il ne connaissait que depuis trois jours, mais elle était tellement compréhensible. Devant les grandes portes de bois massifs, Mancinia resta presque collé à Murtagh qui sourit, le soldat ouvrit la porte et un grand brouhaha retentit aux oreilles des jeunes gens. Les hommes étaient dans un coin et discutaient politique, affaires et stratagème de guerre contre les Vardens. Les femmes rigolaient entre elles. Mancinia autant que Murtagh les trouvaient ridicules avec leur maquillage voyant et leur grosse robe. La jeune femme se retint de soupirer d'exaspération et resta près de Murtagh, ils se mirent bien à l'écart. Puis le brouhaha cessa un instant, Murtagh et Mancinia en comprirent la raison tout de suite...Ce fut un choc pour la jeune femme dont les yeux se tintèrent de noirceur.

____________________


Le soleil se levait dans une belle couleur rosée. La nature se réveillait lentement, comme tous les jours. Cependant, quelque chose venait troubler ce fonctionnement quotidien. Quelque chose que même les plus petites bêtes sentaient. La poussière du sol volait vers des terres lointaines, sentant la menace grandir et arriver à grand pas. Les oiseaux volaient vers le sud, bien loin du pays, c'était bien étrange en plein été. Un calme inhabituel régnait sur la grande plaine où chantaient normalement les cigales et gambadaient les cerfs. Puis soudain, la cause de cette atmosphère pesante fut dévoilée. Au loin, on pouvait entendre les pas d'une armée effrayante, cruelle. Des armes aiguisées, au côté froid et cassant prenaient vie dans les mains charnues de leur maître démoniaque. La plaine silencieuse attendait avec angoisse que cette armée l'est dépassée pour pouvoir reprendre une vie normale. Mais les hommes s'arrêtèrent quand un homme l'ordonna. Celui - ci avait des yeux bleus glacés, pouvant faire fuir n'importe quel guerrier, aussi valeureux fut - il. De longs cheveux blancs argentés et bouclées lui descendaient jusqu'au bas du dos, étrange pour un homme d'une vingtaine d'année. Il était vêtu d'une armure totalement blanche tels les plumes d'un faucon. Une longue épée était accrochée sur son flanc gauche. Les hommes s'activèrent a monté un camp et le chef disparut dans sa tente. Là, il retrouva deux de ses meilleurs généraux et donna ses informations :
- Hermès doit s'attendre à recevoir une attaque par ce côté ci du pays. Nous pouvons avoir les armées royales par surprise et je ne veux pas rater ce coup. J'espère m'être bien fait comprendre, ajouta - t - il d'une voix glaciale.
Les généraux déglutirent et acquiescèrent. Ils avaient tout les deux goutté une seule fois a la colère de leur maître, et souhaitaient ne jamais renouveler l'expérience...Ils sortirent promptement et le chef resta seul. Rien ne pouvait l'empêcher de prendre possession de l'Alagaësia a présent. Il avait une armée surentraînée, des pouvoirs magiques qui dépassent l'imagination de ce crétin de chef provisoire qu'est Fye, alors que pouvait - il craindre ? Rien. Cependant, il sentait quelqu'un, comme une ombre qui vient assombrir ce beau tableau. Qui était - ce ? Où était cette personne ? Il n'en savait rien, mais il devait prendre garde. Qui devait - il vraiment craindre ? Mancinia ou Arianna ? Puis il pensa que sa question était stupide aussi l'oublia - t - il.

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* Héro du manga Berserk de Keitarô Miura.

Plus d'indications dès maintenant x) J'ai beaucoup révéler avec ses annotations.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:35

Chapitre 3 : Le Bal de la Capitale

Eragon se réveilla en sursaut, un livre lui avait glissé des mains et était tombé sur le sol. Le jeune Dragonnier se passa une main dans les cheveux et ramassa l'objet qui l'avait réveiller. Eragon quitta son fauteuil confortable puis s'assit a son bureau de chêne. Il feuilleta nonchalamment des papiers de stratégie de combats à la lumière d'une bougie car le jour n'était pas encore levé. Mais son regard se fit lointain. Il ne savait pourquoi mais quelque chose n'allait pas. Il ne pouvait se concentrer. Il se leva et commença à faire les cent pas, réfléchissant aux erreurs ou oublis qu'il avait put faire en résolvant un problème mais rien ne lui vint à l'esprit. Il soupira au moment où une sphère brumeuse apparut devant lui, flottant dans les airs. La nouvelle méthode de son amie Elfe Arya avait vraiment tendance à lui faire peur même si s'était un moyen sans nul doute utile pour communiquer et même si cela coûtait énormément d'énergie. La voix d'Arya s'éleva alors :
"C'est une catastrophe, Eragon ! Dépêche - toi de venir me rejoindre, Orrin et Nasuada sont présents. Nous venons d'apprendre une nouvelle très grave !"
Le visage d'Eragon s'assombrit, il prit sa cape noire et l'accrocha autour de son cou. Il sortit de la pièce et se hâta vers la salle du trône. Le jeune homme pensait à Kristen, cette jeune femme qu'il avait rencontrée trois jours plus tôt. Cela lui glaçait encore le sang de songer à elle tellement son apparence et son sourire l'avait effrayer. Eragon ne pensait vraiment que Kristen pouvait être une espionne, pourquoi ? Une bonne question à laquelle il n'avait pas de réponse. La jeune femme avait exigé de parler à Nasuada, Orrin et Arya en privé, laissant le héro des Vardens et des Surdans prendre le temps de reprendre calmement ses esprits, voilà trois jours et trois nuits qu'ils étaient tout les quatre enfermés et enfin, il avait des nouvelles. Mais pourquoi diable Arya avait ce visage affoler ? Quelle était cette terrible nouvelle ? Eragon n'eut pas le temps de ce poser plus de question qu'il se trouva devant les deux gigantesques portes de marbre de Cithri, derrière ce trouvait la salle du trône provisoire. Deux soldats poussèrent la porte et enfin il entra. La pièce était illuminée d'une belle couleur orangée du soleil levant, les tapisseries et les drapeaux étaient aux couleurs du Royaume.
- Eragon !
Le jeune homme sursauta quand Arya lui attrapa le bras pour le forcer à marcher plus vite dans la salle. Arya avait l'air épuisée ainsi que Nasuada et Orrin, affalés sur leur chaise respectives. La chef des Vardens portait une robe noir brodée d'or et le Roi ses habituels vêtements.
- Une armée de plus d'un millier d'hommes, souffla Nasuada. Venant de l'ouest du pays vient pour envahir l'Alagaësia. La situation est extrêmement grave !
Eragon resta estomaquer puis jeta un coup d'oeil à Kristen qui le regardait d'un coin de la pièce. Elle, par contre, ne semblait pas fatiguée le moins du monde. Son regard pénétrant semblait passer aux travers d'Eragon, elle le fixait et l'analysait comme Islanzadi l'avait fait à son arrivée d'Ellesméra. Kristen se leva :
- Une armée non - humaine également, dit - elle d'une voix douce. Vous ne pouvez pas lutter, laissez - là venir à vous.
- Mais vous êtes folle ?! s'exclama le Roi en ce redressant. Et nous laissez tuer aussi tant que vous y êtes ?!
Kristen lui lança un unique regard qui le fit s'asseoir quasi instantanément. Tenir le Roi en respect, elle avait des attouts cachés cette fille.
- Non, mais la femme pour qui je travaille forme actuellement une armée. Faite croire à ces hommes qui vous n'êtes au courant de rien. Et quand ils ne s'y attendront pas, Mancinia viendra avec son armée. La plus puissante qui n'est jamais foulé cette terre pourtant bien lointaine de la sienne.
Eragon l'écoutait avec une oreille attentive. Mon sang, quand tout ceci allait - il cesser ?

____________________


Murtagh se réveilla difficilement. Une lumière diffuse envahissait la pièce, indiquant que le soleil devait être déjà haut dans le ciel pour réussir à traverser les épais rideaux et les persiennes de sa chambre. Il se releva pour s'asseoir et fut prit d'un violent mal de tête. Il se laissa retomber sur le lit et passa son bras sur ses yeux. Il essaya de comprendre pourquoi il avait aussi mal à la tête et réalisa qu'il ne se souvenait plus de comment il avait atteint son lit. Il tenta de recomposer les événements de la veille sans y parvenir. Il avait faire encore quelque chose, mais quoi ? Il s'était rendu à un dîner où Galbatorix l'avait enfin introduit de manière officielle à la cour. Plusieurs femmes étaient venues lui tourner autour et l'avidité qu'il avait lue dans leurs regards l'avait dégoûté. Ces femmes qui, avant, passaient devant lui sans même le remarquer, à présent, vantaient ses mérites et lui parlaient comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde. Il avait poliment refusé leurs avances et avait passé le reste de la soirée à esquiver les discussions toute personne du sexe opposé. Il avait traîné avec une stratège militaire, une autre général de l'armée Impériale pour parler des Vardens jusqu'à l'heure du repas. Au cours du dîner, il avait dû répondre à une centaine de question plus stupides les unes que les autres, car assis à la droite de Galbatorix, il avait attiré toutes les curiosités. Le nouveau Dragonnier, le nouveau bras droit du Roi, le fils du Parjure. Il avait bu tout le long de la soirée et une fois rentré dans ses appartements, il avait encore bu. Beaucoup trop. Et il ne parvenait toujours pas à se souvenir des événements de la nuit dernière. Et pourtant, il faudrait bien. Car ça lui permettrait de trouver une excuse à ce qui se trouvait actuellement dans son lit.

Tu es comme ton père.

Murtagh pensa à son père. Ils étaient pareils. Il ne se souvenait pas de grand - chose de son père, sauf de cette passion pour l'alcool, les femmes et la violence. Adolescent, Murtagh s'était souvent posé la question sur ce qui pouvait pousser un homme séduisant, beau, aimé et fort...A se saouler jusqu'à n'en plus reconnaître sa femme et son fils. Et pour la première fois, Murtagh se dit que son père devait être bien malheureux pour se mettre minable presque chaque soir. Eragon avait raison sur ce point, il commençait sérieusement à ressembler à son père et le corps de la jeune femme qui se trouvait juste à côté de lui ne faisait que confirmer cette terrible vérité. Murtagh tendit la main pour vérifier si sa voisine dormait mais il arrêta son geste avant même d'atteindre son visage. Sa main était couverte de sang. Il se força à se relever pour avoir une meilleure vue de la situation. En fait, tout le lit était couvert du liquide écarlate. Il se leva remplit de terreur et tira le drap pour voir le visage paisible et intact de la jeune femme. Murtagh resta estomaqué :
- Mancinia ?
Mon dieu ! L'avait - il tué ? Non, quand même pas. Le jeune homme constata que les vêtements de Mancinia étaient également tâchée d'hémoglobine. Murtagh se pencha et entendit son amie respirer ce qui le rassura mais pas autant qu'il le souhaitait. Murtagh marcha rapidement jusqu'à la salle de bain pour aller vérifier son propre état dans le miroir. Il avait du sang partout sur lui, y compris sur la figure et ce n'était pas le sien. De qui alors ? De Mancinia ? Il se rinça précipitamment le visage pour faire partir cette saleté. Il regarda atterré son reflet dans le miroir. Avait - il...Fait quelque à la jeune femme ? Pourquoi ne se souvenait - il pas ?
"Ce n'est pas moi."
Ce n'était pas possible, il n'avait pas pu faire une chose pareille. Son père n'était plus là. Il ne pouvait qu'il ne souhaitait pas comme...
- Comme quoi ? souffla une voix dans son cou.
Murtagh sursauta en arrière, manquant de trébucher. Mancinia se dessinait bien devant lui, les vêtements trempés de liquide rouge, elle non plus n'avait visiblement pas prit la peine de les enlever. Murtagh se précipita vers elle, lui attrapant ses épaules nues pour la forcer à le regarder dans les yeux :
- Mancinia ! Tu vas bien ?
Puis, il ravala sa salive :
- Je ne t'ai rien fais de mal... ?
- Avoue que tu aurais aimé...Pervers.
Mancinia le regarda, les yeux plisser de suspicions et Murtagh rougit en bégayant :
- Mais ce sang...Il doit y avoir une explication...Et puis tu...Tu étais dans...Dans...
- Dans ton lit ?
Murtagh n'osa plus parler, la franchise avec laquelle elle parlait de ça semblait le déconcerté. Murtagh détourna le regard, n'essayant même pas de la regarder mais cela ne l'empêcha pas de l'entendre soupirer :
- Pourquoi tu crois que tu fais toujours le mal autour de toi ? demanda - t - elle. Que tu sois le fils d'un Parjure, que u sois à la botte du Roi, tu restes toi.
Murtagh détourna le regard vers la jeune femme, surpris de son comportement. Mais il rabaissa vite ses yeux comme un chien battu et solitaire, toujours légèrement rouge. Mancinia s'avança vers le miroir pour se regarder :
- Ce sang, il est de moi.
Murtagh jeta un coup d'oeil, elle le vit dans le reflet du miroir.
- ...Je sais.
Mancinia se regarda dans le miroir.
"Je ne suis pas capable de lui faire la morale alors que moi aussi...Non, c'est le passé. Aujourd'hui tu te bats pour eux..."
- Je suis ton amie où pas ? demanda - t - elle.
Murtagh éclata de rire :
- Comme si tu le voulais !
- Ben...Ouais.
Murtagh la regarda de dos et elle tourna légèrement la tête pour lui lancer un sourire enjôleur. Mais voyant que cela ne lui convenait pas, elle s'avança et le prit dans ses bras.
- Mancinia, dit - il gêné.
- Tu es Murtagh, pas Morzan, pas Galbatorix. Tu es toi. Et tu es quelqu'un de bien, je le sais. Je veux être ton amie parce que je sais que tu en vaux la peine.
Murtagh écarquilla les yeux tout en baisant la tête pour mettre son menton dans le creux de son cou. Murtagh ferma doucement les paupières, essayant de se retenir mais les larmes eurent raison de ses sentiments. Mancinia lui tapota le dos :
- Là, là..., dit - elle avec une pointe d'humour. Le petit sensible que tu es à raison de moi, mon ami.
- Mancinia, dit Murtagh. Tu saignes du dos... !
- Je sais, laisses ça passera.
Mais le jeune homme ne l'entendait pas de cette oreille, il la repoussa gentiment :
- Il faut te soigner, tu es blessée !
- Mais non, c'est juste une malédiction. Ne t'inquiètes pas, un jour je t'expliquerai mais pas maintenant. Je ne m'en sens pas capable, s'il te plaît.
- Très bien.
- Et toi ? questionna Mancinia. A quoi tu pensais ?

Le sang. Sur ses vêtements, sur ses mains, sur son visage et sa mère hurlant :
- Pas devant Murtagh !
Et son père qui se levait pour obliger sa mère à se taire de la seule manière qu'il maîtrisait parfaitement : en la frappant. Puis, il la jeta hors de ses appartements. Il regarda son fils qui ne bougeait pas, recroquevillé dans son coin en espérant ce faire oublier.
- Il est temps que tu deviennes un homme, fils.
Il tira Murtagh et l'amena devant l'homme allongé sur le sol.
- C'est homme est un traître, Murtagh. Tu sais ce qu'on fait aux traîtres lorsqu'ils sont capturés ? On les punit. Cet homme va mourir. Et tu sais quoi ? C'est toi qui vas lui porter le coup de grâce.
L'homme était trop mauvais état pour pouvoir se défendre. Il ne put que regarder dans les yeux ce gamin de six - sept ans. Et ce qu'il vit le surprit. Il s'attendait à voir la peur, de l'appréhension et au lieu de ça, il vit un gamin souriant et fier de lui. Fier de tenir une épée entre ses mains, fier que son père lui parle comme un père devrait parler à son fils, fier que son père s'occupe de lui et lui apprenne quelque chose, peu importe que cette chose soit de tuer.


Tuer était devenu quelque chose de naturel pour lui, tuer pour assurer sa survie, pour assurer sa place parmi les plus puissants. Tuer pour gagner. Il n'y éprouvait plus aucune culpabilité, si jamais il en avait éprouvé un jour. Il se souvenait de cette réaction aberrante d'Eragon lorsqu'il avait décapité le marchand d'esclave. Tué où être tué était pour lui quelque d'inimaginable, en cela, il faisait un bien piètre Dragonnier, heureusement que les Elfes semblaient l'avoir changé. Eragon finirait pas comprendre qu'il n'y avait rien de criminel à tuer. C'était une nécessité et cela ne servait à rien de vouloir le cacher. Mancinia se rendit compte que cet homme que l'on disait beau comme les ténèbres et dangereux comme un serpent était en réalité un homme torturé.
- Mancinia, tu devrais te changer, tu ne crois pas ?
- Ouais, c'pas faux. Mais toi aussi, le sang ne nous va pas trop.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:36

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Mancinia était dans la salle de réception du palais pour célébrer son arrivée au sein de la cours de Galbatorix ainsi que l'intronisation de Murtagh à la cours en tant que Dragonnier, la réception était grandiose mais Mancinia trouvait tout cela superficielle et les hommes trop attirés par elle. Il est vrai qu'elle était d'une rare beauté, même si c'était une illusion. Les hommes de la cour avait reçu comme un choc sa venue et ne cessait de reluquer la jeune femme de haut en bas, s'attardant parfois sur ses formes généreuses. Son regard ce retourna vers un homme assit au fond de la salle. Ses yeux bleus - gris ne pouvaient plus ce détacher sa silhouette et cela l'agaçait, elle n'était pas un jouet.
"Arrête de me regarder, Murtagh."
Le jeune homme la regardait de temps à autre furtivement ainsi que les autres hommes, pratiquement tous ivres. Les seuls qui avaient réussit à ne pas sombrer dans l'ivresse tendaient au passage de Mancinia des mains avides qu'elle parvenait à éviter sans difficulté alors qu'elle ce dirigeait vers lui. Murtagh était debout quelque part dans un coin de la salle, seul. Ne préférant pas se mêler à cette foule idiote et sans aucune morale. Les femmes riaient bruyamment dans leur coin et les hommes préféraient se saouler ce soir. Où encore ceux capable de tenir debout dansaient. Le jeune homme porta à ses lèvres un gobelet de vin tout en fixant Mancinia au coin de l'oeil mais bien vite il détourna le regard. Soudainement, une poigne de fer le tira en avant, le forçant à faire quelques pas.
- Ohé ! dit - il sur un ton de protestation. Attendez mademoiselle, on va coopérer !
"Quelle poigne elle à cette nana ! Mais..."
- Ah, merci Murtagh ! Ils sont collants et j'en peux plus ! Marre de tous ces enfants gâtés de la noblesse ! Ce n'est pas mon truc de vivre ça, je préfère brandir mon épée et tué mille fois des Apôtres !
"Apôtres ? ..."
- ...On le saura qu'une princesse soldat c'est rare ! Je t'en prie, fait semblant d'être mon cavalier un moment. Alors, que fait - tu ? Tu me fixes depuis tout à l'heure.
- J'admire la vue.
Ce commentaire pût être interprété dans deux sens différent, Mancinia le regarda d'un air déçu.
- Si tu crois que tu es le premier à me faire ce genre d'allusions...
- C'est pas parce que je ne suis pas ivre, que je n'es pas le droit de te faire des compliments assez claires.
Murtagh fut ravi de constater qu'il avait une tête de plus qu'elle. La jeune femme préféra visiblement l'ignorer. Soudainement, un murmure s'éleva dans les airs quand un bruit de porcelaine se brisant sur le sol ce fit entendre. Une jeune servante s'excusa après d'un nombre mais ce dernier la gifla sans autre forme de procès, cette dernière vacilla sous le coup. Murtagh ne préférait pas s'en mêler mais il vit que Mancinia était vraiment en colère. La jeune femme serrait les dents et les poings dans sa robe. Murtagh en voyant ce regard incendiaire préféra prendre sa main et l'emmener à l'écart pour lui éviter des ennuis mais Mancinia se libéra facilement de son étreinte.
- Hey ! cria sa voix qui se répercuta en écho sur les murs. Vous là - bas !
Murtagh eut un sursaut et un éclat de peur brilla dans ses yeux, Mancinia venait de soulever ce noble inconnu par le col à quelques centimètres des dalles. La jeune servante, que Murtagh cru avoir déjà vu quelque part, était assise sur le sol en train de masser sa joue endolorie.
- Hum ! fit le noble, courroucé. Princesse Mancinia, je suis Samaël et je suis noble. Je vous prie de me lâcher.
- Fuck you, Samaël.
Mancinia l'avait dit sur un ton calme mais chargé d'ironie. La jeune femme avait un large sourire sur le visage puisque Samaël ne semblait pas comprendre son charabia. Samaël, de plus en plus rouge, tonna pour qui tous entendent :
- L'infériorité de votre sang s'est révélée à elle - même ! Si vous étiez noble vous me défendriez pour cette tâche irrécupérable plutôt que de défendre cette esclave !
Mancinia éclata de rire :
- Vous pensez que le fait d'être des nobles vous autorise à mépriser et à discriminer les autres ? Le bas peuple, c'est bien vous. Sinon, dites - moi ce qui fais de vous des nobles ?!
- Notre sang.
- Mauvaise réponse !
Mancinia dégaina le poignard caché dans sa botte, celui que lui avait offert Fye. La jeune femme retourna l'arme et entailla la joue de Samaël dont les goûtes de sang tâchèrent le sol puis Mancinia retourna l'arme de son côté, la lame se retourna en dessus de sa paume. Puis elle appuya avec la volonté de se blesser. Sa main mutilé dégoulinait de liquide.
- Nous avons le même sang, dit Mancinia d'une voix glaciale. Vous n'êtes pas un noble mais un déchet de l'humanité.
Derrière son dos, les femmes caquetaient et les hommes piaillaient de mécontentement. Puis, un applaudissement les fit tous taire. Galbatorix avait un sourire sadique sur le visage.
- Hé bien, quelle poigne, général Mancinia. Mais je vous prierai de le relâcher.
- A vos ordres, mon Seigneur.
La jeune femme le lâcha et Samaël manqua de tomber à la renverse. Galbatorix avait un sourire qui lui prenait la moitié du visage :
- Dame Mancinia, puis - je vous parlé ?
- Bien sûr, Majesté.
Murtagh regarda la jeune femme s'éloigner avec un peu d'appréhension. Les deux personnes sortirent sur la terrasse, les étoiles étant leur lumière pour les éclairer, le Roi et la guerrière semblait plus complice qu'au premier coup d'oeil. Mancinia soupira.
- Tu as l'air en forme, Mancinia, dit Galbatorix.
- Vous pouvez me dire ce que vous fichez ici ? Je vous croyais en train de repousser...
Mais il ne la laissa pas finir sa phrase qu'il posa un doigt sur sa bouche. Mancinia fronça les sourcils préférant l'écouter pour ne pas trop prolonger cette conversation dans cet endroit si peu protéger.
- Arianna veut te tuer mais je ne t'apprends rien. Ces armées sont en train d'avancer par ici et mes pouvoirs sont trop faibles pour les repousser, alors que dois - je faire, ô Guerrièra ?
Mancinia sourit :
- Un projet insensé qui aura des conséquences catastrophiques pour tout le monde en Alagaësia s'il va de travers.
Mancinia tourna les talons sous le regard ébahi du Roi. Voyant sa silhouette partir et se fondre dans la masse compact des invités :
- Mancinia, tu ne te rends pas compte. Si tu le libères, ce pays et les tiens ne seront plus que poussière dans le néant...
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:38

Chapitre 4 : Le Guerrier Noir

Murtagh regardait Mancinia revenir vers lui d'un pas étrangement assuré. Le vent faisait danser les mèches de son chignon, vu sous cet angle, la jeune femme semblait bien mystérieuse et hors d'atteinte pour le commun des mortels. Des rumeurs disaient qu'elle était âgé de seize ans mais elle - même s'était contre dite en disant qu'elle dépassait la vingtaine. Murtagh croyait ses paroles plus que ses racontars. Mancinia était à présent à sa hauteur et le fixait d'un regard mielleux, le jeune homme déglutit :
- Dis, commença - t - il. Tantôt...Tu as parlé d'Apôtres, c'est quoi ?
Mancinia fronça les sourcils, Murtagh secoua la tête :
- Si tu ne veux pas en parler, fait comme tu le sens.
Mancinia prit sa manche et posa sa tête contre son torse, Murtagh leva sa tête vers le lustre de cristal attaché au plafond comme si il rêvait :
- Merci, souffla Mancinia. Je te promets de t'expliquer.
- Mais non, ne te force pas si tu ne veux pas en discuter.
Murtagh baissa son regard attendri vers elle et passa une main dans ses cheveux pour la serrer contre lui. Mancinia eut le coeur qui se compressa. Qu'est - ce qui lui arrivait ? Cette sensation dans le dos, cette douleur plus précisément. Mancinia jeta un coup d'oeil par dessus l'épaule de Murtagh et vit le Roi hocher doucement la tête en sa direction. Mancinia ferma les yeux : L'heure était venue. Le Dragonnier sentit la jeune femme déglutir et flancher dans ses bras. Mais personne hormis le Roi le remarquèrent puisqu'ils étaient plus scandalisés qu'autre chose par l'attitude de la Princesse qui faisait partit dorénavant de leur sujet de discutions favori. Murtagh regarda Mancinia dont le visage semblait en proie à une douleur terrible.
- Ca ne vas pas ? demanda le jeune homme précipitamment.
- Je...
Mancinia se pencha un peu plus, deux douleurs diamétralement opposées de leur contenu, de leurs significations et de leur origine traversaient la jeune femme comme des poignards. Son alliance, elle l'avait laissé à Fye le jour de son départ parce que les chances qu'elle parte de cette capitale sont très maigres. En faite, Mancinia comprenait que Galbatorix n'est pas assez de puissance pour les repousser, ça faisait cent ans qu'ils le faisaient avec ses barrières, mais aujourd'hui, il avait dépassé ses limites et Mancinia n'avait de véritables raisons de rester dans ce bas monde. Le Roi s'approcha d'elle :
- Vous n'avez pas l'air en grande forme, remarqua - t - il avec sarcasme. Murtagh, raccompagne là dans sa chambre et veille à ce qu'elle y reste.
- Très bien, Majesté, s'exécuta Murtagh.
Il soutenu Mancinia et l'aida à ce remettre convenablement droite. Galbatorix la fixait d'un oeil critique, que cela pouvait l'agaçer ! Puis, il approcha sa bouche de son oreille :
- Allons, Dame Mancinia. Je sais bien que vous possédez un dragon.
"Enfoiré...", pensa la jeune femme.
Galbatorix lui posa la main sur l'épaule. Un flot glacé parcourut le dos de Mancinia, scellant sa douleur dans le dos mais pas celle qui lui déchirait le ventre.
______________________

En Alagaësia, il y a l'eau courante dans les grandes villes seulement. Des tuyaux de terre cuite ont étés disposés dans le sol. Il y a également des espèces de robinets servant à arrêter ou à faire couler l'eau. Malheureusement, seule l'eau froide est disponible. Si ont désire de l'eau chaude, il faut se débrouiller soit même. Mais Mancinia était dans le palais, le sol était capable de réchauffer l'eau la plus froide, Murtagh venait de la quitter mais elle n'osait pas se déshabiller dans la salle de bain de son ami. Mais elle ravala sa fierté, elle ne devait pas avoir honte, elle ne trahirait rien ni personne. Mancinia défit les lacets de son corset et enleva sa jupe. Dormir habiller lui arrivait de temps en temps mais c'était quand même une bonne nuit pour avoir mal dormi dans un lit...Le seul hic, c'est que ce n'était pas le sien, mais bon. Mancinia était toute nue mais hésita néanmoins à entrer dans le bain tiède, néanmoins elle se força un peu. Dans l'eau, la jeune femme se sentit apaisée puis un peu comme par gêne, elle posa une main sur son ventre et commença à le caresser avec son pousse, dans ce moment unique Mancinia entonna une chanson dans une langue qu'elle seule connaissait :

Ardneiv el spmet,
Uo el uaetab arelovne's.
Ruop revuorter sel serret seudrep,
Seehcac ua niatniol.
Saim erglam am,
ennob eetnolov.

Setaitraps, srueluoc son snossih.


Murtagh sourit en entendant la douce mélodie s'élever dans la pièce, mais aussi très étonner. Mancinia parlait encore une autre langue, combien en connaissait - elle ? Son sourire s'effaça pour laisser place à un air triste et accablé. Les minutes s'écoulèrent tandis que lui restait à la fenêtre, contemplant l'extérieur. Puis, le jeune homme entendit des pas précipités à l'extérieur de la pièce. Ensuite il sursauta quand ont frappa violement à la porte. Les coups étaient forts et irréguliers comme si c'était une question de vie ou de mort, la porte tremblait sous les chocs portés sans doute par une armure assez massive. Murtagh redescendit sur terre pour aller ouvrir d'un pas chancelant, Mancinia ne semblait pas entendre à en juger par la poursuite de son chant. Murtagh hésita à ouvrir mais que pourrait - il lui arriver de pire ? Il s'entreprit de tourner le verrou et la porte s'ouvrit dans un grincement sinistre. Murtagh eut un air débile en voyant l'homme qui se dessinait devant lui, dès que ce dernier fit un pas, Le jeune Dragonnier recula précipitamment pour le laisser entrer dans ses appartements. L'homme était assez grand, deux ou trois têtes de plus que le jeune homme. Son armure était assez étrange, il n'y avait que les bottes, les jambières et la cuirasse enveloppée par une cape de feutrine noire. Il portait un simple pantalon de cuir et aucun casque, étrange pour un guerrier. L'inconnu était également plus musclé que Murtagh, vraiment plus. Le bras gauche de cet inconnu n'existait plus, remplacer par une prothèse forgée en acier, sa force devait être plus grande que la plupart des guerriers. Une arme ? Murtagh ne la vit pas tout de suite. Mais cette lame bien trop grande pour être considéré comme une épée. Trop grande. Trop lourde. Et même trop grossière. Tout bien considérer, c'était un gros morceau d'acier...L'acier de cette arme pouvait sans aucun doute entré dans une armure comme si c'était du beurre. L'épée était aussi apaise que sa main et aussi grande que lui. Au niveau physique, l'homme avait des cheveux noirs de jais en bataille, un oeil unique était d'une couleur étrangement foncé même si il semblait brun. Son visage était couturé de cicatrices anciennes ou récentes. L'inconnu regarda Murtagh qui continuait de le fixer étrangement :
- ...T'aurais pas vu Mancinia ? questionna - t - il d'une voix grave. Le vieux croûton m'a dit que j'l'à trouverais ici.
- Heu..., commença Murtagh. Le Roi ? Oui, euh...Elle prend un bain...Ca me fait pensé qu'elle à pas de vêtements de rechange.
- C'm'étonnes un peu d'elle, marmonna l'homme. Mais j'm'en fous de ses envies...
Murtagh rougit rapidement, gêné :
- Mais ça va pas ?!
Mais l'inconnu, qui ne s'était d'ailleurs pas présenter, s'avança plus dans la pièce. La chanson s'était arrêtée. L'homme se dirigea vers la porte de la salle de bain, Murtagh voulu l'interpeller mais dans son élan il remarqua une marque dans son cou qui l'intrigua. Une sorte de rune qu'il n'avait encore jamais vu mais il n'arrivait même pas à le décrire. Premièrement, une ligne passait dans le centre de cette marque, de haut en bas. Ensuite, ont aurait dit que c'était deux serpents qui l'entourait...C'était difficile à dire.
- Vous..., commença Murtagh.
L'inconnu posa sa main sur la clinche de la porte, prêt à l'ouvrir mais Murtagh retenu son bras à la grande stupéfaction de l'homme :
- Ca va pas ? s'exclama - t - il. Vous pourriez au moins frapper avant d'entrer !
L'homme sourit en releva la tête vers la porte, tandis qu'il recula il poussa Murtagh en avant, ce dernier trébucha en arrière. Un déclic attira son attention, ensuite la porte s'ouvrit promptement. Le jeune Dragonnier sentit une main gracile se posa son épaule puis une poigne ferme se referma sur la garde de son épée, Zar'roc, l'épée hérité de son père et qu'il avait reprise à son jeune frère. Murtagh tomba au sol, retenu par ses deux mains et détourna le regard vers Mancinia et cet inconnu. L'inconnu avait tourné légèrement et se protégeait avec la garde de sa propre arme qui faisait sa taille, la lame rouge de Zar'roc était en train d'essayer de le transpercer pour le blesser. Murtagh déglutit en voyant Mancinia, elle portait une simple serviette qui cachait son haut jusqu'au cuisses mais dans cette position, le jeune homme pouvait voir ses courbes de font en comble.
- Mancinia...Tu es..., commença Murtagh en tournant la tête pour éviter de la regarder.
- Toujours aussi réactive, dit l'homme avec un large sourire.
- Guts, souffla Mancinia. Je suis ravie de te revoir.
Mancinia retira son arme et les deux personnes se regardèrent dans les yeux.
- On sait vu y'a à peine deux semaines...
- Bah...Un peu de nostalgie quand même ?
- Pfff...M'en tape, dit - il en tournant sa tête vers la droite.
- Hum...Tiens où est Puck ?
- 'En tape d'toute manière.
Mancinia ferma les yeux et respira un grand coup.
- Je te remercie d'être venu.
La jeune femme sentit comme une cape lui être jetée sur la tête, Murtagh n'osait pas la regarder mais essayait de la couvrir :
- Mancinia, rhabille - toi, enfin !
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:38

"Je peux savoir se qui te met dans cette état ?"
Murtagh sursauta quand il reconnu cette voix grave mais si familière à son esprit :
"Thorn !"
"Oui, je suis censé me nommer ainsi tu te souviens ?"
"Je suis terriblement désolé...Je ne sais pas quoi te dire..."
"Bah, ce n'est rien. Tu étais occupé tout comme moi...Enfin non, moi je n'ai rien à faire...Mais bon, a quoi tu penses là ? Tu souris très bêtement !"
"Comment tu peux le savoir ?"
"Parce que je suis devants toi, imbécile."
"Allons bon..."
Murtagh conservera son air débile pendant un bon moment tandis que Mancinia regardait de haut en bas et de gauche à droite ce dragon rouge vermeil. Mancinia n'avait jamais vu un dragon aussi pourpre ! Il était impressionnant et magnifique à la fin, grand et gros également.
"Je suis Thorn", lança la voix grave du dragon dans ces oreilles.
- Tu es beau. Tu n'as pas la même beauté que mon ami dragon mais tu as ton charme propre.
- Thorn, enfin ! s'exclama Murtagh.
- Qu'est - ce qu'il dit ? questionna Mancinia. J'ai dis quelque chose qui fallait pas ?
Murtagh secoua la tête :
- C'est lui qui dit des choses pas nettes !
En réponse à cela, le dragon grogna et un filet de fumée sortit de ses narines :
- Il dit..., commença Murtagh avec gêne. Il dit...
Mancinia cligna des yeux :
- Il dit... ? l'encouragea la jeune femme.
Mais ce fût Thorn qui prit l'initiative, normalement, les dragons ne peuvent communiquer avec d'autres personnes qu'après plusieurs mois mais il semblait essayer de faire des efforts pour agaçer son Dragonnier.
"J'ai dis : "Elle tu es très belle pour une fille et que s'est un heureux hasard qu'il soit tomber sur toi si il songe à ce marier". C'est tout."
- Thorn ! dit Murtagh, rouge.
"Tu me hérisses les écailles !"
- Mais arrête !
"Allons bon !"
Mancinia explosa de rire dans son coin. Voir une scène de ménage entre deux personnes si fortement lié la faisait rire. Murtagh grogna et Thorn semblait la suivre même si son rire ressemblait à des cailloux broyer. Mancinia essaya de se reprendre petit à petit :
- Ahem...Non, ne t'inquiètes pas...Je ne te le prendrais pas.
"Hum...Tiens !"
- Quoi ? demandèrent les deux jeunes gens.
"Non rien, j'ai cru sentir une...
Murtagh tendis son bras et rattrapa Mancinia qui chavira, puis en écartant légèrement la main, le Dragonnier vit que la jeune femme saignait comme la nuit dernière.
- Encore ? dit - il.
Mais Mancinia se redressa en le repoussant.
- Ce n'est rien !
- Mais... !
"Murtagh, laisses - là..."
"Mais...Thorn, elle saigne ! Il faut la soigner... !"
"Je pense que c'est inutile...Tu vois du sang couler sur elle maintenant ?"
Le jeune homme regarda Mancinia dont l'armure avait retrouvé sa normalité.
"Cette fille est vraiment trop bizarre...", pensa la jeune homme.
Puis, il sentit une présence derrière lui. Deux doigts se saisirent de son oreille pour la tirer fortement vers le haut :
- Aïe !
Murtagh constata qu'il s'agissait de Guts, visiblement en train de les chercher, avait - il tout entendu ?! Le guerrier regarda froidement Mancinia avant de parler :
- T'es pas à l'entraînement ? J'vais pas me farcir ces incapables.
Guts jeta un coup d'oeil à Murtagh :
- J'veux bien m'occuper de lui.
- Il n'est pas à prendre, ordre du Roi.
- 'Chier la rasmotte...
Mancinia sourit tandis que Guts lâchait Murtagh tout en tournant les talons. Mancinia lui tapa sa main sur l'épaule en faisant un clin d'oeil à Thorn avant de suivre son vieil ami.
- Alors tu viens ? demanda - t - elle au jeune homme.
Murtagh hocha la tête : il n'avait pas trop le choix. Thorn se replia en boule pour piquer un petit somme dans son enclot humide. Mancinia rattrapa Guts pour discuter avec lui et Murtagh préféra les suivre avec un peu de retrait même si des bribes de leur conversation lui tapaient les oreilles. Les trois jeunes gens firent les tours des murailles ouest pour se rendre dans l'arène d'entraînement des trois cents hommes, jeunes et incapables, qui gardait la citadelle et ses alentours, le gros de l'armée ayant fait marche vers le Surda pour combattre les Rebelles.
- Je vois ce que tu veux dire, dit Mancinia à Guts.
- Incapable..., marmonna le guerrier noir.
- Ca me rappelle Léonidas, pas toi ?
- A quelle bataille ?
- Ben...Avec les Thermopyles...
- M'ouais.
Les trois cents hommes étaient tous alignés en trois rangés mal formés et avec leur lance mal tenue...Murtagh pensa à l'arme de Guts et se dit que c'était pitoyable quand même pour des soldats formés de ne pas savoir manier une lance ! Ce n'était pourtant pas si difficile de la tenir droite quand même.
- Bon ben..., commença Mancinia, puis en haussant la voix. Soldats ! Le Roi m'a chargé de vous formé et c'est ce que je vais faire...Moi c'est Mancinia, et mon pote là, c'est Guts. Pas de questions ? Bon...
Mais Murtagh entendit des chuchotements : "Quoi, une femme ?", "Nous sommes tombés bien bas", "Punaise, c'est quoi ce monstre à côté d'elle ?", "Vachement mignonne". Mancinia détourna la tête :
- Ca l'énerve, dit - elle à Murtagh en parlant de Guts.
Tous les murmures cessèrent quand Guts fit un pas pour les calmer. Tous arrivèrent à se tenir droit près ça.
- C'est pas parce que je suis une femme que je ne sais pas me battre, Guts, avec moi.
- 'Tain...Tu m'fais chier.
- Ouais, cinquante combats et toujours match nul !
Mancinia fit rapidement circuler les soldats du Roi avant de prendre place au centre du terrain. Levant lentement son arme tandis que Guts posa sa main derrière son cou, sur la garde de son gros tas de ferraille. Le vent soufflait en soulevant des fines particules de terre. C'était si calme. Puis, Mancinia bondit dans les airs tel un faucon sous les yeux ébahis des soldats qui formèrent des ronds avec leurs bouches : "Oooh !".
"N'importe quoi...", pensa Murtagh aux sujets des recrues.
Guts dégaina son arme pour retenir l'attaque de Mancinia la poussant à reculer, le guerrier et la guerrière ne retenait pas leurs coups ! L'épée d'un soldat normal aurait pût céder sous les chocs que lui portèrent la lame de Guts, mais celle de Mancinia semblait résister. Dans un enchaînement de coups d'épées, d'étincelles, de jeu de pieds et de bras, au bout d'une demi - heure en fait. Mancinia posa un genou à terre, les soldats murmurèrent de nouveau mais Murtagh vit le regard et le visage du guerrier noir : il était surpris et un peu hésitant, de la pitié ? Non. Ce dernier allait poser son épée sur son cou pour mettre sa défaite au bout. Mais la jeune femme fit à peu prêt comme ce matin. Guts s'approcha d'elle pour abattre son épée mais Mancinia fit une bond sur le côté, attrapa son épée. Guts tourna en déplaçant son arme massive prête à la couper en deux, la jeune femme sauta et fit une pirouette. Guts resta déconcerté, Mancinia posa une main sur son épaule pour retomber sur ses deux jambes en arrière, mais quand Guts tourna la tête, il vit la l'arme se placer à côté de lui, devant ses yeux qui se reflétait sur la lame. Si cela avait été un vrai combat, elle l'aurait tué. Mancinia retomba sur ses pieds, à genoux et regarda son ami en souriant :
- J'ai gagné pour la première fois.
Le vent souffla. Guts se retourna et rengaina son épée. Des exclamations fusèrent pour la général qui se releva difficilement. Les deux amis se défiant du regard avec une expression arrogante. Mancinia s'approcha de Guts :
- La prochaine fois, tu le bâteras.
Exclamations, Murtagh resta impressionner, lui - même ne savait pas ce battre comme ça. Guts sourit d'un air peu habituer à Mancinia avant de prendre une nouvelle tête stupéfaite. Il tendit la main et rattrapa le bras de Mancinia qui partait en arrière. La jeune femme s'était évanouie debout. Guts leva la tête. Il venait d'en trouver un autre.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:38

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Deux épées s'entrechoquèrent violemment. La lame de Murtagh heurta de nouveau celle de Tornac, qui partit d'un grand éclat de rire. Son élève avait progressé à une vitesse hallucinante, comme aucun des autres qu'il avait eut l'occasion d'avoir. Et contrairement aux idées de Galbatorix, Murtagh était devenu un prodige en escrime. Et il était devenu aussi...Remarquablement beau. Il venait d'avoir tout juste dix - huit ans, un âge idéal pour le mariage. Après une longue bataille amicale, Tornac lui intimida l'ordre de cesser le combat.
- Tu es vraiment incroyable, Murtagh ! Jamais personne n'a put progresser aussi vite que toi ! Je ne sais pas comment tu t'y prends mais...
Le jeune homme sourit :
- Je ne le sais pas vraiment non plus.
Avec un nouveau sourire, il haussa les épaules avant de rengainer son épée et de se pencher pour prendre sa longue cape dont il ne se séparait plus depuis le début du long hiver. Le jeune homme leva la tête pour regarder les nuages noirs chargé de pluie. Un vent glacé ne tarda pas à le faire frissonner sous l'oeil amusé de Tornac, qui était complètement insensible au froid. Quoique leur entraînement l'ait réchauffé, le jeune homme commença à trembler.
- Tu deviens un glaçon ?
Murtagh ne lui répondit pas un grognement agacé mais néanmoins amusé. Puis il se dirigea vers Tornac, le cheval cette fois.
- Des fois, commença son maître avec un faux air énervé. J'ai l'impression que tu l'aimes plus que moi.
Murtagh éclata de rire :
- C'est vrai qu'il a un avantage par rapport à vous... !
- Ah oui ? dit Tornac en levant un sourcil. Lequel ?
- Il ne me demandes pas sans arrête de me trouver une fille...
- Ben quoi ? C'est vrai ! Elles sont toutes à tes pieds, tu n'as qu'à claquer des doigts.
Murtagh soupira longuement.
- J'ai autre chose en tête...Et puis, toutes ces filles sont beaucoup trop superficielles...Elles ne pensent qu'à être la plus belle et prendre pour homme un bon partit non pas par amour mais par profit...Alors que franchement elle sont...Comment dire ? ...Euh...Enfin...
- Trop moches ?
- C'est un peu pousser mais ce sont mes pensés.
Tornac soupira longuement à son tour :
- Tu vas finir comme moi...Vieux, moche et sans enfants. Seul quoi !
- Être père ? ...Moi ? ...Impossible.
Tornac le regarda avec un air étrange, comme si il avait été foudroyé. Il s'approcha de Murtagh et lui abattit son poing sur sa tête :
- Je croyais t'avoir appris que tu étais un homme bien ! Pas un abrutit profond !!
- Mais...
Tornac et lui ne rajoutèrent rien à leur discussion puis rentrèrent au palais avant qu'un orage n'éclate. Murtagh voulu rentrer dans ses appartements mais il devait passer devant la salle du trône avant, cette fois - ci, le Roi apostropha le jeune homme.
- Que puis - je faire pour vous, Sire ?
Le Roi eut un petit rire :
- Rien. Mais ce soir, tu es mon incité. Tu dîneras avec moi, soit prêt.
Murtagh s'inclina, cela ne lui plaisait pas du tout mais ce n'était pas si il avait vraiment le choix. Tout en ruminant dans ses pensées, il regagna sa chambre, un goût amer dans la bouche. Soupirant, il détacha de son côté son épée qu'il jeta sans ménagement sur son lit. Puis, il s'y assit lui - même, pensif. L'instant d'après, il se changea puisque ces vêtements n'étaient pas convenable pour le souper. Il ferma brièvement les yeux, le crâne remplit de pensées incohérentes. Quand il les rouvrit, ce ne fût que de longues et interminables minutes plus tard. Murtagh jeta un bref coup d'oeil autour de lui et sursauta quand quelqu'un frappa à sa porte. Tornac.
- C'est l'heure.
- Déjà ?
Il avait dû fermer les yeux plus longtemps qu'il ne le croyait. Chancelant, il se leva et sortit à la suite de son ami et maître. Tornac conduisit Murtagh auprès du Roi, puis il le quitta, non sans un mauvais pressentiment. Cela ne lui plaisait pas plus qu'au jeune homme, mais il devait s'en accoutumer. Il décida de sortir prendre l'air et attendre. Ce ne fût que de longues heures plus tard que Tornac vit une silhouette émerger de l'ombre, Murtagh.
- Alors, que voulait - il ?
Il ne lui répondit rien. Mais il avait l'air ravi ainsi qu'un grand sourire sur le visage. Finalement, il se décida à tout lui raconter. Murtagh débuta son récit en expliquant comment le Roi s'était tût tout au long du repas, avec un regard effrayant, comment Galbatorix avait prit la parole à la fin. Comment il lui décrit sa vision de l'Empire : les villes, la fin des Urgals, l'immensité du futur territoire, la paix, la sécurité et...Le rétablissement des Dragonniers. Pendant des heures, Murtagh l'avait écouté en brûlant de connaître la suite. Pour terminer, il lui dit que le Roi lui avait demandé de la servir pendant qu'il travaillait à l'avènement de ce paradis. Le visage de Tornac prit une expression sombre :
- Tu as accepté ?
- Je...Oui. Bien sûr que j'ai accepter !
Tornac marmonna un juron, puis, visiblement énervé, tourna les talons et laissa son disciple seul. Complètement ébahit par la réaction de son amie. Il était vraisemblablement choqué, ne comprenant pas sa réaction. Il renversa la tête en arrière et jura en s'apercevant que le mur était un peu plus près que prévu. Il se releva en se frottant douloureusement le crâne. Baillant, il rejoignit sa chambre et à peine couché sur son lit, le jeune homme s'endormit avec un léger sourire.
______________________

Le médecin sortit alors de la pièce. Il était trapu et légèrement courbé, les cheveux grisonnants et des lunettes reposait sur son nez gras alors que ses yeux étaient légèrement entrouverts.
- Dame Mancinia à quelques problèmes de digestion, ne vous en inquiéter pas. Cependant...
- Oui ?
L'homme entrouvrit son oeil :
- Hum...Non, inutile que je vous en parle. Elle sait.
Il passa à côté de Murtagh avec un pas lent sans ajouter un mot. Le jeune homme se rendait compte. Aussi, il tapa son poing contre le mur de pierre. Sa colère s'apaisa cependant bien vite et il frappa à la porte de Mancinia avant d'entrer. La jeune femme était assise sur le bord de son lit et semblait ne pas avoir apprécier la visite du médecin.
- Mancinia, tu es malade ? questionna Murtagh en sachant déjà la réponse.
- Non, dit - elle.
Murtagh la jugea d'un oeil critique quand le silence s'ensuivit, puis il soupira :
- C'est bien ce qui me semblait...
- Quoi donc ?
Murtagh lui jeta un regard déçu tout en étant furieux :
- Pourquoi m'as - tu cachée que tu étais enceinte ?
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:39

Chapitre 5 : Un geste pour un autre

Urû'baen, capitale de l'Alagaësia : une ville fascinante et merveilleuse, une capitale mouvante et animée. Du moins, c'était ainsi que devait la voir beaucoup de gens, petits paysans ou grands seigneurs descendus de leurs campagnes lointaines. Pour le jeune homme qui en parcourait les rues si tôt le matin, elle n'était pas exactement le joyau de l'Empire et bien peu la voyait sous son véritable jour : une ville parcourue d'innombrables querelles intestines, de voleurs et de mendiants, d'espions et de gens prêts à tout pour faire des affaires, se faire une réputation, voire les deux à la fois. Une ville qui, tout comme ses habitants, ne reflétaient pas vraiment ce qu'elle était à l'intérieur. Comment un écrin d'une telle splendeur pouvait - il contenir une pierre aussi laide ? Cela défiait l'imagination. Murtagh était né dans cette ville, il y avait grandi et l'avait très rarement quitté, sauf pour lors de sa fuite ou lorsque par un brutal coup du sort, il avait était appelé à devenir Dragonnier. Il connaissait les ruelles comme sa poche, les moindres venelles, les plus bas quartiers. Seuls les visages changeaient, mais la pierre, elle, demeurait froide et impassible comme au jour de sa création. Le pâle soleil qui émergeait derrière les nuages fit relever les yeux au jeune homme qui marchait jusque là la tête basse, rentrée dans les épaules pour se protéger du vent glacé qui soufflait sans discontinuer. Le printemps arrivait et semblait être particulièrement en désaccord avec l'humeur mélancolique du jeune homme. Pourquoi, d'ailleurs tant de mélancolie ? Alors que d'habitude, Murtagh était toujours d'humeur joyeuse malgré les circonstances ? A cette question, une seule réponse : l'alcool. Bon, d'accord, il n'aurait jamais du reprendre de ce pichet de bière. C'était également une très mauvaise idée d'en redemander un deuxième, il devait en convenir. Sans oublier que le troisième pichet n'aurait jamais du voir sa vie écourtée de manière aussi brutale. Bref, c'est avec une sévère gueule de bois, assortie d'un splendide bleu au niveau de la mâchoire, que le jeune Dragonnier arpentait les rues. Il avait besoin d'une nouvelle paire de bottes et il connaissait un marchand qui lui fabriquerait de véritables joyaux de cuirs. Murtagh savait qu'il n'avait qu'à se rendre chez un cordonnier au service de l'armée, mais disons qu'il préférait se rendre de lui - même chez les artisans du coin. Enfin, d'habitude il préférait, car pour l'instant il n'avait franchement pas la tête à ça : il avait mal au crâne. Le jeune homme s'arrêta près d'un étal ou un artisan commençait à exposer divers pains et autres pâtisseries savoureuses. Bien sur, il était presque l'heure de l'ouverture du marché et si les badauds ne s'y pressaient pas encore, cela n'allait plus tarder. Le Dragonnier jura dans sa barbe comme le dit si bien l'expression : il devrait prendre un autre itinéraire pour retourner au palais. Murtagh hésita, il s'en voulait vraiment : avoir claquer la porte au nez de Mancinia en vue de sa réponse positive...Franchement quel crétin ! Le simple "oui" l'avait mit hors de lui, non pas parce qu'elle ne lui avait pas dit, mais parce qu'il avait été trop stupide pour ne pas l'avoir vu avant le bal ! Le voyage qu'ils avaient fait d'Ecerg à Urû'baen avait du grandement l'épuisée et pourtant, c'était - elle plainte une seule fois ? Ce qui l'avait mit hors de lui était sa propre honte, et sa cause ? Il ne le savait pas vraiment. Comme si il était lié à elle d'une quelconque manière...En y repensant, qu'est - ce que les Apôtres ? Et pourquoi diable avait - elle saigner deux fois sans qu'aucunes marques ne se fasse voir sur son corps ? Le médecin qui était venu la voir la veille ne l'avait même pas mentionné. Une malédiction ? Lancé par qui et pourquoi ? Mancinia était un mystère. Autant sur ses origines que ses choses qui ce passait autour d'elle. Avait - il rêvé quand il l'avait quitté ? Avait - il rêver cette chose informe ? Oui. Sans doute. Fort pensif, le jeune homme entra dans le magasin et commanda un petit pain et quelques pâtisseries, tendit l'argent au gamin qui devait servir de commis boulanger et repartit d'un bon pas, tout en songeant de nouveau à la jeune femme, seule dans cette ville inconnue, enfin pas vraiment, mais Guts n'était pas le genre d'homme à aimer les faibles, quoique, il regardait Mancinia avec prévenance mais également...De la haine, de la colère ou de la peur ? Un de ses trois sentiments où peut - être bien tous. En ce moment, tout le monde était fatigué voir sur les nerfs, le Roi même. D'habitude sur les dents pour l'empêcher de sortir de la ville, il préférait l'épuiser dans des entraînements et dans les missions...Qu'il semblait avoir oublié...Bon...Tant mieux en fait. Une fois de plus, les pensées du Dragonnier dérivèrent librement, sans que personne ne vienne les interrompes. Il faut dire que Thorn, le dragon rouge qui partageait habituellement les pensées de son compagnon humain, avait décidé de s'octroyer un nouveau repos bien mérité après quelques jours d'ennui. Murtagh sentait sa présence, endormie, dans un coin de son esprit, présence calme qui comme toujours, avait le don de le rassurer et de l'apaiser. En fait, si ce n'était ce fichu mal de crâne, tout irait pour le mieux dans le meilleurs des mondes. Certes, il aurait sans doute pût trouver une formule en ancien langage pour faire disparaître ce désagrément. Mais d'un autre côté, Murtagh avait conscience qu'il n'aurait pas dû boire, et s'infligeait lui - même cette punition. Du moins, c'est ce qu'il s'efforçait de croire, car il se doutait de ne pas pouvoir user de ses pouvoirs quand il se sentait aussi mal. Si jamais il essayait ou bien en parlait à quelqu'un qui révélerait l'information...Obligatoirement, on remonterait à l'altercation dans le bar et ça risquait de chauffer pour son matricule. Bon, d'accord, il était un peu coupable. Voire beaucoup en fait, mais il ne servait à rien de s'en vouloir, non ? Le mal était fait. Pour le pauvre homme comme pour Mancinia. Quoi qu'il en soit, Murtagh préférait que l'affaire ne s'ébruite pas dans certaines oreilles, telles celles de son roi ou même celles de la jeune femme. D'ailleurs, il avait mal agit envers elle. Ne l'avait - elle pas toujours soutenue alors que lui...Il lui avait simplement claqué la porte au nez. Mais ont dirait que ses pensées le poursuivaient car il aperçut la dite jeune femme, il avait reconnu ses longs cheveux bruns.
- Mancinia ! cria Murtagh.
Mais la jeune femme ne sembla guère l'entendre et tourna furtivement, son panier à la main, dans une rue adjacente. Murtagh resta un peu sidérer mais préféra se rendre à l'évidence : il n'avait que ce qu'il méritait.
"Allons la retrouver au palais".
Un éclat vert. Ce serait - il tromper ?

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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:39

Mancinia était allongée sur son lit et n'avait pas daigner se lever de toute la journée. La chaleur de ses draps n'arrivait pas à combler la présence d'une certaine personne. Mais un timide "toc" la sortit de sa rêverie :
- Entez ! dit - elle en espérant que ce soit Murtagh.
Ce fût lui, avec un air désolé affiché sur son visage, il avait l'air d'un enfant prit en faute. Mancinia constata avec surprise que le jeune homme se tenait là, chancelant. Elle lui sourit timidement et elle remarqua avec effarement qu'il ne semblait pas en excellente santé. Elle eut subitement honte de se trouver ainsi en sa présence. En effet ses cheveux en broussaille lui donnaient un air sauvage, de longues cernes s'étalaient sous ses yeux lui donnant un air de mort - vivant. La jeune femme regarda de plus près et remarqua alors l'air égaré de son interlocuteur et l'énorme effort fourni par celui - ci pour cacher son ivresse. Inquiète et étonné de le trouver dans cet état elle se redressa pour se lever, dans sa robe de chambre longue et noire :
- Mais Murtagh tu as bu ?! Non mais regarde - toi !
Consterné elle lui lança un regard de reproche, mais tinté d'une certaine compassion. La jeune femme lui attrapa le bras, le forçant à s'asseoir sur son lit en lui souriant avec bienveillance, bien qu'en son fort intérieur une sombre inquiétude la ravagée. Qu'est - ce qui avait bien pu le mettre dans cet état ?
- Ca ne vas pas ? demanda - t - elle. Tu es partit comme ça...
- Je suis désolé...
- Mais...Pourquoi tu pleures ?!
- Je...Je n'ai pas songer un instant à ce que tu pouvais ressentir...Même dans ton état...Tu es seule ici...Loin de ton pays, de tes amis et de l'homme que tu aimes...Qui plus est...Tu aimerai sans doute être près de lui vu ce que tu attends.
Le visage de Mancinia se fit sombre :
- C'est vrai...Je suis loin de mon pays, mais la terre n'est rien. Mes amis vont bien et ils ne me manque pas tant que ça...Quand à l'homme que j'aime...
Silence lourd.
- Il est tout le temps avec moi puisque le vent transporte ses cendres.
Murtagh releva la tête, les yeux écarquiller.
- Quoi ?
- ...Il est mort. Mon mari est mort.
Murtagh fut foudroyé par la nouvelle. Comme si ont était venu lui annoncer la mort d'un proche. Mancinia soupira tandis que Murtagh porta son bras sur ses yeux pour sécher ses larmes :
- Tu ne pouvais pas le savoir, j'ai passé le stade de pleurer parce que j'ai quelqu'un en moi à protéger. Son enfant et le mien. Tu comprends ?
Murtagh hocha la tête avant de s'excusez de nouveau. Mariée, elle était mariée ! C'est une joie de l'apprendre, mais malheureusement, Mancinia était plus veuve que jeune mariée. Vu son âge, les deux amants n'avaient sans doute pas vécu pleinement leur amour.
- Tu...Je...
- Je suis seule peut - être, dit - elle en le prenant dans tes bras. Mais tu es là, Fye, Seth, Guts aussi. Je vais bien...Dis - moi, tu aimes te faire câliner toi !
Murtagh se dégagea de son étreinte avec gêne :
- Mais arrête !
- Ha ha ha ! Regarde, ça marche...Tu ne pleures pas. Tu sais ce que je veux ? Que tu souries !
Murtagh fut un léger sourire avant de la suivre dans sa plaisanterie, mais dans un mouvement complètement stupide, le jeune homme déclancha en lui une furieuse envie de vomir qu'il retint à grand peine. Inutile d'aggraver la situation, non ? Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas cacher bien longtemps qu'il n'était pas dans son état normal, et même si son bleu était presque invisible dans la lumière encore chiche de ce début de matinée, on sentait tout de même que quelque chose clochait. Murtagh se jura de ne plus se laisser entraîner par certains amis qui, il devait se l'avouer, étaient finalement bien peu recommandables. A vrai dire, ils n'étaient même pas ses amis, seulement quelques soldats rencontrés au cours d'un bref séjour dans une caserne de Teirm. Ils l'avaient encouragé à les accompagner pour fêter leurs retrouvailles et c'est un fait, Murtagh ne savait pas dire non. Résultat ? Une gueule de bois pour rien de plus intéressant qu'une soirée entre soldats, une petite bagarre qui lui faisait courir le risque de se faire remonter les bretelles, sans oublier l'air tout à fait...Effaré ? Déçu ? Inquiet ? Ou un peu des trois peut - être...Bref, l'air bizarre qu'affichait Mancinia en le voyant. Quoi qu'elle n'avait pas l'air très fraîche non plus, avec ses cernes noires et ses cheveux en bataille, mais bon, le jeune homme était plutôt mal placé pour donner des conseils.
- Dis - moi, pourquoi es - tu partie tout à l'heure ? Je t'ai appelé au marché, tu ne sembles pas m'avoir entendue.
Mancinia lui tournait le dos. Serait - ce possible... ?
- Tu dois faire erreur, je n'ai pas bougée d'ici de toute la journée. Guts va venir m'engueuler car j'ai du le laisser seul.
- Oui mais...Cette fille, ont aurait dit ta jumelle, sauf ses yeux verts...Ah ben oui, ce n'était pas toi.
- Ha ! s'exclama Mancinia. Je la connais de vue même si je ne sais pas vraiment qui c'est.
- Ah bon..., réfléchit Murtagh. Tu es fille unique ?
- Comme toi...Et toi, questionna Mancinia. Pourquoi as - tu bu ?
Le Dragonnier s'efforça de la regarder droit dans les yeux, avant de laisser un sourire naître sur son visage. De la façon dont un père de famille gourmande sa petite fille, il expliqua calmement :
- D'abord, plus doucement, s'il te plaît. Evitons de réveiller tout le quartier...Et de me filer un mal de crâne plus gros que celui que j'ai déjà. Et ensuite, aujourd'hui, je n'ai rien bu. Bon, hier, je dis pas, mais aujourd'hui...Ca va, tant que personne ne me hurle dessus. Ceci dit sans t'offenser, bien sur, dit - il en levant les mains d'un air innocent.
Le problème, ce n'était pas qu'elle raconte qu'il avait bu plus que de raison : il était jeune et après tout, avait bien le droit de faire la fête. Non, le véritable souci, c'était qu'on fasse le lien entre lui et la bagarre d'hier soir, qui avait...Quel était le terme, déjà ? Sérieusement nuit à l'ordre public ? Oui, sûrement un truc comme ça. Pas que Murtagh n'aie pas conscience de la portée de ses actes, non, justement. Il n'avait tout simplement pas tellement envie d'en subir les conséquences.
- Mais ne t'inquiète pas, ça va, poursuivit - il. J'ai juste un peu trop fait la fête, histoire de fêter mes retrouvailles avec d'anciens camarades. Inutile d'aller le crier sur tous les toits, ça arrive à tout le monde. Les humains sont très friands de ce genre de choses, même si le lendemain, tout n'est pas aussi rose.
Son explication tenait à peu près la route et le fait de prendre l'air par la suite contribuait à lui éclaircir les idées. Certes, il se sentait toujours vaguement nauséeux, mais tant que personne ne criait, son mal de tête se faisait moins insistant. Espérons que cela continue. Plus pour dévier les pensées de Mancinia sur autre chose que sa gueule de bois que parce qu'il était vraiment curieux.
- Et toi ? Ca va ?
Mancinia était perdue dans ses sombres pensées en proie à un dilemme atroce. L'esprit torturé, elle ne pouvait choisir entre préservé son ami où l'aidé pour son bien en le dénonçant car elle avait bien eut vent de la bagarre dans une taverne des bas - quartier via le billet des femmes de chambre. Elle fini par sortir de cet état quand elle entendit Murtagh lui parler. La question lui tira un sourire :
- Je vais bien.
La jeune femme savait que son interlocuteur comprendrait. Murtagh haussa les épaules et Mancinia eut l'impression qu'il allait s'écrouler. Elle fut quelques peu vexée de la façon dont il contourna son reproche avec sa voix teinté d'une petite lassitude. Le visage de la jeune femme s'assombrit un peu. Il sembla s'en apercevoir, car il s'excusa implicitement. Un léger courant d'air vint refroidir la lourde chaleur de cette aube et Mancinia ne se sentait pas très bien, le manque de sommeil se faisait sentir. Depuis plusieurs jours elle n'avait pas réussit à faire une nuit complète se réveillant pleine de sueur de cauchemar horrible concernant...Non, ce n'était pas le moment ! Mancinia était déçue de lui, encore qu'il se saoule avec des amis étaient une activité virile normale pour son âge mais l'affaire qui le concernait était beaucoup plus grave. Murtagh n'était pas n'importe qu'elle humain : il était Dragonnier.
- Je ne suis pas sûre que tes amis soient de bonnes fréquentations pour toi ! dit - elle subitement. Enfin je ne vais pas me mêlé de ta vie puisque tu ne te mêle point de la mienne.
Mancinia se tut, ses sentiments avaient donnés à sa voix un ton qu'elle n'aurait pas voulut. Elle avait parlé durement avec déception. Une tristesse s'afficha sur son visage, elle soupira et détourna le regard, ne voulant pas voir le visage de son interlocuteur. Le silence dura un petit moment avant qu'il le brise. Décidément, quand Murtagh buvait, il avait l'esprit bien trop mélancolique et il s'en rendait compte lui - même. Grognant légèrement contre les tournures étranges de ses pensées, il reporta son attention sur la jeune femme, qui semblait avoir les yeux dans le vague. Mancinia se tourna à nouveau vers lui, l'observant attentivement, et il ne put s'empêcher de lui décocher un sourire charmeur, avant de lui expliquer qu'il n'était pas si mal en point que ça. C'était vrai, cela allait en s'améliorant et d'ici peu, quelques heures sans doute, cela ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Il remarqua qu'à nouveau, Mancinia avait l'air déçue. Par son attitude à lui et ce regard atteignit le Dragonnier de plein fouet, cette unique larme qui glissait sur sa joue.
- Tu pleures ? Mais Mancinia... !
- Ce n'est rien...Une petite douleur, rien de plus. Le bébé me rend un peu malade.
- Tu es à combien de mois ?
- Quatre mois.
- A quoi penses - tu ? demanda Mancinia à Murtagh. Pas à moi, je le sais...
- A mon maître, répondit le jeune homme. Un homme bien qui est mort par ma faute...
Mancinia se tut, ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie.
- Tu veux en parler ? demanda - t - elle d'une voix douce.
Murtagh tourna le regard vers elle et hocha la tête.

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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:41

Un serviteur de Galbatorix entra dans la bibliothèque pour venir donner un bout de papier au jeune homme. Le serviteur du Roi inclina avant de disparaître. Murtagh lut le mot avant de soupirer de désarroi. Tornac leva les yeux de son livre pour lui demander ce qui n'allait pas :
- Le Roi veut te voir, n'est - ce pas ? ?
Le jeune homme acquiesça et le livre que lisait Tornac fit un bruit étouffé quand ce dernier le ferma. Murtagh lui lança un sourire désolé avant de quitter la pièce. Dans les couloirs, l'air était lourd et le bruit de ses pas résonnait bruyamment comme un écho, une mélodie même. Le jeune homme alla d'abords se changer rapidement, pour mettre quelque chose de convenable et de prendre son épée afin de la porter sur le côté. Quand il arriva devant le Roi, ce dernier était déjà en train d'hurler sur quelqu'un, sans doute un des chefs d'armée. Il le renvoya quand il eut aperçut Murtagh entrer dans la salle du trône. Galbatorix fulminait de colère.
- Ces chiens de Vardens on détruis vingt de mes hommes pour enrôler un village !
La voix du Roi glaça Murtagh, le paralysant sur place. Il eut l'impression pendant un bref instant la sensation de défaillir, mais il se reprit à tant avant de tomber dans les pommes.
- Prends la tête de mes troupes ! Détruisez le village de Zefs !
- Sire..., balbutia Murtagh. Que...Que feront nous des villageois ? Comment savoir si ils sont coup... ?
- Ce sont tous des traîtres ! Brûlez - les sur le bûcher et couvrez leurs cendres de fumier !
Murtagh blêmit encore plus qu'il n'était blanc et sans qu'il l'eut voulut, ses mains se mirent à trembler face à la peur croissante qui naissait en lui. Il s'inclina avant de quitter la salle aussi vite que la bienséance le lui permettait. Le jeune homme s'arrêta dans le couloir. Maintenant, il comprenait la réaction de Tornac et des larmes montèrent dans ses yeux. Sans réfléchir, il se mit à courir dans le dédale des couloirs pour retrouver son ami. Il surgit dans Sa chambre comme un dératé, faisant sursauter son ami qui rangeait visiblement ses armes.
- Murtagh ! Que t'arrives - t - il ? Tu es devenu fou ?
- Il...Il est fou ! Vous...Vous aviez raison !
Tornac resta surprit avant de comprendre ou venait en venir son apprenti, il soupira une fois que Murtagh lui eut expliquer l'entretien avec sa Majesté. Tornac ne pouvait pas blâmer le garçon. Il était jeune...Ambitieux...Il posa sa main sur l'épaule tremblante de Murtagh.
- Que veux tu faire... ?
- Partir...Loin et vite !
- Alors préparons nous !
- Mais..., protesta Murtagh.
Tornac leva sa main :
- Le Roi saura que je t'ai aidé...Autant que je viennes avec toi...Au moins je te garderai à l'oeil !
Murtagh acquiesça dans le vague, les deux amis avaient besoin de l'un et de l'autre pour s'en sortir. Cette seule idée balayait des milliers d'autre qui se fracassaient dans les murs de son esprit. Lui et Tornac disparurent dans leurs chambres aussi discrètement que possible pour prendre le strict nécessaire. Murtagh tremblait et était aveuglait par ses larmes, il avait tellement honte ! Il les essuya d'un revers de manche. Sa tête marchait à toute vitesse et il réfléchissait vite. Les seules choses qu'il prirent furent son épée, une dague qu'il cacha dans une de ses bottes, son arc ainsi qu'une petite chose à laquelle il tenait particulièrement...Un moment plus tard , il était dans les écuries pour seller son cheval avec Tornac.
- Il faut faire vite, souffla son maître.
- Pourquoi ? questionna Murtagh.
- J'ai un mauvais pressentiment..., répondit Tornac.
Et il avait raison, Murtagh le sentait aussi. Il termina de préparer son cheval et une fois en selle, Tornac lança un regard rassurant à Murtagh. Puis, ils lancèrent les chevaux au galop. Sauf qu'à la porte du château ils étaient attendus par des soldats. Murtagh jura et dégaina son épée, qui brilla d'une flamme menaçante dans la nuit. Celle de Tornac ne tarda pas à briller aussi. Ils passeraient, un point c'est tout. Le choc fut terrible. Les soldats étaient nombreux mais ils ne résistaient pas aux assauts de Murtagh et de Tornac. L'épée du jeune homme ne tarda pas à se teinter de sang. Ce fut comme cela pendant quelques minutes avant qu'un bourdonnement presque inaudible parvint à ses oreilles. Tous les soldats étaient tombés...Et il s'apercevait que certains étaient postés sur les toits...Tornac, le cheval, hennit de terreur et se rua en avant tout en projetant Murtagh au sol. L'autre Tornac sauta à terre, haletant et aida le garçon à se relever. Les flèches volaient un peu partout. Murtagh était sonné et Tornac lui hurla quelque chose qu'il ne comprit pas. Avant de comprendre pourquoi, le jeune homme fut violemment poussé par son ami et tomba sur les fesses. Quand il se releva, ce fut pour voir avec horreur que Tornac se tenait debout avec une flèche planté dans la poitrine...A sa place.
- Non ! hurla Murtagh.
Il se jeta vers son ami, sans contrôler ses larmes. Il se pencha vers Tornac et le prit dans ses bras.
- Non ! répéta - t - il.
- Ne t'inquiètes pas...Ca va..., marmonna l'homme.
Non...Ca n'allait pas...C'était la fin. Il le sentait et étrangement, les flèches ne volaient plus.
- Murtagh...Fais moi une promesse...
Qui aurait sût résister face au parole d'un ami ? Un ami mourrant.
- Oui ! Ce que vous voulez... !
Tornac sourit :
- Trouves toi une fille...Qui te mérite...
Ses yeux se fermèrent et avec un sourire dessiné au coin du visage...Il venait de rejoindre l'autre monde, heureux.
- Je...C'est promis...
Puis Murtagh abandonna le corps avant de se précipiter au dehors des remparts.

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- Et tu as tenu ta promesse ?
- Non...Je n'ai pas encore trouvé la fille.
- Et c'est quoi cette chose précieuse que tu portes au cou ?
Mancinia pointa du doigt la chaîne que Murtagh portait à la nuque, sa chose précieuse. Il déboutonna sa chemise pour lui montrer. Ce pendentif était fait dans une sorte de verre très solide, la lumière se reflétait sans ses coins et donnait l'impression d'être une plume. La plume d'un ange. Mancinia fronça les sourcils :
- Il appartenait à ma mère, dit Murtagh.
- Ce pendentif n'appartient pas à ta mère, répliqua Mancinia, sanglante. Mais à ton père, Morzan.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:41

Chapitre 6 : L'épreuve

- Merci pour tes pâtisseries, s'était délicieux.
Mancinia essayait de changer de conversation au vu du fait que Murtagh avait écarquillé les yeux tandis que la jeune femme avait baisée son regard vers le sol, une étrange lueur dans les prunelles.
- Qu'est - ce que tu viens de dire ? souffla Murtagh entre ses dents.
- Tu as parfaitement entendu.
Mancinia sentit alors la haine et la colère envahir le corps de son ami, ses veines boulonnaient de rage, où peut - être quelque chose de plus puissant et tenace que ça, elle ne savait pas vraiment...La même chose qui la traversait parfois ? La jeune femme devinait que garder un objet aussi précieusement, alors qu'il croyait qu'il appartenait à sa défunte mère...Et qu'en faite il avait été possédé par la personne qu'il haïssait le plus, son père...Murtagh arracha alors le pendentif de son cou, la chaîne se brisa sur le choc. Le jeune homme lança l'objet contre le miroir qui se trouvait dans la chambre, il l'envoya avec une telle violence que le pendentif se figea non seulement dans le bois massif mais brisa également la glace qui se fendit en morceau, se brisant encore plus contre le sol de pierre dans un fracas monstre.
- Ouais..., dit Mancinia. Je comprends...
- Tu ne sais absolument rien ! tonna Murtagh.
Murtagh tremblait de tous ses membres, Mancinia commença à rire :
- En effet, tout comme tu ne sais rien de moi. Un jour viendra où tu finiras par penser que ta raison n'existe plus. Un jour viendra où tu basculeras dans une horreur sans nom. Un jour tu comprendras ce que j'ai vécu en à peine six ans et tu vas refuser de le croire. Une chose que tu ne croiras pas parce que tu ne comprendras pas, que tu n'admettras pas. Quoi qu'est - ce qu'il y à, tu crois que je mens ?
Le regard que lui jetait Murtagh était partagé entre le mépris et le dessolement.
- Tu me déteste ? demanda le Dragonnier. Je suis complètement dingue et je suis indigne de confiance. J'ai trahi mon frère, on père est un monstre et je vais suivre sa trace.
Le jeune homme lança un regard vers la jeune femme mais ne pût ce retenir de reculer d'un pas en la voyant. C'est à ce moment là qu'un démon est né en moi. Murtagh resta paralysée en la voyant, les cheveux Mancinia n'étaient plus bruns mais d'un noir de jais foncé, ses yeux habituellement bleus étaient devenus des iris argentés, ses pupilles fentés le faisait trembler d'effroi. Les yeux de la jeune femme brillaient d'une rage de feu, son front était couvert de sueur, mais cela ne la rendait que plus belle.
- Qui es - tu ? questionna Murtagh, les lèvres tremblantes. Ce regard...Tu n'es pas Mancinia !
- Tu la connais donc déjà si bien ? demanda La Personne avec un ton de moquerie et une ironie macabre. Certes, je ne suis pas vraiment elle.
Murtagh tremblait tellement cette voix lui hérissais les poils de la nuque, ses sens mit en éveil. Il se dégageait de Mancinia quelque chose de vraiment anormal. Surmontant toutes ses angoisses, Murtagh répliqua :
- Mais tu n'es pas elle !
- Je suis Berkclaya...Et comme Mancinia est d'humeur explosive...Une colère noire au point qu'elle hurle dans ma tête comme une démente...Je ne vais tarder à regagner ma cellule dans le fond de son âme.
Murtagh ne voulait plus prononcer un mot.
- Je suis venue te mettre en garde, déclara - t - elle. Cette nuit, ça a été la pleine lune. J'ai donc retrouvé ma force pour te parler puisqu'elle ne le fera pas. : Laisse - là tranquille. Elle n'a pas besoin de toi, tu l'as fait souffrir par une chose à laquelle tu ne penses pas et que tu n'es pas responsable, mais par pitié, laisse - là vivre. Ensuite, je te donne deux avertissements : Le premier est que je serai là pour te surveiller tant qu'Ygrad ne sera pas revenu et tant que la malédiction pèsera sur son corps. La deuxième : Dis à ta moitié que je n'hésiterai pas à la tuée au moindre faux pas, c'est clair ?
Murtagh hocha faiblement la tête sans trop comprendre ses paroles, comme si son cerveau était hors connection, puis Berkclaya s'assis sur le lit sans le quitter des yeux, pointant son doigt menaçant vers le jeune homme.
- N'oublis pas. Je te surveille.
Berkclaya soupira et tout redevint normal, enfin...
- Espèce de garce ! hurla Mancinia en se penchant. Tu me fais chier, vraiment ! Depuis qu'Héra t'as posée en ce jour maudis ou elle est partie, je ne pense vraiment qu'à ta disparition, Berkclaya ! Retourne dans le monde qui est le tiens ! ...Jamais ? Pas avant son retour ? J'ai véritablement pas besoin de toi ! ...Ta gueule, ferme - là, reste dans ta prison et laisse - moi vivre !
Murtagh secoua la tête pour revenir dans le monde normal, ce demandant à quoi il venait d'assister.
- Mancy, Berkclaya est un démon ?
La jeune femme secoua la tête :
- Nan, juste une protection standard. Pas de quoi s'inquiéter...Et merde ! Voilà que je souffre encore de mes articulations...Super...Quoi, ça va pas ? Elle t'a fait quelque chose ?
Murtagh secoua la tête à son tour :
- Je te fais souffrir, Mancinia ? demanda Murtagh. Si c'est le cas je veux bien m'en aller et tu ne me verras plus.
- Pfff, fait pas gaffe à ce qu'elle dit. Je suis seule juge, et puis non, je suis contente de t'avoir avec moi parce qu'à chaque fois tu me fais rire.
La jeune femme sourit mais on aurait dit qu'elle faisait semblant tant elle semblait brisé, rompue. La fatigue l'assaillait, quoi ? Une seconde...
- Murtagh, arrête !
- Mais de quoi ? s'étonna le jeune homme. Je ne fais rien.
- Tu veux une réponse ? ...Eh bien, ta moitié c'est...Quelqu'un qui est lié par ton sang.
- Eragon ? demanda Murtagh. Ta défense veut tuer mon frère ?
- Mais non ! C'est une fille. Ta soeur.
Murtagh écarquilla les yeux :
- Je n'ai pas de soeur ! Sinon, tu penses que le Roi la laisserai se balader en Alagaësia ? Et puis, ma mère est morte après la naissance d'Eragon alors...Comment aurait - elle pût mettre une fille au monde entre temps ? Réponds - moi !
S'en était trop, son cerveau avait accumulée trop de donner en une matinée. Cette histoire tournait au n'importe quoi. Mais Mancinia avait eut raison : il ne la croyait pas. S'attrapant la tête à deux mains pour essayer de les faire cesser ses tremblements, il se laissa glisser au sol, le peur s'emparant de tous ses membres.
- Murtagh ? questionna Mancinia. Attends !
...Où parviendrait - il à trouver la motivation nécessaire pour mener une guerre, après que sa volonté ait été aussi pleinement brisée par quelque chose qu'il ne connaissait pas ?
- Pas mon Passé ! dit Mancinia en se penchant sur lui. Regarde le tiens !
Tout le corps de Murtagh se crispa de terreur. Non ! Il ne voulait pas retourner à la capitale ! Il ne voulait pas revivre la même horreur. Il devait y avoir une solution, il le fallait. Le roi ne pouvait pas gagner, c'était impossible. Cette scène elle - même était inconcevable. Comment lui, Murtagh, pouvait il se mettre à genoux devant son ce traître, alors qu'il s'était toujours refusé à le faire auparavant ? Ce sort l'avait transformé, l'avait brisé, l'avait rendu plus faible qu'il ne l'était déjà. Comment avait il pu se faire avoir de cette manière ? Il devait être plus fort que ça ! Redevenir celui qu'il était ! Mais le dragonnier le tenait sous son joug. Dans un effort surhumain, il se releva tremblant et se remit à reculer comme un enfant terrorisé. Il secoua sa tête, les yeux larmoyants.
- Non, je ne serais jamais à vous ! Jamais ! s'écria - t - il. Je partirais loin de tous ! Je m'exilerais ! Je préfère être séparé de ceux que j'aime plutôt que de les trahir ! Je ne serais jamais comme vous ! Je ne suivrais pas le même chemin !
Tout en disant cela, il s'était rapproché petit à petit de Thorn, son sublime dragon rouge. Son dos touchait le corps de son dragon. Il était coincé à présent. Il vit Galbatorix s'avancer. Sans en connaître la raison, il avait peur de lui. Une peur incontrôlable qui l'écrasait de l'intérieur.
- N'approchez pas...
L'homme se mit à rire aux éclats et arriva à sa hauteur. Pourquoi Murtagh n'arrivait pas à contrôler ses tremblements ? Prit de folie, le garçon lui cracha au visage.
- J'ai dis n'approchez pas !
Galbatorix plissa dangereusement les yeux et saisit le jeune homme au collet pour le soulever de terre. Il colla son visage au sien, et parla d'un ton bas et sifflant comme un serpent :
- Attention, Murtagh, même si j'ai encore besoin de toi, ne teste pas mes limites, car tu pourrais le regretter amèrement...
Et il le relâcha, et le laissa choir au sol à ses pieds. Murtagh tremblait toujours comme un animal prit au piège, et il commençait presque à en ressentir un très légère pitié...Il se pencha encore sur Murtagh et sourit largement, d'un air de prédateur devant son futur dîner, avant de reprendre la parole.
- Tu vas comprendre de quoi je veux parler...

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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:42

Le jeune homme se retourna dans son sommeil et il ouvrit enfin les yeux. Son regard se posa en premier vers les murs de sa chambre, tout en plissant les yeux sous la lumière aveuglante du jour.
- Tu es réveillé ! dit - elle de sa voix douce, soulagée. J'ai vraiment cru que tu allais y rester, Berkclaya t'a lancer un sortilège, je l'ai levé mais franchement, j'ai bien envie de lui arracher les yeux ! Reste allonger !
Mais le jeune homme se leva malgré sa douleur. Il se dandina légèrement sur place, Mancinia resta là, les poings serrés.
- J'ai une soeur ?
Mancinia hocha la tête :
- Une soeur jumelle, j'ignore qui sait mais je sais qu'elle est en vie...Et très malheureuse.
- Tu veux bien me laisser ?
Sa voix trahissait sa peur. Il avait honte. Ne voulant pas s'énerver contre sa nouvelle amie, la jeune femme lui demanda d'une voix douce :
- Pourquoi ne me fais - tu pas confiance ? Que t'est - il arrivé ?
Mancinia s'agenouilla et attendit que ce dernier lui réponde. Elle ne voulait pas le brusquer, ni le forcer à lui dire ce qui lui était arrivé. Murtagh détourna son regard. Il était encore plus pâle qu'à son habitude. Cet événement semblait à jamais l'avoir traumatisé.
- Ce n'est pas une question de confiance..., souffla Murtagh.
Il chercha de l'aide auprès de Thorn mais celui ci restait impassible, le laissant maître de son destin. Murtagh leva ses yeux noirs vers Mancinia, elle avait l'air si inquiète. Il lui prit sa main, il était tremblant. Murtagh la porta derrière son dos sans pour autant lui montrer ce qu'il avait derrière et lui fit toucher le début de quelque chose. Murtagh vit le visage de Mancinia abasourdi, puis lui lâcha aussitôt la main. Et ne fit plus aucun geste. Il ne comptait plus l'empêcher de voir son dos, mais il ne comptait pas non plus se tourner. C'était à elle d'aller voir. Ce qu'elle fit. Mancinia se releva et contourna Murtagh. Quand elle vit la cicatrice qui lui barrait le dos, elle eut une exclamation d'horreur et posa une de ses mains sur son cou, et lui demanda :
- Comment as - tu eu cette cicatrice ?!
Le jeune femme ne pouvait détourner son regard de la grande balafre qui lui couturait le dos. Quand elle regarda le reste du dos de Murtagh, elle vit plusieurs autres plaies autour de sa cicatrice. Aucune n'avaient l'air d'avoir touchée cette ancienne plaie, et c'était une chance. Une pensée lui traversa soudain l'esprit et elle demanda :
- Dis - moi, c'est à cause de ta cicatrice que tu as eu mal cette nuit ?
Murtagh tourna la tête vers elle, ses yeux la transperçaient littéralement. La jeune femme sentit son coeur battre plus vite.
- Oui..., commença Murtagh, la voix brisé. C'est...Morzan...Mon "père" qui me l'a faite quand j'avais trois ans, il avait bu et était très énervé ce soir là...Il a lancé cette épée contre moi...
Murtagh désigna Zar'roc d'un geste de la main, le jeune homme devait avoir la gorge serrée et renonça à poursuivre. Il revoyait sans doute très bien, à cet instant précis, la scène redéfiler devant ses yeux. Les sentiments qu'il avait ressentit et surtout la douleur qu'il avait éprouvés. Elle lui avait enflammé le dos. Murtagh sentit la chaleur d'une main qui glissait sur son dos. Il ne voulait pas regarder Mancinia, mais il lui était reconnaissant du réconfort qu'elle lui apportait. Puis rageur, il balaya les larmes naissantes dans ses yeux. Il ne voulait pas montrer sa faiblesse. Murtagh baissa son regard. Il espérait tant qu'elle était son amie maintenant.
- Je suppose que...Tu ne l'aimais pas ? demanda Mancinia.
- Le genre de père qui ne t'as jamais désiré, le genre de père qui pense que tu n'es qu'un bon à rien, le genre de père qui ne possède aucune compassion, répondit calmement Murtagh comme s'il récitait une leçon. Le genre de père comme Morzan donc. Mais crois - moi, je ne suis pas à plaindre car il m'a peut être marqué physiquement mais pas mentalement.
Murtagh ignorait pourquoi il lui avait raconté ça, à cette fille qu'il ne connaissait que depuis seulement quelques jours. Mais il se sentait d'un seul coup vidé d'un poids. Ses yeux brillaient maintenant d'une lueur de haine. Ses poings s'étaient resserrés. Il vit Mancinia, qui s'était levée. Il n'osait toujours pas la regarder en face. Il avait peur mais ne savait pas de quoi. Il sentait quelque chose de nouveau en lui. Quelque chose de doux, de chaud...Quelque chose de plaisant, et la jeune femme déclanchait des vagues de plaisir en lui.
"Non ! Ce n'est pas le moment de tombé amoureux de la première femme qui ... !"
Mais oui ! La première femme qui éprouvait de la compassion pour lui, et qui le considérait comme une victime et non un Parjure agissant de son propre gré !
- Je ne dis que ce qui est vrai, continua t - il. Cette marque est là pour me rappeler qui je suis. Elle n'est pas prête de me le faire oublier. Elle est ma plus grande faiblesse physique et moi...Moi je n'arrive même pas à la dépasser !
- Arrête, Murtagh, tu es trop dur avec toi - même !
Elle, elle ne voulait pas s'arrêtée à la filiation de son sang. Elle voulait cherché à découvrir celui qu'il était vraiment...Mancinia avait l'impression de le connaître depuis des années, c'était étrange comme sensation...Mais c'était aussi parce qu'elle connaissait Kristen.
- Très bien ! dit la jeune femme en se redressant. Tu m'as dis un secret et maintenant à mon tour, mais avant, je veux être sure que tu es assez fort. Alors je te propose un pari !
- Un pari ? questionna Murtagh.
- Si tu le gagnes, je te dis mon secret ainsi que tout ce que tu veux savoir, ta soeur, moi, le Roi. Tout sans exception parce que tu as un rôle majeur à jouer dans cette guerre.
- Et si je perds ? Tu vas faire de moi ton esclave ?
Mancinia explosa de rire :
- Mais non ! Je te dirais une seule chose alors, tu devras choisir soigneusement ta question. Marché conclu ?
Elle lui tendit la main et la jeune femme fut ravie de voir que Murtagh la serra avec un léger sourire :
- Marché conclu ! Quelle sera mon épreuve ?
- Tu as deux semaines pour t'entraîner sous le joug de Guts...Ensuite, ton objectif est de me battre dans un jeu de parcours...Ca te va ?
______________________


Mancinia se balada dans le château toute seule pour une fois, étant donné que Murtagh était partit en mission, elle avait quelque peu rallongé le temps pour leur pari. Cela l'avait fait rire quand Guts voulait avoir la preuve de sa bonne volonté et avec un peu d'astuces, le jeune homme l'avait convaincu. Katrina. Aïe, Hermès était malin, la ramener ici pour forcer Kristen et Eragon à partir pour Ellesméra, la capitale Elfique. Mancinia songea tandis qu'elle passa près des immenses cuisines qui travaillait d'arrache pied pour les repas des nobles.
- Bon sang !! Sans Nom ! Que t'ai - je dis la dernière fois ? Ne te balade plus dans le cou...Oh, Excusez - moi, ma Dame ! Je suis confuse, je vous est confondue avec une autre personne.
Mancinia posa sa main derrière la tête en souriant tout en analysant la vieille dame, petite et un peu trapue mais presque sans rides, la soixantaine tout du moins. Une servante depuis sa naissance et ça se sentait.
- Mais ce n'est rien, à vrai dire, je recherche cette personne. Sans Nom, vous dites ?
- Je suis Ysyllia, dit la vieille dame en s'inclinant respectueusement. La domestique la plus prisé de ce château. Et oui, Sans Nom, quand ont naît dans une famille noble sans que celle - ci vous donne de nom et vous abandonne tel sera votre héritage.
- Allons bon, marmonna Mancinia. Je la cherches parce que le Roi à dit que je pouvais prendre une servante en vue de l'arrivée d'une invité dont je dois m'occuper.
- Ah...Très bien...Suivez - moi !
Mancinia sentait que la vieille dame était prise au dépourvue, elle aurait mériter dix coups de fouet pour avoir interpeller une noble ainsi. Mais la jeune femme aurait préférée les prendre à sa place, ça arrive à tout le monde de faire des erreurs quand même ! Sa liasse de papier sous la main, Mancinia la suivit à travers le dédale de couloirs des profondeurs, là où les servantes et les esclaves vivaient. Ysyllia frappa à une porte et attendit.
- Oui, oui, j'arrive !
Mancinia resta un peu étonner malgré le fait qu'elle s'y était attendu : elles avaient également la même voix. Puis la porte s'ouvrit et devant la jeune femme se tenait sa copie conforme à quelques détails prêts. Sans Nom avait des cheveux bruns remonter en chignon, des yeux verts émeraudes et quelques autres détails à ne pas mentionner et qui n'intéressait nullement Mancinia.
- Alors là, dit Mancinia. Ont m'avait prévenue mais là vraiment, ont dirait des jumelles.
- Ma Dame, s'inclina rapidement Sans Nom après sa surprise. Veuillez m'excusez pour...
- Mais ça suffit avec les excuses ! déclara Mancinia. Je te comprends tu sais, ah mais...C'est toi ? La servante de l'autre fois avec cette empafé de Samaël ?
Ysyllia resta surprise tandis que la jeune femme répondit à Mancinia :
- Oui, ma Dame. Je vous suis d'ailleurs reconnaissante de votre geste et si jamais je pouvais m'acquitter de ma dette envers vous, n'hésitez pas...
- Tu veux bien travailler pour moi quelques temps ? questionna Mancinia.
Sans Nom se redressa.
- Vous n'avez qu'à ordonner, ma Dame. Je m'exécuterai.
- Ah...Et c'est Mancinia mon nom. A l'avenir, j'aimerai que tu l'emploies.
- D...D'accord...
Mancinia sourit et cru même voir la servante rougir tant elle était contente. Mancinia pensa qu'elle en faisait sans doute trop et Berkclaya n'arrêtai pas de la mettre en garde...La jeune femme tendit à Sans Nom une masse de papier et la servante la prit avec un peu d'appréhension tandis qu'elle regardait :
- Mais c'est...Un roman manuscrit de Sahagiel*. Un inédit en plus !
- Hein ?! C'est pas vrai ? s'exclama Ysyllia.
- Sahagiel ? demanda Mancinia.
"Non, c'est pas vrai !"
- Comment ? Vous ne sais pas qui c'est ? questionna Sans Nom.
- Heu...
- C'est un écrivain qui suscite un intérêt immense en Alagaësia. Son âge, son statut et même son nom sont recouverts d'un voile de mystère. Ses romans ont d'abord remporté un succès au palais, puis au bout de six mois, ses copies ont circulé largement parmi le peuple.
"Noooon...Horreur, gloire et désespoir !" pensa Mancinia.
Puis elle vit Sans Nom refaire une courbette :
- Pardonnez - moi pour...
- Ca suffit ! dit Mancinia. Je ne suis pas noble, au départ je n'était pas vraiment comme toi mais ça revient au même. Mon nom c'est Mancinia, tu me tutoies et tu n'est pas obliger de t'excuser pour ça, d'accord ?
- Heu...Très bien...Mancinia.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:42

Trois jours plus tard

Murtagh s'effondra sans l'herbe, les entraînements de Guts étaient vraiment terrifiants et très durs également. Ses muscles étaient encore roidis tant il faisait n'importe quoi et tout en même. Murtagh était épuisé, à peine revenu de mission il s'entraînait pour affronter Mancinia, le jeune homme ferma les yeux quelques instants pour se laisser bercer...
Murtagh ouvrit difficilement les yeux, de la poussière brûlante l'empêchait le fit toussoter. Des bruits sourds et mats semblaient venir de plus loin. Murtagh vit clairement que l'horizon était en flammes. Le ciel tremblait sous le coup de plusieurs explosions différentes, des nuages de fumées noires s'élevaient dans les airs et des centaines de personnes couraient dans le sens inverse où il se dirigeait. Cela était - il réel ? Il entendit un coup sourd et quelque chose siffla au dessus de lui au point qu'il eut peur et se jeta à genoux, des oiseaux de métal semblaient se défendre avec des armes de feu tirés contre des ennemis inconnus. Tirant plutôt sur quelque chose d'invisible. Puis Murtagh vit des grosses charrettes se déplaçait avec une cuirasse massive l'enveloppant, Murtagh n'avait jamais vu pareil engin. Où était - il ? Voyait - il l'Alagaësia en ce moment où bien cela était autre part !
- Jeff, pas d'effet sur la cible !
- N'arrêtez pas de tirer tant que les réfugier ne sont pas à l'abri.
Des soldats étrangement vêtues de vert et portant des bouts de métaux dans leurs mains semblaient combattre pour aider les civils à s'enfuir, alors qu'il grimpait la colline, les soldats semblaient ne pas le voir, comme si ils n'étaient qu'une illusion sortit tout droit d'un rêve :
- Ca ne marche pas, Jeff ! Ils avancent toujours ! ...Attends...Message du QG ! A.E enclenché ! A.E enclenché ! Général Neflyr en formation avec Dragon, éloignez - vous de la zone !
- Tous le monde ce replie ! Contactez les hélicoptères et les F-16.
Le ciel prit alors une teinte blanche et des grondements claquaient au loin. Comme un orage surnaturelle. Puis une voix. Une qu'il connaissait pourtant de si loin :
- Tue - les, Kristen !

Le jeune homme se réveilla en sursaut, Mancinia était penchée au dessus de lui. Cette dernière lui souriait mais remarqua bien vite que quelque chose n'allait pas.
- Ca va pas ? On dirait que tu as croisé un fantôme qui me ressemblait.
- Ca doit être ça...Au faite, je ne t'ai pas revue depuis mon retour.
Mancinia rit :
- En effet, tu sais, Katrina est enceinte ! Au même stade que moi, je ne serais pas étonner qu'on accouche en même temps. Mais Kristen m'a dit qu'elle t'avait rencontrée...
- Tu l'as connaît ?! s'exclama Murtagh. Alors elle travaille bien pour toi !
Mancinia s'assit à ses côtés tandis que Murtagh se redressait en position assise. La jeune femme soupira :
- Oui, elle surveille Eragon. Mais tu devras la remercier la prochaine fois, avec Thorn à l'extérieur et Katrina dans tes bras...Tu n'aurais jamais réussi à vaincre ton frère, Saphira et ton cousin, Roran.
- Kristen...Qui est - elle vraiment ? ...
- Gagne le math et je te le dirais...
Murtagh la regarda :
- Je veux qu'on s'affronte ce soir.
Mancinia écarquilla les yeux en voulant répondre que sans entraînement, il n'y arrivera pas...Mais en voyant la flamme qui animait son regard la jeune femme accepta. Puis elle s'en alla en le laissant seul, tout était confus mais ses réponses, ils les auraient ce soir.

Mancinia retourna dans sa chambre et alla se vêtir de son armure quand quelqu'un frappa à sa porte.
- Entrez !
La porte s'ouvrit et Sans Nom en compagnie de Katrina entra. Mancinia observa Katrina, elle était grande et quelque peu ronde en vue de sa grossesse, ses cheveux étaient longs, bruns et bouclés, des yeux marrons et une très belle beauté. Les deux jeunes femmes qui étaient à son service entrèrent et Sans Nom referma la porte.
- Mancinia ! dit Sans Nom. Je...J'aimerai te demander une requête !
- Quoi donc ?
- Katrina est enceinte et elle ne sait pas faire pleins de choses...Alors...
- Où est le problème ? répliqua froidement Mancinia. Je sais me battre alors que je suis au même stade de grossesse qu'elle. Par ailleurs, je comprends qu'elle ne sait pas rester dans les odeurs de cuisine. Alors, je veux bien la laissez tranquille.
- C'est facile pour vous ! s'exclama Katrina. Vous n'avez pas assister à la mort de plusieurs personnes que vous connaissiez, vous n'êtes pas séparer de l'homme que vous aimez, vous n'avez pas constater les dégâts de votre village détruit ! Alors...Comment pouvez - vous dire ça.
A la fin, la jeune femme pleurait presque et Sans Nom resta là sans rien dire.
- Premièrement, j'ai vu mon mari se faire tuer devant mes yeux, mes amis ont étés tués ou dévorez sur les années qui viennent de s'écoulées et mon pays est en guerre. Ma famille est morte, mes amis sont dispersés et incapables de vivre heureux...Je t'envierai presque...
Mancinia se retourna en la fixant dans les yeux avec un regard glacial, ensuite elle sortit de la pièce sans un mort pour les deux jeunes femmes. Se dirigeant vers la cours, Mancinia croisa Guts qui faisait la morale aux soldats qu'il entraînait...Ils déguerpirent aussi vite.
- Tu t'amuses ? demanda Mancinia.
Guts ne fut pas du tout amusé.
- Tu les as sentis ? demanda - t - il en ignorant la question.
- Bien entendus...Grâce aux protections d'Hermès nous sommes en sécurité...Pour l'instant.
- Tu vas te battre ?
- Oui, de toutes manière, cette capitale va retrouver son état initiale d'y il y à cent ans...Ses habitants sont des clones...Sauf quelques uns. Soit à mon service, soit venu d'ailleurs...Tu viens assister à mon match ?
Guts hocha positivement la tête et se mit à la suivre, Mancinia songeait que c'était lui qui lui avait tout appris mais qu'elle n'avait pas trop le choix. L'arène était entourée des trois cents soldats en garnison et du Roi qui faisait agacer la jeune femme avec son sourire, Mancinia distingua également Sans Nom et Katrina qui détourna le regard. Murtagh était déjà là, la jeune femme recula d'un pas soudainement prise de panique. Mais Guts posa sa main valide sur son épaule.
- Je ne te l'ai jamais dit, mais je te remercie pour ce que tu as fait à Casca.
- Merci Guts...J'ai juste eut un moment d'égarement.
- Mancinia ! Ouais va - y tu vas le massacrer !
Mancinia sourit envers trois gardes vraiment adorables, Mancinia leur fit un signe de la main et s'avança en dégainant son épée, ne voulant pas perdre de temps.
- Ce n'est pas juste d'affronter une femme enceinte, dit Murtagh quand ils furent en position.
- Tu as peur ? demanda Mancinia avec ironie.
A ce moment, les images que le jeune homme avait vues en rêve lui revinrent. Ce dernier sourit et ferma les yeux :
- Non. Je crois avoir compris le message que tu voulais me faire passer.
- Alors, allons - y...
Le combat commença et Mancinia cru revoir son match comme celui de Guts. La jeune femme se lança en avant, visant l'épaule de Murtagh. Ce dernier, surpris, para le coup au dernier moment. Les épées se croisèrent, Murtagh repoussa la lame de son adversaire et plaça la sienne pour une attaque que Mancinia para en rompant l'assaut. L'épée de Murtagh fût écartée comme on chasse un moucheron. Elle attaqua à droite, ses cheveux fouettant l'air et frappa de l'autre coté. Murtagh eut le temps de bloquer le coup. Il recula précipitamment, stupéfait par la rapidité et la force de son adversaire, les autres le furent autant que lui ou pas comme ses trop supporters et Guts qui regardaient ce combat d'un oeil critique. Aussi habile que le fût Murtagh, Mancinia esquivait ses parades. Dans un enchaînement de coups d'épées, d'étincelles, de jeu de pieds et de bras, au bout d'une demi - heure en fait. Mais Mancinia était déconcentrée par quelque chose et son épée fendit largement. Murtagh profita de cette situation et plaça la pointe de son épée sur la gorge de son adversaire. Mancinia se figea quand le métal glacé toucha sa peau. On voyait ses muscles trembler d'épuisement.
- Bravo ! s'exclama Galbatorix d'une voix fluette. Tu t'es vraiment améliorer, Murtagh.
Murtagh tendit sa main pour aider Mancinia à se relever, cette dernière sourit et accepta son aide devant la foule en délire.
- Bien jouer ! dit Mancinia.
- Et si nous en revenons à notre pari ? dit le jeune homme avec un large sourire au lèvre pour la taquiner. Allez, dis - moi ton secret, jeune femme !
- Très bien, dit Mancinia en fermant les yeux avant de les rouvrir.
- Qu... ? commença Galbatorix.
- Je suis...
______________________

* Sahagiel est un ami *o* Je voulais rire avec ce personnage.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:43

Chapitre 7 : Helgrind

Système Céleste : Yggdrasil - Cinq Jours Plus Tôt

Cet espace qui s'étant à l'infini regorge d'êtres vivants de toutes sortes. Il est le berceau de toute existence et donne la vie encore et toujours, et ce, indéfiniment. Une source intarissable dans les méandres du temps. Ce pourrait - il que dans ces myriades de constellations, la vie ce manifeste sous des formes différentes ? Depuis leurs naissances dans l'immensité sidérale, jusqu'à leurs extinctions, qui donc régis le destin des étoiles ? Prenons cette petite planète bleue ce trouvant au coeur de cet immensité. Petit point perdu dans une galaxie depuis la nuit des temps. La vie s'y développe à foison, et ont y rencontre une multitude de forme de vie différente. La vie d'un homme n'est qu'un instant fugace dans le courant infini du temps. Depuis son apparition, le genre humain n'a pas cessé d'évoluer. Guider par ses désirs, il à connu tour à tour, prospérité, déclin, découvertes et destruction. Est - il possible de changé la destinée d'une vie, d'une planète, d'une galaxie ? ...Mais quel genre de créature est - elle doté d'un tel pouvoir ? ...

Une jeune femme reposa sur ses genoux une sorte de feuille transparente. En faite, il ne s'agir ni plus ni moins que d'un écran tactile très courant en ce royaume. La jeune déité avait un visage d'ange, ses lèvres fines s'étiraient en un doux sourire charmant. Quelques mèches de ses longs cheveux bonds retombaient souplement sur son visage. Sur son front était imprimé comme une pierre, un emblème rhombique étroit de couleur bleu foncé. Juste au dessus de ses joues, le même symbole était couché comme des dents. L'inconnue se leva et quitta la salle, visiblement, son visage paru troublé bien que cela ne ternis en rien sa beauté. Elle portait des bracelets d'or à chaque poignet, ainsi que des boucles d'oreilles en or. Sa robe était blanche, une ceinture d'or traversée par des fins anneaux lui ceignait les hanches. Sa robe était surmontée d'une cape bleue foncée avec des couleurs d'or, qui répandait ses plis sur le sol. La vérité est que tous connaissent Belldandy, bien que dans les coutumes terriennes elle se nomme Verdandi, la déesse incarnant le Présent dans son ensemble. Ses soeurs, Urd, son aîné et Skuld, sa cadette, incarnent respectivement le Passé et le Futur. Récemment, tous semblait se reproduire comme il y a dix ans. La charge des trois déesses du Temps étaient simple : régir le système céleste, charpente du monde terrestre, Yggdrasil. Belldandy était vraiment une sorte de déesse mais encore toute jeune, ses vingt - trois ans venaient juste de tombés mais elle était déjà à un rang très élever dans la hiérarchie céleste. Arrivant devant une salle a l'ampleur démesurer, la jeune femme passa les portes de verre pour retrouver sa soeur aînée : Urd. Cette dernière avait de long cheveux blancs qui lui redescendait jusqu'aux chevilles, ses fins yeux mauves était à la hauteur de son savoir et elle était surtout incroyablement belle malgré ses vingt - sept ans. L'aînée des deux soeurs avait elle aussi un symbole, un emblème triangulaire sur le front. La salle où elles ce trouvaient était vaste, les murs étaient aussi blanc et aussi brillant que le diamant. Les chaises d'Urd et de Belldandy étaient fabriquées dans de l'or pur mais pourtant parfaitement enchâsser dans le sol. Pourtant, les deux filles étaient assises avec aisance. La chaise de Belldandy était située plus en hauteur, face à un puissant système étrangement complexe. Ce dernier passait du sol au plafond situé à plusieurs mètres au dessus d'elle. Il était composé de câble aussi fin que du cristal, qui en vérité, était du cristal assez résistant ! Tout le système était un immense cristal, traversé par des rayonnements de toutes les couleurs dans une harmonie frappante.
- Qu'est - ce que c'est ? demanda Belldandy en s'asseyant.
- Une analyse est en cours, dit Urd. Nous avons procédées à un diagnostic de niveau quatre.
- Et la protection d'urgence ? demanda de nouveau Belldandy. Elle est activée ?
- Elle est sans effet, lui répondit Urd. Il est toujours en progression mais à une telle vitesse que je ne sais pas ou cela va s'arrêter.
- Oh non, il n'y à rien qui marche ! se plaignit Peorth, une autre gardienne.
- Je viens à l'instant d'activer le système de parade, annonça Urd. Mais je ne sais même pas si ça va tenir.
- Prolifération niveau zéro, s'exclama Peorth. Le niveau de stabilité terrestre chute à zéro virgule huit cents trente - trois pourcent.
- Urd, dit Belldandy. Annule le protocole de base. Peorth, tu vas calculer une simulation de sa trajectoire et bloque cette ligne. Quand à moi, je vais avertir les Divins de cette intrusion, je pense que les prochains jours vont être tourmenter.
Belldandy tapa sa paume contre une sorte de clavier transparent. Son air était visiblement à l'énervement ce qui était vraiment rare et très surprenant de sa part.

"L'eau s'écoule. Le temps c'est remit en marche..."

______________________

Route de Dras Leona - Quatre Jours Plus Tôt

Cela faisait trois jours qu'ils étaient partis et Roran avait l'impression qu'une éternité s'était écoulée. Eragon et lui avaient du échanger en tout et pour tout une dizaine de phrases depuis leur départ du Surda et pour la plupart d'entre - elles, c'était du monosyllabe. Le voyage promettait d'être vraiment très long et Roran se demandait encore combien de temps il allait devoir tenir avant de craquer. D'une part le silence lui pesait, lui qui était très sociable, qui passait son temps soit avec Eragon à plaisanter ou soit aux champs avec ses amis ou plus récemment avec Horst à discuter des stratégies pour protéger le village. Il se sentait seul. Il ne supportait pas cette sensation alors qu'il était aux côtés d'Eragon, son "petit frère", avec qui il avait toujours partagé. Il avait bien essayé de rompre le silence mais le Dragonnier l'avait rembarré à chaque fois, s'enfermant dans son mutisme. Roran ne lui en voulait pas, c'était plus tôt à lui - même qu'il en voulait. Le jeune homme avait eu largement le temps de réfléchir à toutes les nouvelles qu'il avait reçues le jour de la bataille et les assimiler. Il voulait s'excuser auprès de son cousin mais il n'avait pas encore réussi à trouver les mots pour expliquer son comportement stupide. Il savait bien que ce n'était pas de la faute d'Eragon si son frère était un boucher à la solde d'un despote cinglé. Et ça, il l'avait su dès le début. Il avait creusé la question et s'était rendu compte qu'il s'était senti trahi plus par le fait de l'apprendre si tard, de ne pas savoir avant les autres. Lui, avait toujours tout dit à Eragon et il avait appris après tout le monde que son cousin était un Dragonnier, le chevalier des Vardens et le frère de l'ennemi public numéro deux. Et ça, le jeune homme ne peut pas le supporter. Inconsciemment, il avait fait payer ses petits secrets à Eragon mais il était en train de réaliser que ce petit jeu était beaucoup plus cruel qu'il n'y paraissait, Eragon ignorait la vraie raison de son rejet et avait pris contre lui le comportement de son aîné en pensant que c'était de sa faute si Katrina avait été capturé, ce qui était vrai mais pas pour tout, c'était Sloan le traître. Eragon était également persuadé que Roran l'avait repoussé parce qu'il était le fils de Morzan alors que la colère de son cousin était plus due à la surprise et aux ressentiments. Roran savait que c'était stupide car Eragon avait tout fait pour les épargner en partant loin d'eux et ne s'était pas douté que le village allait être détruit à cause de lui. Au cours des trois derniers jours, Roran s'était mit à la place de son cousin et avait réfléchi à ce qu'il aurait fait à sa place et en était venu à la conclusion qu'il aurait sans doute rien dit lui aussi. Et il ne savait pas comment il aurait réagi si son meilleur ami s'était révélé être son pire ennemi et son frère aîné. Il voulait dire à Eragon qu'il ne lui en voulait plus, qu'il ne le tenait plus pour responsable de la mort de son père, qu'il savait qu'il n'y était pour rien s'il était le fils d'un fou mais le comportement du Dragonnier le refroidissait à chaque fois. Eragon, de son côté, était terrifié depuis leur départ. Il n'avait peur que d'une chose, entendre encore une fois les paroles dures et injustes que Roran avaient eu envers lui le soir de son arrivée au Surda. Il ne voulait plus être rejeté, par son cousin, par son frère, par Arya...Même Nasuada avait pris ses distances avec lui depuis l'annonce de sa véritable identité. Et le jeune homme se sentait trahi. Il avait construit son univers sur des gens qui tous le laisse tomber et il n'avait personne vers qui se tourner. Il était beau le grand Dragonnier, le guide, le bras armé de la Rébellion, terrorisé par son cousin et ses paroles venimeuses. En fait, détruit était plus adapté car Eragon souffrait particulièrement du rejet de celui qu'il considérait comme son grand frère. Il se défendait d'avoir un jour le même comportement envers lui. Jamais il ne se comporterait ainsi envers quelqu'un qui avait besoin de soutien.
"Et si quelqu'un t'appelle au secours, tu iras le sauver n'est - ce pas ? Parce que tu es quelqu'un de bien, tu ne laisseras jamais quelqu'un dans la détresse".
Eragon se sentit sombrer. Il n'était pas quelqu'un de bien, il ne valait pas la moitié de son cousin et il en était parfaitement conscient. Quelqu'un l'avait appelé à l'aide et il n'avait rien fait. Il revoyait même la scène dans sa tête. Murtagh, avec ses sautes d'humeurs, son regard changeant, son récit incohérent quant à Galbatorix et ses choix...Il s'était défendu d'être le bras droit du Roi et même temps il avait montré de la fierté, comme un enfant que l'on oblige et qui fait semblant d'agir de son propre gré. Son frère l'avait appelé au secours...Et il n'y avait pas répondu. Il avait essayé lamentablement de l'écraser. De la réduire à néant et il avait échoué. Deux fois, il n'avait as tué son frère et il ne l'avait pas sauvé.

Mais peut - être que Murtagh ne mérite pas d'être sauvé ?
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:43

Eragon se flagella mentalement quasiment immédiatement. Comment pouvait - il penser une chose pareil ? Il se souvint de ses résolutions : tuer le Roi et son bras droit. Mais maintenant qu'il avait un doute sur son frère, il savait qu'il n'en serait pas capable. Il devait laisser une chance à Murtagh...Et on aviserait pour le reste ensuite.
"Petit homme..."
"Qu'est - ce qu'il y a Saphira ?"
"J'aimerai bien faire une pause, répondit la dragonne. Je n'ai rien mangée depuis notre départ et avant un combat, vaux mieux avoir le ventre plein...".
Sans attendre la réponse d'Eragon, la jeune dragonne se posa loin de Dras Leona mais les terribles montagnes se voyaient déjà. Les deux jeunes gens descendirent pour prendre un peu de repos également. Dans les couleurs du crépuscule, Saphira partit chassée en essayant d'être la moins voyante possible. Le camp se monta assez rapidement et avant que la nuit ne tombe, Eragon fit un bon feu - manquant au passage le doit de se rôtir le bras. Roran était un peu plus loin en train de fixer la montagne d'Helgrind avec une haine croissante dans le regard qui n'effraya nullement le Dragonnier.
- J'ai quelque chose à te dire, commença Eragon.
Roran se retourna vers lui et hocha la tête pour l'inviter à poursuivre. L'heure des explications était enfin arrivée. Eragon prit une profonde inspiration et débuta d'une voix calme :
- Je sais que tu es très en colère, par ma faute, tu as été obliger de sauver le village tout en perdant un être cher à ton coeur. Qui plus est, je me sens très humilié par le fait d'être le fils d'un Parjure et le frère d'un malade. D'ailleurs, je ne suis pas le seul à avoir un problème avec ces deux là...Mais...
- Chut, dit Roran. Ne dis pas un mot de plus, je le sais bien. Mais tout le monde aurait réagi comme toi dans un moment pareil. Et puis, tu te souviens quand tu m'as dit que Galbatorix aurait pût venir te chercher lui - même ? Alors, dans ce cas, sauver le village aurait été inutile. Nous y serions tous morts.
Eragon eut les yeux mouillés et Roran lui tapota la tête affectueusement. Cela rappela au Dragonnier une époque si lointaine qu'il la croyait à jamais oubliée, l'époque où il n'était encore qu'un gamin, que Roran était en quelque sorte son grand frère et Garrow son père. Eragon réalisa à quel point cette époque lui manquait. L'époque où il n'avait quasiment pas de responsabilités à part ramener à manger pour sa famille, où il n'était encore qu'un enfant et que tout était moins compliqué. Ils reprirent leur route doucement sur le dos de la dragonne qui restait encore plus muette que son chevaucheur. Tard dans l'après - midi, ils rencontrèrent des marchands qui installaient leur camping dans une clairière. La femme qui les avait aperçus les reconnus aussitôt et leur fit un sourire. Ils se trouvaient sur une colline surplombant Helgrind, juste derrière la ville. Eragon faillit avoir une attaque en reconnaissant la jeune femme.
- Kristen ?! s'exclama - t - il. Mais comment... ?
- Ha ha ha ! explosa Kristen. Tac dans tes dents. Tu n'as pas voulu me prendre, alors, je suis venu avec de mes propres moyens. Et qui plus est...Je suis plus rapide que toi !
Roran et Eragon restait éberluer. Cette fille était vraiment trop bizarre. Une fois, Kristen vous regardait avec des yeux de glaces, ce qui pouvait vous glacer le sang et d'autres fois, elle ressemblait à une gamine de six ans. Roran reprit son calme :
- Et qui sont ces gens ?
- Des amis, des espions d'Ûru'baen. Ils m'ont amenés des nouvelles d'une amie là - bas.
- C'est pas vraiment..., commença Eragon. Mais où est - ce qu'ils sont ?
- Envolés, rit Kristen. Pas la peine de les chercher...Ce sont des espions ne l'oublier pas.
- Et qui est ton amie ? demanda Eragon.
- Toujours suspicieux ? questionna Kristen avec une voix plus adulte. Alors, c'est que tu ne mérites pas de le savoir.
- Comme tu veux, dit Eragon. Roran, nous irons demain chercher Katrina autant reprendre des forces après des jours de vol sans quasiment rien manger.
Eragon fut le premier qui s'effondra de fatigue. Roran regarda cet enfant qui avait grandi trop vite. Son cousin avait perdu son visage d'enfant, il portait une charge tellement lourde qu'on n'aurait jamais osé la faire porté à une armée de chevaliers et pourtant, ses maladresses, son comportement de gamin prouvait à quel point cette situation n'était pas normale. Eragon vivait sa vie trop vite, trop précocement et Roran avait l'impression que c'était en train de le détruire à petit feu. Le lendemain, il serait à Helgrind et de ce fait, ils ne dormirent pas, ni ne parlèrent.

Saphira zigzaguait en cherchant une entrée, mais aucune brèche ne semblait ébranlé les hautes montagnes. La dragonne ralentit et s'arrêta devant le plus haut des quatre pics, les échos du battement de ses ailes semblaient plus amplifier à cette endroit. L'air était très violent et semblait malade. Le froid des hauteurs les paralysaient tandis que les ombres d'Helgrind insistait pour que personne ne s'aventure là.
- Vous êtes stupides ? demanda Kristen d'une voix lasse. Vous voyez bien que la montagne elle - même est une illusion créée par le Roi.
- Et comment mademoiselle le sait ? demanda Roran avec ironie en croisant les bras.
- Regarde l'aile de Saphira à ta droite Puissant Marteau...Tu vois bien qu'elle passe au travers de la parois.
Les deux cousins regardèrent à leur droite ainsi que la dragonne, un bout de l'aile bleue passait au travers de la paroi rocheuse. Roran fixa Kristen avec un regard étrange tandis que la jeune femme le provoquait avec son regard de glace. Saphira vira et entra d'un coup, les trois jeunes gens eurent l'impression de prendre une douche froide tellement cela leur fit drôle. Il entrèrent dans une sorte dans grand hall pour accueillir les deux Lethrblaka, la dragonne se posa en soulèvent de fine particules de poussière. Leur présence n'était pas encore détectée mais Eragon semblait ne pas percevoir de présence ennemie. L'aîné piaffait d'impatience mais le Dragonnier ne bougeait pas, hypnotisé par la forteresse, Saphira ne pouvait malheureusement pas passé dans les étroits couloirs aussi resta - t - elle à les attendre dans le hall en surveillant l'entrée.
- Allons - y, dit Kristen. La voie est libre je pense.
- A la bonne heure ! marmonna Roran.
Ils foncèrent sur la porte principale, c'est à l'approche du fort qu'Eragon compris que quelque chose n'allait pas. Il n'y avait pas de sentinelles et la porte était fermée. Le Dragonnier scruta les présences derrière la porte puis tenta au - delà. Rien, aucune présence, pas même celle d'un prisonnier ou des Ra'zacs.
- Roran, Katrina n'est pas là - dedans. Il n'y a personne ici. De l'extérieur, on dirait que la prison est toujours habitée mais ce n'est pas le cas. Ce n'est pas normal. Il faut que je vérifie quelque chose.
Eragon plaça ses mains contre la porte et souffla un "Jierda" à peine audible, les montants volèrent en éclat de l'autre côté de la porte s'entrouvrit devant eux. Dans la loge de garde, le squelette d'un soldat montait effectivement la garde, légèrement affalé mais toujours debout, maintenu par une lance qui le traversait au niveau de la poitrine pour finir encastrée dans le mur. Roran inspecta le garde et se retourna vers Eragon :
- Pour planter une lance dans la pierre comme ça, il faut une force phénoménale. Era, celui qui a fait ça n'est pas humain...
Eragon ne répondit rien. Des personnes avec une telle force, il n'y en avait pas tant que ça en Alagaësia...Il emmena son cousin jusqu'aux geôles. Sur le chemin, ils ne croisèrent que les restes des corps des soldats, brisés, démembrés et quelques rats qui faisait leur festin des restes de la bataille. Dans le couloir des geôles, l'odeur était à peine supportable. Les prisonniers étaient toujours là mais malheureusement, ils étaient mort de faim ou d'autre chose derrière leurs barreaux.
- Celui qui a fait ça ne voulait pas libérer les prisonniers.
Le Dragonnier secoua la tête.
- Où est Kristen ? demanda Roran avant qu'Eragon ne réponde.
- Je suis là ! Venez voir ça.
Les deux jeunes hommes suivirent encore le long couloir avant de débusquer sur une salle encore plus immense que le hall et dont les murs étaient recouverts de sang : Les cadavres des Ra'zacs et des Lethrblaka gisaient là.
- La personne qui à fait ça ne voulait pas que quelqu'un puisse rapporter ce qu'il s'est passé, dit Eragon. C'est signé Murtagh. Mais cela ne dit pas où est Katrina, mais elle est en vie.
- Ce n'est pas Murtagh qui à fait ça, répliqua Kristen, sanglante. Je pense qu'il s'agit de quelqu'un de beaucoup plus puissant.
- Galbatorix ? demanda Roran, alarmé.
Kristen haussa les épaules et la discutions s'arrêta là.
"Ne bouge pas", pensa Kristen en direction d'une silhouette.
______________________

L'air glacé emportait avec lui une poussière rougeâtre qui força Murtagh à plisser les yeux. Le vide et le silence qui régnait à Helgrind lui donnaient un sentiment de mal aise. Le jeune homme savait que Thorn l'attendait à plusieurs mètres de là, il n'avait pas prit la peine de se retourner, trop confiant. Il le connaissait, son Thorn et il aurait pût distinguer sans problème se battement d'ailes familier, cette façon singulière de se poser. Leur lien mental achevait de le mettre en confiance. Le jeune homme sentait qu'il était proche, intuitivement sans qu'il y ait un réel échange de mots. A vrai dire, il se plaisait à croire qu'il n'avait pas besoin de mot pour comprendre, tout comme il espérait que la réciproque était vraie. Quoiqu'il ne soit pas sûr que ce soit une bonne chose qu'un être puisse le connaître à ce point. Mais après tout, il avait une total confiance en Thorn. Face à l'horizon, les mains dans les poches, il observa encore un peu la vue. Des champs qui s'étendaient à perte de vue plus bas ainsi que la macabre ville de Dras Leona. Murtagh constata que pour une fois, il avait eut une mission de routine. Pourtant, il était parfaitement conscient des dangers qui l'attendaient à l'intérieur. Ce point positif achevait de lui rappeler une fois de plus sa différence. Mais tout aurait s'était mal passé et c'était tout le problème. Il y avait longtemps qu'il ne s'inquiétait plus de mourir, son statut de Dragonnier le rendait presque invulnérable et puisque sa disparition aurait du entraîner celle de Thorn, c'était très bien comme ça. Quand il était arrivé...Les Ra'zacs, les prisonniers...Tous avaient été assassiner, alors pourquoi Katrina était - elle encore ne vie. Murtagh tenu la jeune femme évanouie dans ses bras, elle avait du voir un cauchemar infernal avant son arrivée. Mais tant pis...Même si la nouvelle attirerait sans doute les foudres du Roi, il ne renoncerait pas à la sortir de là.
"Ne bouge pas".
Une voix, celle d'une femme, résonna brutalement dans sa tête. Murtagh regarda de plus près et reconnu Eragon, son coeur se serra à la vue de son frère. Mais le Dragonnier savait qu'il était en infériorité aussi resta - t - il dans son coin. Puis Murtagh discerna les traits d'une inconnue qui regardait vers lui sans le voir, ce regard là le paralysa sur place tout en serrant les bras de Katrina.
"Je suis Kristen, une amie de Mancinia. Fais moi confiance ou non, c'est ta vie que tu joues".
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:44

Eragon tira Roran en arrière et le pressa vers la sortie. Au moment de quitter la salle, il se retourna une dernière fois et sentit son coeur se pincer d'appréhension. Roran n'avait pas vu et Eragon ne savait pas s'il valait mieux ne rien dire où s'il fallait préparer son cousin à l'idée que Katrina avait subi le même sort. Sauf si le Roi avait envoyé Murtagh cherché Katrina pour la mettre à l'abri des deux jeunes gens...Alors Eragon espérait que Murtagh soit arriver à temps...Ce détail laissa Eragon perplexe, les élans d'humanité...Ce n'était pas le genre du Murtagh dont on lui avait parlé quelques jours auparavant, et même quand il avait voyagé avec lui, Murtagh ne se serait jamais arrêter pour quelqu'un d'autre s'il n'y avait pas vu son intérêt. Alors pourquoi massacrer toute la garde d'Helgrind ? Et pourquoi sauver Katrina ? Eragon se corrigea, Murtagh n'avait probablement pas voulu sauver la jeune femme. Il avait un compte à régler avec la garnison d'Helgrind et avait trouvé Katrina par hasard.
- Je crois qu'elle est à Ûru'baen, Roran, commença le Dragonnier. Elle n'est pas ici et le fait que je n'arrive pas à voir où elle est signifie qu'elle se trouve derrière une protection magique, comme celles de Murtagh et Galbatorix.
- Alors, nous allons à la capitale.
- Je suis désolé Roran, mais là je ne peux pas accepter.
La réponse d'Eragon laissa Roran estomaqué. Comment pouvait - il refusé ?!
- Je suis d'accord avec Eragon, dit Kristen. Il n'a pas terminé sa formation...Qui plus est, maintenant que c'est confirmé, Katrina est sans doute sous la protection de mon amie. Elle ne risque rien pour l'instant.
- Comment ça... ? demanda Roran.
- C'est mon petit doigt qui me le dit.
Roran se retourna vers son cousin.
- Je dois la sauver, Eragon, c'est la femme avec qui je veux passer le reste de ma vie.
- Alors...Viens avec moi à Ellesméra.
- Je suis sûr qu'Islanzadi sera ravie de te rencontrer..., dit Kristen d'une voix de bébé. Quand à moi, je te suis très cher...Après tout...C'est ma cousine.
______________________

Ûru'baen - Quatre Jours Plus Tôt

Murtagh caressa encore un peu le museau rugueux de son dragon après avoir posé Katrina sur la selle, un petit geste affectif qui avait toujours existé entre eux. Et il s'y était abîmé les mains plus d'une fois. Durant le temps qu'il règle cette affaire, il l'avait laissé vagabonder comme il le souhaitait dans les alentours, mais maintenant, Murtagh ne demandait pas mieux que passer un moment avec elle. Sans forcément ce besoin de tout partager, juste d'être ensembles. Le chemin de retour ce fit en à peine une journée. Quand le Dragonnier revint à la capitale, il fut immédiatement conduit devant le Roi Galbatorix qui semblait d'une humeur maussade mais quand il lui apprit la mort des Ra'zacs, le Roi semblait avoir reçu comme un électrochoc et il décida de le punir, depuis quelques jours cependant, Murtagh avait put les passer tranquilles mais voilà, toute chose à une fin. Le Roi fit tournoyer son épée d'or avant de déchirer la chemise du Dragonnier qui semblait se résigner à son sort...

La douleur était insoutenable, pourtant, Murtagh se retint de crier. Il ne voulait pas paraître faible devant lui, pas encore. Il gémit tout bas lorsque l'épée de Galbatorix lui déchira à nouveau le dos. Mais le Dragonnier entendit des pas précipités au dehors du cachot humide et froid puis la porte s'ouvrit à la volé, manquant de se fracasser. Sur le seuil, haletante, Mancinia se dressait là, sa silhouette se découpant par les rayons lumineux du soleil.
- C'est pas vrai ! Mais qu'est - ce qui vous prend ? Laissez - le !
La Roi lui jeta à peine un regard mais s'apprêta à lui lancer de nouveau son épée lorsque Mancinia se jeta sur Murtagh.
- Hors de question que vous le touchiez ! Notre pacte stipulait bien le fait que je devais veiller sur lui.
Mancinia se redressa, à genoux devant le Roi, ses deux bras tendu sur le côté comme pour lui faire barrage. La lame dorée du Roi se posa sur la peau de son cou mais Mancinia ne cilla pas. Rien ne se passa. Tout devint silencieux. La seule chose qui troublait le silence était la respiration saccadée et haletante du jeune homme qui essayait en vain de reprendre sa respiration. Puis, Galbatorix éclata de rire. Un rire dénué de toute trace d'humanité.
- Je ne savais pas qu'il existait encore quelqu'un capable de mourir pour toi.
Murtagh ne releva pas ses paroles. Il tremblait de tous ses membres. Mancinia l'aide à se relever avec précaution et il s'appuya sur elle. Il se sentait tellement pitoyable qu'il n'osa pas relever les yeux vers le Roi. Le grondement malheureux de Thorn résonna dans son esprit. Il frissonna. De longues minutes plus tard, il osa relever les yeux. Sans pour autant défier Galbatorix. Quant à elle, Mancinia baissait obstinément les siens. Ce silence n'indiquait rien de bon. Murtagh commença à avoir très peur. Le Roi s'apprêtait à parler mais l'irruption de deux gardes, les mêmes qui avait ouvert les portes lors de l'arrivée de Mancinia, l'en empêcha. Mancinia se serra contre le Parjure. Ils s'écartèrent pour laisser les gardes passer. En tête, il y avait un homme bien jeune qui fit un clin d'oeil à Mancinia. Le dos de Murtagh brûlait, le sang coulait abondamment. Pourtant il ne disait rien, il était habitué. Trop peut - être...Ce qui le gênait le plus était sans nulle doute la jeune femme. Le fait qu'elle l'avait vu faible et désarmé. Au point qu'elle avait dû lui venir en aide.

Mancinia entraîna Murtagh à l'extérieur de la cellule tandis que Galbatorix lui lançait un regard glacé. Murtagh pâlit, il n'osait plus rien dire. Il était paralysé par la peur. La jeune fille tenta de l'entraîner avec elle, mais il ne bougea pas. Elle soupira et tira un peu plus fort sur le bras du jeune homme, qui cette fois réagit. Il la suivit d'un pas nonchalant et hésitant.
- Ca va aller, dit Mancinia. Je vais m'occuper de toi.
Murtagh ne répondit rien, le regard perdu dans le vide, une fois de plus le ronronnement de son dragon raisonna dans son esprit. Thorn essayait de le rassurer...Alors qu'il avait aussi mal que lui. Il aurait tant aimé pouvoir lui venir en aide.
- Merci, dit - il.
- Aïe ! lâcha Mancinia.
Murtagh se retourna vers elle mais la jeune femme tomba à genoux tout en l'entraînant dans sa chute, elle posa rapidement sa main contre son pied en essayant de calmer la douleur.
- Qu'est - ce qui ce passe ? demanda Murtagh en lui attrapant les épaules. Quoi ? Mais tu saignes...Sans blessure...Encore. Explique - moi, que - ce que je dois faire !
Mancinia avait un oeil fermé sous la douleur mais retira sa main pleine de sang pour la poser sur le visage de Murtagh.
- Une malédiction, c'est tout ce que tu dois savoir. Ca va passer, comme d'habitude.
Murtagh ignora sa douleur et attrapa Mancinia dans ses bras pour l'emmener dans sa chambre. Une fois assise, le sang cessa de couleur. Murtagh s'assit à ses côtés pour essayer de lui arracher le fin mot de cette histoire.
- Alors, tu ne veux pas m'en parler ?
La jeune femme le fixait sans pour autant lui répondre, ce qui surprit le jeune homme.
- Excuse - moi, tu peux répéter ?
- Je t'ai simplement demandé si tu ne voulais pas m'en parler.
Mancinia se pencha en avant et éclata de rire, posant ses deux mains sur ses oreilles, quand elle les retira sous le regard effrayer de Murtagh, elle demanda :
- Ca y est. Tu veux bien répéter ?
- Tu es sûre que ça va ?
- Oui, aucun souci. Ne t'en fais pas...Oublions tout ça.

Voilà la raison pour lequel plus personne ne mentionna cette journée.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:44

Chapitre 8 : Le Secret de Mancinia

- Je suis..., débuta Mancinia.
- Stop ! s'écria une voix en plaquant sa main sur la bouche de la jeune femme.
Mancinia resta surprise face à cette interruption mais pas autant que Murtagh, Galbatorix semblait vouloir l'empêcher de parler. La jeune femme fronça dangereusement ses sourcils tandis que le Roi recula d'un pas en la lâchant :
- Allons, allons, dit - il. Il ne faut jamais avouer ses faiblesses en public, n'est - ce pas ?
- Et ? dit Mancinia tranchante. Depuis que je connais certaines personnes...Je sais qui trahis ou pas...Murtagh n'est pas un traître, vous devriez le savoir mieux que quiconque, Hermès.
- Je le sais mais...
- En tant qu'héritier de...
Galbatorix, ou Hermès, lui posa une nouvelle fois la main sur la bouche.
- D'accord, je sais que tu ne peux qu'avoir raison. Mais pas ici je te prie.
Mancinia se dégagea mais elle attrapa autant Murtagh que Sans Nom, Katrina recula tandis que Galbatorix l'incita à les suivre. Une fois dans la salle du trône, Murtagh remarqua que quatre autres personnes étaient présentes, Guts, les deux gardes à l'arrivé de Mancinia et une femme qu'il n'avait jamais vue auparavant. Cette dernière avait de longs cheveux rouges foncés comme des braises qui lui descendait jusqu'à la taille, ainsi que des cheveux verts émeraudes d'une incroyable clarté, un corps svelte pour une poigne de fer, mais à première vue, cette femme semblait bien frivole et dans la tranche d'âge de Mancinia. L'inconnue sourit en penchant sa tête sur le côté avant de s'élancée vers Mancinia d'un pas vif.
- Ha ! dit - elle d'une voix aigu. Mancy, tu m'as manqué !
- Lucy ? Qu'est - ce que tu fais là ?
- Je suis venue aidée...D'ailleurs je dois t'emprunter Hermès.
- Tu me le laisses deux minutes, je te l'envoie après.
- Je ne suis pas une marchandise ! se plaignit Galbatorix étrangement changé d'un coup.
Les deux femmes rigolèrent et la dénommée Lucy quitta la pièce d'un pas rapide. Galbatorix semblait tasser sur lui même. Un peu plus en avant, Sans Nom et Katrina restaient en retrait. Mancinia se tourna vers Murtagh tandis qu'Hermès suppliait en son for intérieur de ne pas commettre d'erreur. Mancinia se mit à genoux devant le jeune homme, Sans Nom et Katrina :
- Tout d'abords, il faut que je me présente, déclara t - elle d'une voix solennelle. Mon nom est Mancinia, je suis l'héritière de la divinité qui porte le nom d'Héra. Je suis Général des Armées de Celtia et d'Olympus...Et je suis arrivée en Alagaësia après un voyage dimensionnelle de six ans, mon objectif dans ce monde est de protéger sa charpente et de veiller sur Murtagh et Mercy, les jumeaux de Morzan.
Galbatorix toussota avant d'imiter Mancinia en s'agenouillant devant eux :
- Je me présente aussi, je suis Hermès et jamais ne n'ai porté le nom de Galbatorix. Je suis le Dieu des marchands, des voleurs et des messagers.
Les trois personnes présentes restèrent bouche bée, essayait - il de plaisanter ? ...Mais Murtagh devina bien que vu leurs regards et le sérieux sur leurs visages : Mancinia et Hermès ne plaisantaient pas.
- Un...Un dieu ? demanda Katrina.
- Oui, dirent Mancinia et Hermès.
Puis la jeune femme s'avança :
- Techniquement tu n'as pas tenu le pari, Murtagh. On s'est battu parce que je n'ai pas mit en place le jeu de parcours...M'enfin. Alors, tes questions ? Murtagh !
Le jeune homme fut de nouveau propulsé dans la réalité. Se demandant dans quel sorte de jeu s'était - il encore lancé, mais il devait croire, il faisait confiance.
- Tout d'abord, qui est ma soeur jumelle ?
Mancinia ferma les yeux avant de les rouvrir en fixant une des deux filles :
- Ta soeur est née trois heures après toi, elle est donc ta cadette. Mercy est le nom que lui à donner ton père, ce qui signifie "Espoir". C'est ton nom, Sans Nom.
Murtagh se retourna vers la jeune servante. C'était donc elle. Cette nouvelle les paralysa d'un coup. Un frère ? Sans Nom n'avait jamais osé y croire après avoir été abandonnée à la naissance sur les remparts de la citadelle.
- Moi...Mercy ? La soeur de... ?
Voyant que cette dernière baissait les yeux, Murtagh comprit que cela ne servait à rien de lui posé des questions. Sa viendra en son temps. Mais le jeune homme ne lâcha pas Mancinia malgré la nouvelle pas si mauvaise que ça :
- Ensuite...Je suis sûr que tu sais qui à massacré les Ra'zacs.
- Un dénommé Sloan, le Parjure. Il à protéger sa fille Katrina.
- Quoi ?!
- Ensuite, enchaîna Murtagh. Qui sont les Apôtres ? Arianna et tous ça ? Explique - moi depuis le début !
A la fin, Murtagh hurlait de rage. Mancinia resta impassible et Hermès se retira avec Guts et les deux gardes.
- Ronon, John, commença Mancinia. Rodney vous fait savoir qu'il veut vous voir. Abandonner vos rôles de gardes, soldats, vous êtes libres.
- A la bonne heure ! marmonna le dénommer John. Je vais enfin me raser !
Katrina, Mercy et Murtagh étaient seuls avec Mancinia qui débuta son récit :
- Je suis née sur une planète appelée Terre, une centaine de pays, des langues et des cultures différentes, la guerre et le malheur. J'y est vécue durant seize ans avant de faire un pacte avec la Déesse du Présent, Verdandi, plus connue sous le nom de Belldandy. J'ai voyagé alors de mondes en mondes durant un an avant d'échouée ici. Ce voyage ne vous intéresse pas et ne posé pas de question là - dessus. Que dire en fait ? Les Apôtres sont des humains devenus monstre après avoir obtenu l'ascension durant l'Occultation, Arianna est celle qui les diriges...Et voilà.
- Ca ne répond pas à mes questions, dit Murtagh.
- Je ne sais pas comment expliquer, depuis qu'Ygrad à été enchaînée par les Trois Déesses du Temps...Le rôle des Guerriers est de protéger les charpentes de chaque monde au risque de les voir disparaîtres.
- Une charpente ?
- Un arbre, dans ce monde, il se trouve à Ellesméra.
- Je ne comprends pas trop.
- Limitez vous à ça : Sloan est un Ancien, comme vous l'appelez Parjure. Galbatorix se nomme Hermès et oui, c'est un dieu. Quand à moi...On s'en fiche. Essayer de comprendre, dans quelques jours...Cette capitale disparaîtra.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:45

Murtagh était assis sur une souche d'arbre, regardant sans le voir Thorn jouer dans le lac. Par l'intermédiaire de l'esprit du dragon, il sentait la fraîcheur de l'eau et la joie du reptile à plonger, remonter pour mieux replonger ensuite. Le jeune homme laissait ses pensées dériver, sans prendre la peine de se fixer sur une idée on une autre. Il se sentait bien, tout simplement, détendu et heureux, et ne tenait pas à ce que ce moment s'arrête. Lui toujours si actif, pour une fois, cela lui faisait du bien de se poser cinq minutes, même s'il n'en profitait pas pour se plonger dans ses pensées. La mélancolie, ce n'était définitivement pas pour lui ! Il avait donné rendez vous à Mercy ici, sur les rives de du petit lac entourés de verdure, non loin de la capitale. L'endroit de prédilection de Thorn d'ailleurs, et c'était ce qui avait motivé le choix du Dragonnier. Mercy était sa soeur jumelle. Cela lui faisait peur, il avait fait une erreur avec Eragon et au lieu de nier sa soeur, il préférait entamer le dialogue avec la jeune femme même si elle le repoussait ou refusait de lui parler, au moins il aurait essayé. Mais malgré les questions qu'il se posait, malgré la discussion sérieuse qu'il s'apprêtait à avoir, le Dragonnier se sentait détendu comme jamais. Peut - être la présence de Thorn qui goûtait aux joies du repos et du jeu, chose qu'ils n'avaient guère eu le temps de faire ces derniers temps. Le dragon, voyant la mine morose de son ami, s'approcha tout de même de la rive, éclaboussant son Dragonnier par la même occasion. Ce dernier râla, plus pour la forme que parce qu'il était réellement mouillé.
- Ha ha ha ! Très drôle.
Murtagh se retourna et regarda approcher la jeune femme, sa soeur, sentant au fond de son esprit la présence encourageante de Thorn. Ce dernier avait calmé son jeu et se contentait d'observer l'échange, son corps formant une tache rouge sombre dans la rivière. Il savait ce que son Dragonnier avait à dire, notamment parce que cela avait torturé son esprit pendant des heures, empêchant par la même occasion l'écailleux de trouver le sommeil. Mercy observa longuement le jeune homme qui lui faisait face, avant de détourner le regard, suivant des yeux le dragon qui reprenait ses jeux aquatiques. Murtagh respira un bon coup :
- Je suis Murtagh, ton frère. Ravi de te connaître, ma soeur.
Mercy regarda le jeune homme :
- Alors moi, je suis Mercy, ta soeur. Ravie de te connaître, mon frère.
Murtagh resta assez surpris face à sa réponse.
- Quoi ? demanda Mercy. J'ai quelque chose sur le visage ?
- Non, c'est pas ça ! s'empressa de répondre Murtagh, gêné.
Mercy éclata de rire. Murtagh n'aurait su affirmer avec certitude ce qui le préoccupait le plus. Pour une fois, ce n'était pas l'absence de Mancinia a ses côtés qui l'angoissait. Pas non plus Thorn dont il sentait encore la présence par leur lien mental. A sens unique d'ailleurs, quelque chose n'allait pas.
- Mercy, commença - t - il. Tu sais qui je suis, non ?
- Bah, répondit la jeune femme. Tu es un Parjure et après ? Tu l'as choisi ?
- Non !
- Alors tu n'en est pas un.
Mercy s'assit alors sur l'herbe qui bordait la berge du lac. Murtagh la regarda d'un air ahuri. Il jeta un bref coup d'oeil aux feuilles éparpillées devant lui mais quand sa soeur releva la tête pour le regarder, il ne put s'empêcher de détourner la tête avec lâcheté. Il avait pourtant eu le temps d'apercevoir ses yeux émeraude. Mercy fronça les sourcils :
- Qu'est - ce que t'attends ? La chute des feuilles ? Allez, viens à côté de moi. J'ai envie de faire connaissance.
Murtagh essuya ses yeux légèrement embués, et porta un regard posé sur Mercy. En vingt ans d'existence, soit à peu près dix - sept où il avait été en mesure de comprendre quelque chose à tout ceci, le Dragonnier avait rapidement vu que son comportement était généralement regardé de près. En dehors des bonnes manières qui faisaient partie courante de son existence, il y avait également quelques codes qu'il avait très vite appris à respecter, pour son Père et pour un Roi qui n'en était pas un, un Dieu ? A quoi jouait Mancinia ces derniers temps ? Leur duel n'avait été qu'une façade en vérité. Murtagh s'assit alors aux côtés de sa soeur tandis qu'il pensa à la capitale...Les Vardens lancerait - il une attaque ? Qu'importe. Il fallait laissez venir les choses. Murtagh regarda sa soeur, une simple servante devenue noble grâce encore et toujours à Mancinia. Le jeune homme nota un autre point : ils ne se ressemblaient pas. Murtagh avait des cheveux noirs et des yeux noirs alors que Mercy avait des cheveux bruns et des yeux verts. Ils étaient jumeaux certes, même date d'anniversaire et ce n'était plus un coïncidence. Murtagh remarqua que sa soeur portait une chemise bleue, un pantalon sombre et une broche dans les cheveux. Mercy ferma les yeux :
- Mais arrête de me regarder comme ça ! Ca me gène.
- Dé...Désolé. Je réfléchissais.
- Tu réfléchis de trop. D'ailleurs, tu as l'air de ne pas avoir dormi ces derniers temps.
Qu'importe que le Dragonnier soit un peu plus pâle sous la faible lueur reflétée par la rivière. Murtagh ne l'avait pas convoqué ici pour lui parler de ce genre de choses, et s'il prenait autant son temps avant de parler, c'est qu'il devait avoir une bonne raison.
- D'accord, dit Mercy. J'ai pas eue une vie très intéressante en tant que servante. J'ai juste regretté de ne pas avoir connu mes parents.
- Tu ne dois pas, tu as plutôt été tranquille et c'est tant mieux, répondit Murtagh.
- Et toi ?
- Moi ? ...Rien. Par contre, c'est toi qui était avec cette dame qui m'a soigner quand j'avais trois ans ?
Mercy hocha la tête :
- Oui. D'ailleurs, je ne peux pas croire que même un Parjure peux faire ça à son fils...
- C'est pourtant le cas.
Mercy se sentit mal à l'aise d'un coup. Murtagh le Dragonnier était crains mais dans le fond, il était comme la plupart des mortels et qui plus est...Il avait vécu malheureux son enfance et son adolescence. Il aurait aimé d'ailleurs...C'est faire table rase de son passé. Mais au point où il en était, il n'aurait presque pas vu de différence. Mercy eut alors une idée pour changer de conversation :
- Dis - moi, tu as une fiancée, une petite amie ?
Murtagh explosa de rire :
- Tu m'as vu ? Qu'elle genre de fille pourrait m'aimer ?
- Moi, si je n'étais pas ta soeur...Même si je suis déjà perdue en quelque sorte.
Murtagh regarda Mercy avec un drôle de regard tandis qu'elle rougissait :
- Eh bien, comme je n'ai jamais connu mes parents...Et que j'étais sans famille...Ahem...
- Tu es fiancée, c'est ça ?
La jeune femme ne répondit pas mais hocha doucement la tête, par affection sans doute, le Dragonnier lui posa la main sur la tête et la serra contre lui :
- Tant mieux. Je suis content pour toi...
- C'est gentil, grand frère.
Grand frère. Quel drôle de phrase. Murtagh manqua de pleurer, drôle de journée vraiment. Sa soeur allait se mariée. Mercy et le Dragonnier se délacèrent avant que le jeune homme ne questionne :
- Quand compte - tu te marier ?
- Pas maintenant, dans un ou deux ans. Et puis, je ne veux pas me presser même si je tourne vieille fille !
- Mais non, tu es encore très jolie.
Mercy lui lança un regard étrange :
- A qui tu penses quand tu dis ça...Moi ou Mancinia ?
- Hein ?
- Je lui ressemble tellement qu'on dirait des jumelles. Mais elle est vraiment très belle...
- C'est vrai qu'elle est belle mais..., commença Murtagh.
- Je ne suis pas si belle que ça quant ont considère que ce n'est pas vraiment moi, lança une voix au dessus d'eux.
Les deux jumeaux relevèrent la tête pour voir Mancinia perchée sur des branches de l'arbre. Leur jetant un regard amusé en vue de leur tête, Murtagh rougit :
- Depuis quand tu es là ?
- Depuis que Mercy a dit qu'elle était perdue. Mais je le savais déjà.
Un silence suivit mais Mancinia l'interrompit :
- Je dois vous montrer quelque chose, venez...
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:45

Mancinia poussa deux portes en bois massives. Murtagh connaissait bien cette salle, c'était la salle d'arme privée du Roi. Une multitude d'armes, de boucliers, de lance et d'épées se trouvaient de part et d'autre de la salle. A gauche, une estrade qui menait à douze épées parfaitement alignés.
- Les épées des Treize, déclara simplement la jeune femme. Elles sont toutes là à l'exception de Zar'roc et de celle de Galbatorix. Il a gardé les autres pour qu'on puisse les rendre à leurs propriétaires, je prends celle là.
Mancinia monta sur l'estrade et décrocha une épée blanche immaculée semblable à Zar'roc, même le blason. Ensuite, elle se saisit d'une magnifique épée verte d'une couleur pâle qu'elle tendit à Mercy.
- Peut importe leur histoire, elles doivent servir, elles n'ont pas écrites leurs histoires, ce sont les hommes qui s'en sont chargés.
Mercy prit l'épée et son fourreau pour l'attacher à sa ceinture. Murtagh savait que les esclaves savaient se battre, surtout les femmes, sinon elles ne seraient plus là depuis longtemps. Mais le Dragonnier remarqua le regard de Mancinia qui fixait avec insistance son épée avec du regret et de la mélancolie dans le regard.
- Allons - y.
Et ils quittèrent la pièce. Murtagh se saisit alors du bras de sa soeur :
- Tu vas trouver cela idiot mais...Je ne t'ai pas demandé qui était ton futur mari.
- Ah...Eh bien c'est...
Mais la jeune femme fut interrompue par un cri inhumain :
- Haaaa !
- Ce n'était pas le Roi ? Enfin, Hermès ? demanda Murtagh.
- Il a dû croiser Alexandre dans le couloir...
- Tu sais Mancy, tu ne dois pas être...Mancy ?
Mais la jeune femme n'avait pas envie de l'écouter sauf quand elle s'arrêta d'un coup.
Clap. Clap.
Clap.

Les bruits se répétaient sans cesse, comme des coups de marteau. Un vrai vacarme. Des bruits de pas qui se décale comme pour faire sentir sa présence, un regard qui glisse sur toi alors qu'il n'y à personne...Murtagh s'approcha d'elle :
- Ca va ?
- La ferme..., marmonna Mancinia.
Murtagh recula d'un coup tant ses paroles le troublèrent.
- La ferme ! Je vous es dit de la fermer !
Mancinia porta une nouvelle fois ses deux mains à ses oreilles mais les bruits étaient encore plus supportables que la douleur qui la parasita, ses sens explosèrent tandis qu'elle sentait un liquide chaud perler de partout...Puis, le noir.
______________________

- C'est quoi ? demanda Murtagh.
- Le Roman de Sahagiel : Un deus ex machina traduis par Dieu sort de la machine. C'est un roman vraiment trop bizarre, je me demande même si c'est lui qui l'a écrit.
Murtagh réfléchit :
- Ah oui ! s'exclama - t -il. Je me souviens ! C'est l'auteur de "La Raison de l'Au - delà"...
- Ah tiens, dit Mercy. Il y à une annotation...
A Mancinia, la tempête qui ravage la Terre.
Une sorte de vent souffla sur les deux personnes, de stupeur ils se jetèrent un regard.
- Hinamizawa, souffla une voix. Va falloir qu'on accélère la cadence. Ah tiens ! Je suis Jack, Mancinia m'a chargé de vous ausculter !

- T'es jetée Mancinia. La prochaine fois évite de planter le réseau électrique.
- Si tu veux que ça soit agréable pour tes yeux, ô surpuissant guerrier qui lutte en ce piètre monde d'Alagaësia. La prochaine fois que tu remets une annotation pareil, je te colle mon poing dans le visage.
La jeune femme avait en face d'elle un homme âgée de presque la trentaine, ce qui le rendait sans doute encore plus séduisant, l'âge d'or des hommes comme ont dit. Ses yeux bruns farouches étaient très beaux sur son visage fin, certaines mèches brunes retombaient avec désinvoltures sur son front. C'était certainement le plus sage des amis de Mancinia, toujours vigilant et à veiller au bien être des autres sans toutefois exagéré.
- Je commence même à me demander si je ne devrais pas te coller un suivit psychologique ! rit Mancinia. Ca commence à devenir critique la télépathie instinctive !
Mancinia rajouta sur un ton de menace :
- ...Si tu me demandes comment ça va, je te brise la nuque.
- Comment ça va ? demanda - t - il d'un ton joyeux.
- Alex..., se plaignit Mancinia. Tu m'énerves.
- Les frères, ça sert à ça.
- T'es pas mon frère.
- Maieuh !
Mancinia tapa son poing sur les draps :
- Salsifis ! Apparemment, je viens de perdre le falatus de parler normalement...
Silence.
- C'était pas une blague, j'ai pas fait ça pour rire !
Mais Alexandre explosa de rire face aux mots que son amie avait employés.
- Ca va, ça va, j'arrête...Vu ta tête, tu as envie de me parler ?
- Pas maintenant, où je vais t'égorger.
- 'Ptain, t'es une petite violente toi.
- C'est comme ça.
______________________

- Tu ne connais l'origine de la malédiction ? demanda Hermès.
- Qui à bien pût maudire Mancinia ? questionna Murtagh. Je ne comprends pas. J'aimerai tellement l'aider et surtout comprendre, pourquoi saigner sans aucunes marques ?
Hermès soupira :
- Je vais te dire les grandes lignes. Mancinia s'est maudite elle - même, bien avant même son voyage dimensionnelle mais...Arrivée dans l'avant - dernier monde, à Hinamizawa, un petit village. De ce que je sais, elle à été torturer, ses mains et ses pieds saigne depuis ce jour. Après cette torture, Mancinia à alors souhaiter que le village disparaisse...Le lendemain, il ne restait rien d'Hinamizawa. Rongée par sa douleur, elle à remonter le temps pour sauver ce village. La malédiction veut que les bruits d'Oyashiro, le dieu tutélaire du village la suivent en plus que trois à quatre fois par mois elle...
- Je saigne sans stigmates des blessures qui jamais n'ont pût être guérie.
Mancinia se tenait sur le seuil de la porte. Murtagh et elle se fixait dans les yeux :
- Tu veux que je te racontes ce qui s'est passé à Hinamizawa ? demanda la jeune femme d'une voix neutre.
- ...Oui, je veux comprendre...Raconte moi tous tes voyages.
Mancinia baissa les yeux :
- Très bien.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:47

Chapitre 9 : La révélation

Ellesméra - Cinq Jours Plus Tard

Le vol depuis Helgrind avait été assez éprouvant pour les trois cavaliers qui se trouvait sur le dos de Saphira, tel un point clair dans le ciel azuré, ses écailles reflétaient les rayons solaires qui éblouissaient les rares personnes qu'ils croisaient et encore, ces dernières pensaient sans doute à une simple illusion dû à un quelconque reflet. Eragon était assez soucieux quant à l'identité véritable de Kristen, en fait le Dragonnier ne lui faisait absolument pas confiance et elle le savait. Mais la jeune femme préférait visiblement les ignorer, lui et Roran. Premièrement, Eragon se demandait quand elle était entrée à Cithri...Et comment également, car les gardes avaient dû recevoir des ordres strictes de la part de Nasuada. Ensuite, comment la Reine des Vardens et Orrin pouvaient - ils lui faire confiance, cette simple étrangère avait - elle embrouillés leurs esprits par un quelconque sortilège ? Troisièmement, comment une humaine normale avait - elle pût rattrapée une dragonne, voir même la dépasser et prendre dû repos avant son arrivée, seul Arya était capable d'un tel prodigue ? Qui était d'ailleurs les hommes qui l'accompagnaient à ce moment là ? Eragon aurait juré que c'était deux gardes de l'Empire...Des espions peut - être à ses côtés où bien...L'espionne c'était elle ? Quatrièmement, cette histoire d'être la cousine de la Reine des Elfes, Islanzadi le perturbait, Kristen n'était pas une Elfe contrairement à la Reine, même si elle était mi - Elfe mi - Humaine, cela devait se remarquer...Et puis pourquoi Arya ne l'avait - elle donc pas reconnue ou saluer au Surda ? ...Ah moins qu'elle essayait une nouvelle fois de cacher ses sentiments. Eragon soupira. Le nom "Arya" était synonyme de mystère. Le soleil brillait de mille éclats ce jour là donnant à la forêt Elfique un air apaisant et magique. Saphira entama sa descende plus au moins près de la capitale d'Ellesméra. Les Elfes présent les saluèrent et les acclamèrent, la victoire sur les Plaines Brûlantes les avaient déjà atteint grâce à Arya, partie quelques jours plus tôt pour son pays, Eragon soupira une seconde fois tandis qu'il posait pied à terre. Invitant Roran d'un signe de tête, ils allèrent saluer la Reine des Elfes dans sa demeure principale, surprise de voir le Dragonnier être revenu si vite :
- Reine Islanzadi, dit le Dragonnier en s'inclinant. Je suis de retour pour achever ma formation.
- Tiens Eragon, je suis ravie de te revoir. Et qui sont ces personnes avec toi ?
- Majesté, poursuivit Eragon en se redressant. Je vous présente mon cousin Roran.
- Enchanté ! dit ce dernier un peu déboussoler, ne sachant pas trop quoi faire.
- Je le suis également. Eragon m'a souvent parlé de toi et Arya m'a conté tes exploits...Mais...Kristen c'est bien toi ?! s'exclama Islanzadi.
La Reine s'était levée d'un bon avec un air qui mélangeait la surprise et la joie. Eragon la vit marcher aussi vite que la bienséance le lui permettait pour serrer la jeune femme dans ses bras. Kristen sourit et lui rendit son étreinte. Puis, les deux femmes se séparèrent et le Dragonnier resta surpris quand Islanzadi lui demanda d'une voix émue :
- Je te croyais morte.
- Morte, moi ?! J'étais l'une des quatre dernières encore en vie. Je ne sais même pas si Hanyuu a réussi à s'échapper...
- D'après ce que j'ai entendu, elle serait tombée dans le puit sans fond d'Ihcufagino. Mais ce n'est qu'une rumeur de ce maudis Apôtre.
- A ce qu'on disait, ce marais était sans fond.
- Je suis désolée mais je n'arrive plus à tenir. Tu penses que...
Puis la Reine sembla ce rendre comte de la présence des deux garçons, aussi prit - elle un air embarrassée en essayant de s'expliquer :
- Pardonne - moi Eragon, cette personne est ma cousine disparue depuis de nombreuses années. Même si nos mères étaient jumelles sur de nombreux point, je ne suis qu'à demi - elfe et Kristen est née humaine. Cela me fait pensée que j'ai déjà envoyer mes soldats au Surda, mais ils n'y seront que dans quelques jours. Ca tombe bien, Oromis voulait te parler dès ton retour...Cela me semblait assez urgent.
Qu'arrivait - il à la Reine ? Ce ton familier, incertain...Quelque chose ne tournait pas rond ces derniers temps et même lui ne savait pût sur quel pied danser. Plus tard, en dehors de la demeure royale, Eragon s'exclama brutalement :
- Roran, tu ne m'avais pas dit que Sloan avait trahis le village ?!
- Pourquoi aurai - je du te le dire ? Je n'avais rien avoir avec ce type.
- C'est bien, je te reconnais bien là.
- ... ?
Roran resta surpris, la voix d'Eragon était subitement devenue lourde comme...Dépourvue d'humanité. De même quand Arya arriva, le Dragonnier l'ignora totalement tandis qu'il s'envola avec Saphira qui poussa un étrange grognement. Les deux jeunes gens restèrent un instant stupide.
- Je...Je n'arrive plus à tenir. Ca devient trop fort.
Arya se retourna :
- Mère ?! Que vous arrive - t - il ?
- Mère ? répéta la Reine. C'est vrai que j'aurai aimée que tu sois ma fille. Mais ce n'est pas le cas.
- Ca suffit ! Vous avez remplacée sa mère, ça revient au même. Des traîtres les ont tués, elle et Evandar. On ne leurs pardonneras pas !
- Pardon Arya, commença la Reine. Pardon d'être aussi brusque mais la barrière que je tenais s'est brisée, le chaos va s'abattre sur nous. Les Apôtres sont à nos portent...L'épidémie et le cycle. Alors...Si je ne survis pas à cette bataille je tiens à te dire...Que tu n'es pas ma fille. Moi je suis...La gardienne, l'ange de celle qui est la vrai Islanzadi...Pour ma part, je t'ai élevée mais je ne suis que la déesse Artémis.
Arya se retourna vers cette femme qui semblait avoir changée. Les trente années de sa vie qu'Arya avait vécu entièrement avec elle, alors qu'elle voulu lui demander pourquoi...Une lumière rayonnante avait remplacé ces traits...
"Je savais que vous étiez là...Mancinia, je te demande de faire attention...Ce Dragonnier est un Apôtre."
______________________


Peu de Temps Avant dans la Demeure d'Oromis

- Tout le monde en Alagaësia à un problème avec Murtagh, je me demande bien pourquoi.
- C'est un Parjure, il est normal que cela soit ainsi.
- Maître, je peux vous poser une question ?
- Va - y, je t'écoute, Eragon.
- Je voulais savoir pourquoi vous ne m'appreniez rien de nouveau ?
Oromis le regarda avec un regard lourd et charger de questions envers cet homme bien familier. Le vieux Dragonnier lui tendit un livre. Eragon ouvrit le livre et commença sa lecture :

Le fracas des épées retentit dans toute la cour d'entraînement, Brom observait la scène de loin, son mentor enseignait l'art du combat à plusieurs disciples pendant que son dragon apprenait aux leurs toutes les subtilités de leur espèce.
- Comprenez bien, mes chers élèves, lors d'un combat, il ne faut pas vous servir seulement de vos muscles mais aussi de votre expérience et de votre logique.
Oromis aperçut Morzan et se retourna vers ses élèves.
- Le cours est terminé pour aujourd'hui, vous pouvez rentrer à vos quartiers. Au même moment, les dragons se posèrent avec lourdeur dans la cour et rejoignirent leurs cavaliers puis ils s'envolèrent vers le bâtiment des habitations. Morzan marcha tranquillement vers son mentor et ami. Il retourna sa main contre sa poitrine, le geste d'allégeance des elfes, Brom fit de même et serra Morzan dans ses bras, ce Dragonnier aux cheveux noirs de jais lui rendit son étreinte, ils se séparèrent et se tourna vers Oromis qui se tenait à côté d'eux, il s'inclina devant lui et pour toute réponse, Le Doré lui souffla un petit air chaud au visage, ce qui ébouriffa les cheveux de Morzan, Brom éclata de rire et Morzan fit de même après quelque secondes d'hésitation.
- Enfin te revoilà, lui dit Oromis. On commençait à s'ennuyer par ici.
Morzan rit de nouveau et caressa doucement les écailles de sa dragonne rouge.
- J'étais à l'intronisation de ma soeur, elle est devenue prêtresse de la Déesse Marié.
- Alors, ta soeur Hanyuu est devenue sage...Pas comme l'aînée de tes cadettes, en conclut Oromis.
- Oh oui, dit Morzan. Il ne faudrait pas qu'elle bascule du mauvais côté, ma soeur serait une ennemie redoutable.
Oromis hocha la tête en signe d'affirmation.
- Viens dans mes quartiers, on pourra manger un morceau.
Et ils s'envolèrent vers le haut de Dorù Areaba. La résidence d'Oromis était réellement très modeste pour quelqu'un de son envergure dans la société, il était le Maître d'Arme de la forteresse de Dorù Areaba. Oromis se posa à l'entrée du Grand Couloir, dont on disait qu'il était sans fin, le long de ses murs, des centaines de portes étaient alignées avec le nom du Dragonnier écris en Ancien Langage au dessus de la porte, Morzan, Oromis et Brom entrèrent dans le transporteur magique.
- Oromis ak ponui legreat.
L'air tourbillonna autour d'eux et le couloir devint flou, puis tout s'arrêta brusquement. Ils se retrouvèrent dans la portion du couloir où étaient située les chambres des Anciens, ils suivirent Oromis jusqu'à ses appartements, en chemin, ils croisèrent Vrilla, qui sortait d'un cours de méditation. Ils arrivèrent devant ses quartiers, Oromis prononça une injonction en Ancien Langage et la porte s'ouvrit, révélant une pièce modeste, avec un lit au fond, un étage, où se trouvait un bureau, avec de quoi écrire et poser ses réflexions sur les Dragonniers et sur les élèves, une grande vasque d'argent pur servait de lit au Dragonnier Doré, il y avait aussi une aire d'envol, qui donnait sur la mer et sur les falaises à pic. Oromis s'assit sur le lit et sortit une coupe composée de fruit et de pain.
- Tiens, lui dit le Dragonnier en tendant un fruit à Morzan. Mange, tu as la peau sur les os, dit - il en rigolant.
- Je pense que tu as raison, répondit le Dragonnier. Je me suis toujours demandé comment je pouvais survivre sans rien manger, ou presque.
- Oui moi aussi, je me suis souvent posé la même question.


Plusieurs pages ont étés arrachés.

La journée était belle sur la citadelle des Dragonniers, les fresques d'or étincelaient sur les murs de marbre blanc, elles représentaient les exploits réalisés par les Dragonniers au fil des siècles, en ce moment même, les aides des Dragonniers étaient en train de peindre la fresque de l'Intronisation de la Prêtresse Hanyuu, qui à peine âgée de treize ans avait réussi à parlé avec l'uns des Grands Dieux. A l'annonce d'un tel prodige, beaucoup de gens important de l'Alagaesia s'étaient déplacés, pour constater de leurs propres yeux le miracle réalisé, le Roi Evandar et sa femme Islanzadi s'étaient déplacés et cela avait donné lieu à de grands préparatifs pour les recevoir, les Dragonniers étaient toujours très à cheval sur le politesse, ils tenaient cela des Elfes, le Roi du Royaume de Broddning s'était aussi déplacé, il portait un intérêt tout particulier à la science des Dragonniers, il disait toujours, on ne fera jamais plus ingénieux que les représentants de cette caste et cela donnait lieu à des remarques modestes de la part des Dragonniers présents. Et à de grands éclats de rire dans l'assistance toute entière. Le roi Tear avait lui même quitté Farthen Dûr et Tronjheim, les visites des nains étaient rares, en raison de leurs querelles avec les dragons.
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:48

D'autres pages ont étés sévèrement arrachés et surtout, énormément. On pouvait distinguer des tâches de sang assez grosses selon l'endroit.

Le Dragonnier Galbatorix détruisait tout en compagnie de Morzan, cet homme que je croyais mon ami. J'avais découvert l'existence de Selena et je devais lui parler. J'étais donc partit en compagnie de Saphira pour la rechercher. Je l'avais déjà rencontré quelques fois en compagnie de Kristen et je l'avais trouvez forte et agréable, je devais lui dire quelque chose de très important qui me concernait.

Eragon releva la tête. Kristen connaissait Brom ? Mais alors...C'était une Dragonnière ? Son esprit fut traverser par de très mauvaise pensée. Le jeune homme repris sa lecture :

Ce jour là, je n'ai malheureusement pas eut l'occasion de la voir. Actuellement, je déversais ma haine envers Morzan pour avoir enlever Murtagh et Mercy à sa femme. Mais je dois plutôt me réjouir, car j'attends un fils de la femme que j'aime. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis bien heureux d'avoir volé Selena à Morzan. Même si mon fils n'est pas le seul enfant que nous ayons eut ensemble au nez et à la barbe de Morzan. Une ironie si je le nomme Eragon ?

Brom était son père. Tandis qu'Eragon assimila cette idée, il replongea dans sa lecture après avoir vu que d'autres pages avait été coupé du cahier.

Le dragon poussa un rugissement et se saisit de son dragonnier par les serres. Morzan se retourna brusquement et à ce moment là que Brom décida de lui lancer sa dague qui se planta directement dans son épaule. Cela lui donnerait quelques instants de répits. Saphira s'envola à grande vitesse, sachant qu'il n'aurait pas beaucoup de temps et que les deux autres dragons rouges se lanceraient à leur poursuite. Elle aida Brom à monter sur la selle. Celui ci devait bien se cramponner pour ne pas tomber dans le vide.

Sang, larmes sèches, pages arrachés.

En faite, lorsqu'elle tendit les mains à bout de bras, elle bouillait de haine et de démence. Elle était trop impulsive, elle aimait la vie, elle était aussi très sociable, trop peut - être. Lorsqu'elle était encore au village, avec ses amis, le simple fait de s'enlacer était un preuve d'amitié rien de plus. Lorsqu'elle pleurait, elle allait dans les bras d'un de ses amis c'est tout. Elle était très câline et elle avait besoin d'amitiés construites sur cette intimité distante. Le fait d'avoir passé trois ans sans personnes, sans Belothre [son griffon], l'avait si affectée qu'elle regrettait grandement de s'être emportée. Il avait fallu qu'elle tombe sur lui. Elle attendit sa réaction. L'attente était une véritable torture. Elle se voyait mal lui expliquer ce qu'elle ressentait vraiment. Après tout il ne semblait pas vouloir ce lier d'amitié avec elle, elle n'était la que pour "l'aider" en attendant son rétablissement, enfin à la base. Pour la première fois depuis hier soir, elle aurait voulu sauter sur le dos de Belothre et s'enfuir a des kilomètres de cet être mystérieux. D'ailleurs rien ne l'en empêchait. Il approchait. Elle retint sa respiration. Elle n'osa le regarder. Une douleur lui enserra le poignet et elle gémit. Il la plaqua contre un arbre. Le choc fut intense mais la douleur brève. Si toute sa haine avait été emmagasinée dans son geste, elle savait maintenant ce qu'il était prêt à faire. Encore un seul faux pas et rien ne l'empêcheraient de ne pas l'épargner. La respiration presque coupée, elle soulevait avec force son buste, tordant le haut de son corps pour aspirer le plus d'air possible. Le mouvement rapide la forçait a frotter son dos contre l'écorce lui brûlant la peau. Elle tressaillit lorsque la lame se posa sur son cou, froide et révélatrice. Pour la première fois elle eut peur de la mort et elle fut consciente de se qu'il était capable d'entreprendre. Elle déglutit et attendit. Il finit par lui parler doucement mais au fond elle l'aurait sûrement mieux pris si il lui avait craché à la figure sans respect, sans considération.
- Tu m'as trahis, Selena. Tu me le payeras même si ce n'est pas de ma main que tu mourras.
Il la lâcha avec tant de brutalité que d'un seul coup, une seule et unique pensée la traversa et l'obséda. Elle ne le laisserait pas sur cette note de domination. Mais il se baissa aussitôt pour ramasser la Larme Rouge. Elle resta un instant debout, silencieuse, immobile en respirant par saccade. Elle passa sa langue sur ses lèvres et releva doucement les yeux en direction de son "mari". Elle allait jouer très serré, arpenter les couloirs de la mort, mais elle s'en fichait. Elle était joueuse et elle allait joué même si les enjeux ici était sa vie. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire carnassier et elle prit d'un geste rapide et sec la Larme, elle resserra sa prise dessus et la jeta a terre avec force gardant ses yeux planté dans ceux de Morzan. Une partie d'elle même l'interdisait de continuer si ce n'était pas trop tard mais en ce moment elle sentait plutôt tout ses défauts faire surface. Elle rit d'abord mais d'un rire qui sonnait faux, puis le regarda intensément la bouche entrouverte pour faciliter sa respiration. Ses cheveux étaient attachés, dégageant les contours de son visage mais quelques mèches tombaient sur son front jusqu'à la hauteur de ses joues. Certaines barraient ses yeux coupant par endroit les vifs sentiments qui se traduisait dans le fond de ses iris sombres. Elle détacha ses mots mais chaque syllabes étaient chargée d'émotions, de fatigue et de détermination :
- Oh c'est un scandale, comment te punir de pareil affront ?!
Mais Belothre pencha la tête et la poussa doucement. Retombant sur terre elle tressaillit de rage. Pourquoi son griffon prenait - il parti de cet imbécile qui lui avaient volé ses enfants ? Ou peut - être était - il prudent, en évitant un véritable massacre. Elle était tentée de continuer elle avait beaucoup de phrase qui lui tournait dans la tête, des piques et reproches mais finalement toute sa fureur s'envola. Ses barrières s'écrasèrent sur le sol, sa carapace de fer tomba et son masque de détermination se transforma en un visage perplexe presque perdu. Selena avala sa salive avec difficulté puis elle regarda le Dragonnier avec mépris.
- Je me demande si elle sera capable de me tuer, elle...Car sa moitié c'est moi.
- Espèce de... !
Comme si ces mots lui avait coûte beaucoup d'énergie, Selena le contourna rapidement et s'en alla en laissa Morzan presque mort sur le sol.


Eragon releva la tête et vit un sourire démoniaque et carnassier sur le visage d'Oromis.
- Maintenant tu sais et...Tu es à nous, fils d'Apôtre.
- C'est pas vrai..., marmonna Eragon.
Eragon sentit monté en lui une colère monstre, une haine indescriptible, une folie meurtrière. Des stigmates incarnant le chiffre treize apparurent sur son front tandis qu'Oromis se mit à rire comme un dément. Les cris de Saphira au dehors tandis que ce succédait des explosions monstres en provenance de la capitale Elfique.
______________________

Sa voix fut coupée par le son d'une explosion et de son onde de choc percutante. La déflagration fût si redoutable, que Kristen et Mancinia valsèrent contre les arbres. La déflagration jeta également violemment à terre le groupe d'officiers venu leur porté assistance. Une douleur fulgurante transperça Mancinia, qui se sentit heurter quelque chose de dur. Une voile de brume semblait l'envelopper et la privée de ses perceptions. Puis, peu à peu, sa conscience lui revint. Elle entendit une seconde explosion, puis une troisième, une quatrième et enfin, une cinquième. La jeune femme sentit alors une fumée âcre qui la fit tousser. Un mélange de gaz et de fumée lui remplissait les poumons, l'empêchant de respirer correctement.
- Tu vas y passer...Tu vas payer pour tout tes crimes !
______________________

Ûru'baen - Aujourd'hui

- Hinamizawa est le dernier des mondes que j'ai visité au cours de mes six années d'errance, une année après mon départ.
- Je ne comprends pas cette logique de temps.
- Inutile, tu comprendras bien assez tôt. En faite, Hinamizawa est un petit village d'un pays nommé Japon et qui abrite dans les mille deux cents habitants. Ihcufagino dans la langue Elfique est le contraire d'Onigafuchi, ça se remarque. Le marais du village d'Hinamizawa se nomme ainsi mais s'est également son ancien nom. Je vais t'expliquer depuis le départ ce qui s'y est passé dans ce monde, je souhaite par la suite que tu racontes cette histoire à Mercy. Ce sera ma seule revendication en échange de ce conte, malgré le fait que les deux avants - derniers mondes appartiennent respectivement à Lucy et à Guts, ce que j'ai connu à Hinamizawa n'est rien à la cruauté possible de ces deux personnes.

Un jour je te conterai comment ma guerre a véritablement commencé. Mais à Hinamizawa, ce fût l'apogée.
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Mancinia
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MessageSujet: Re: Héritage des Anciens   Héritage des Anciens Icon_minitimeSam 6 Déc - 17:48

Chapitre 10 : Hinamizawa


Furumita sono ushiro shinite de ?
Kurayami ni tsume o tatete yoru o hikisaita.

Amadare wa chi no shizuko to natte hô tsutai ochiru,
Mô doko ni mo kaeru basho ga nai nara.

Kono yubi tomare, watashi no yubi ni.
Sono yubi goto, tsurete itteageru.
Higurashi ga naku, akazu no mori e,
Atomodori wa...Mô dekinai.

Hitori - zutsu kesarete yuku,
Kurayami no sono mokou ni.

Kagami no saka de ugoméki nobashite kuru musuu no te de,
Saa dareka o koko e izanai nasai.

Oni - san kochira te no naru hou e,
Donna ni nigete mo tsukamaete ageru.
Higurashi ga naku kemonomichi kara,
Kikoete ita koe wa mou nai.

Kono yubi tomare, watashi no yubi ni.
Sono yubi goto, tsurete itteageru.
Higurashi ga naku, akazu no mori e,
Atomodori wa...Mô dekinai.

Oni - san kochira te no naru hou e,
Donna ni nigete mo tsukamaete ageru.
Higurashi ga naku kemonomichi kara,
Kikoete ita koe wa mou nai.
______________________

J'ai regardé derrière moi. Qui est là ?
Tu as sorti tes griffes dans la pénombre et as lacéré la nuit.

Les gouttes de pluie sont devenues des gouttes de sang,
Et ont dégoulinés sur mes joues,
Si tu n'as plus d'endroit où aller.

Arrête - toi sur ses doigts, sur mes doigts,
Je t'emmènerai sur chacun d'entre eux.
Vers une forêt interdite où pleurent les cigales,
Tu ne pourras plus revenir sur tes pas...

Elles disparaissent une à une,
De l'autre côté des ténèbres.

Dans le miroir, d'innombrables mains se tortillent et s'étirent,
Appelez quelqu'un pour qu'il vienne ici !

Démon, viens par ici là où claquent mes mains,
Où que tu ailles, je te rattraperai.
Là voix ne résonne plus,
Là où les cigales chantent.

Arrête - toi sur ses doigts, sur mes doigts,
Je t'emmènerai sur chacun d'entre eux.
Vers une forêt interdite où pleurent les cigales,
Tu ne pourras plus revenir sur tes pas...

Démon, viens par ici là où claquent mes mains,
Où que tu ailles, je te rattraperai.
Là voix ne résonne plus,
Là où les cigales chantent.


Cette version longue peut vraiment être dédiée au soeurs Mion et Shion Sonozaki que vous découvrirez au cours de ce chapitre.


Le ciel était gris au dessus d'Hinamizawa mais de timides rayons commençaient à percer les nuages qui avaient lâchée une pluie drue sur le village. Une lumière blanche prit le ciel en tenaille durant une fraction de seconde, immergea alors une jeune femme d'une vingtaine d'année qui tomba à genoux pour reprendre ses esprits après avoir été autant secouée. Blessée par la dernière des attaques possibles, maintenant capable de créer le monde qu'elle venait de voir, de vivre. Son bras droit était méchamment mutilé et surtout, la jeune femme devina qu'il fût cassé. Mancinia essaya de déterminer l'endroit où elle était. Vu qu'elle venait de passer l'avant dernier monde, elle devina sans grand peine que cela devait être Hinamizawa. Après des fuites incessantes de mondes en mondes, après cette étape...Serait - elle protégée des attaques de ces démons ? Retrouverait - elle son Ange ? Son bras lui faisait mal mais depuis quelques temps, les douleurs n'étaient plus si graves. Mancinia entendit alors la sonnette d'un vélo, se penchant un peu plus pour voir en dessous du toit, elle discerna une jeune fille arrêter qui semblait attendre quelqu'un. Vêtue de bas noirs surmonter d'une longue robe blanche ainsi qu'un béret de la même couleur et de deux gros noeuds mauves, un dans son dos au niveau de la taille et un en dessous du col et enfin, des bottes qui lui arrivaient au niveau des genoux.
- Rena ? se demanda Mancinia.
Sous les faibles rayons, la jeune femme était bien sale. Mouillée, couverte de boue et de sang, elle se redressa sans avec lenteur. Elle devait savoir qu'elle date était - il et surtout entrée en contact avec eux. Mancinia s'avança doucement sur la rue non bétonnée.
- Attention ! s'écria une voix masculine.
La jeune femme tourna la tête mais l'impact fut inévitable. Nous savons tous qu'un accident de vélo ne peut tué personne, mais une douleur infernale prit en tenaille le bras de Mancinia qui avait l'impression que le lui arrachait.
- Mademoiselle ! cria une voix aigue. Ca va ?!
Mancinia sentit une petite main se posée sur son épaule tandis qu'elle entendit une seconde voix, celle du jeune homme qui venait de la heurter :
- Je suis vraiment pas voyant, moi ! Mais...C'est quoi ce sang ?! Rena, aide - moi à la relever.
- Non ça va, dit Mancinia en gémissant. Je suis juste sonnée.
- Ouf, vous nous avez foutu une de ses peurs !
Mancinia regarda la jeune fille puis se retourna vers le jeune homme : il avait des cheveux bruns en bataille ainsi que des yeux ambrés pétillant de vie autant qu'intriguant. Habiller d'un short kaki ainsi que d'un t - shirt noir surmonter d'une courte veste rouge, il était bien évident que ce dernier soit athlète...C'était Keiichi. Mancinia le fixa avec tant d'insistance que ce dernier ce mit à poser des questions :
- Ca ne va pas ? ...Je suis désolé, je ne vous avais pas vue.
- Ah, ce n'est pas grave...
- Mais vous êtes blessée.
- Tu ne connais pas une clinique dans le coin par hasard ? rit Mancinia.
Quelle entrée fracassante dans la vie mouvementée des habitants du village d'Hinamizawa.

- Votre fracture n'est pas trop grave. Mais je suis étonné que ces dégâts soient dus à un simple accident de vélo.
Le docteur Kyosûke Irie dirigeait la clinique du même nom, la seule dans les environs du village. Il devait avoir vingt - cinq ans, des cheveux bruns clairs descendant jusqu'à ses épaules, de fines lunettes reposaient sur son nez qui cachait ses yeux ambrés. Sa blouse blanche indiquait son métier, Mancinia commença à rire...Depuis le temps, elle ne savait pas si son rire était sincère ou non :
- En faite, j'ai chuté dans les escaliers et comme je viens d'arriver dans le village, j'ai voulu demander à cette jeune fille où ce trouvait la clinique la plus proche. Et je n'avais pas vu arriver ce jeune homme en contre sens ! Ha ha ha ! C'est bête pas vrai ?
- Dans ce cas, bienvenue dans le village. La fracture devrait être guérie dans peu de temps. Revenez me voir d'ici une semaine.
- Merci.
Mancinia se leva et sortit de la clinique en prenant bien soin de payer une certaine Takano. Mais elle fut surprise de voir devant le bâtiment blanc les deux jeunes gens qui attendaient pour voir si elle se portait bien. La jeune femme fit mine de rien :
- Ce n'était pas la peine de m'attendre.
- Ah...Je n'aurais pas dormi, dit le garçon avec un sourire forcé.
- Tu es un bien gentil garçon.
- Je suis Keiichi Maebara.
Mancinia hocha la tête tandis que la jeune fille fit un pas :
- Moi c'est Rena Ryûgû.
- Je suis Mancinia Berkclay. Ravie de vous connaître.
Rena se tourna vers son ami :
- Keiichi, tu sais venir à la décharge avec moi ?
- Je suis désolé Rena, mais j'ai promis à ma mère de faire un peu de ménage.
- Bon, j'irai seule dans ce cas.
- Attend ! s'exclama Mancinia. Pour te remercier, je veux bien venir avec toi. Enfin, si tu veux...
- Oui ! Au moins je ne serais pas seule. Ainsi je vous ferais visité un peu le village et ont pourra faire également connaissance !
- Bon..., commença Keiichi un peu rassuré. Alors à demain Rena ?
- A demain.
Keiichi remonta sur son vélo tandis Rena guida Mancinia à travers le village qu'elle découvrait pour la première fois. Hinamizawa était constitué de maisons modernes qui conservaient un certain charme rustique tandis que ses mille deux cents habitants vivaient paisiblement entre les montagnes, les marais et une grande forêt. Au bout d'un certain temps, elles arrivèrent à la grande décharge du village.
- Pourquoi tu viens ici ? demanda Mancinia.
- Simplement parce que je trouve toujours des trucs mignons ! s'exclama Rena. Ne t'inquiètes pas, reste ici, je reviens dans quelques minutes.
La jeune fille s'élança entre les déchets de journaux, de voitures, de panneaux et d'autres choses encore. Tandis que Rena cherchait des objets "précieux", Mancinia s'assit sur un terrain meuble en contre bas et leva les yeux vers le ciel, un peu plus au dessus, une personne était penchée sur elle et un clic se fit entendre. La jeune femme s'exclama :
- Hé mais... ! sursauta - t - elle.
- Oups, excuse - moi !
- La vache !
Mancinia pensa que cette journée était décidément pleine de rencontre ! Âgé de la trentaine, des cheveux bruns ainsi que des yeux chocolat, vêtu d'un t - shirt noir et d'un pantalon cours kaki. La jeune femme devina à la vue de son appareil photo que ce dernier était dans le métier.
- Je suis désolé, répéta l'homme. Je ne voulais pas t'effrayer.
- C'est rien, souffla Mancinia.
- Au fait, je suppose que vous êtes d'Hinamizawa ?
- Oui, je viens d'emménager dans la région.
L'homme se redressa et rajustant sa casquette :
- Je m'appelle Tomitake et je suis photographe, je viens à Hinamizawa de temps en temps pour prendre des photos.
- Et avant de photographier les gens, vous ne demander pas d'abords leur permission ? demanda Mancinia avec ironie.
- Désolé si je t'es vexée...C'est juste que j'ai l'habitude de photographier des oiseaux sauvages et pour t'avouer, je n'ai jamais pensé à leur demander la permission avant. Ha ha ha ! ...Enfin bon.
Quel drôle de bonhomme.
- Mancinia ! s'exclama la voix lointaine de Rena. Je suis désolée de te faire attendre, je reviens dans une minute.
- Ah ? s'étonna Tomitake. Tu étais avec une amie ? Qu'est - ce qu'elle fait dans une décharge d'ordure ?
- Je ne sais pas trop..., dit Mancinia avec sévérité. Rena doit sans doute regarder si le cadavre qu'elle à démembrer est toujours bien cacher.
- Hum..., commença le photographe, songeur. C'est vrai que ce fait divers est horrible. D'ailleurs, il paraît qu'ils n'ont toujours pas retrouvé l'un des bras de la victime...
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