Avec une cousine qui écrit des fics falait bien s'y attendre, non ?
bon voici le début:
Une belle et fraîche matinée d'automne s'annonçait clairement dans la douce brise qui parcourait les alentours. Le soleil, bas à l'horizon, éclairait la prairie d'une d'une douce et paisible lumière. Lourdement, une charrette chargée avançait sur la petite route pavée qui serpentait à travers la lande. À l'avant de la charrette, un jeune homme tenait fièrement sa bride à la main. Une vingtaine d'années avaient déjà défilé depuis sa naissance, ses yeux étaient teintés d'un élégant vert sombre, ses cheveux d'un brun mystérieux et bouclés atteignaient son cou. Plutôt grand pour son âge, il demeurait tout de même assez maigre. L'ensemble de ses habits se constituait d'une simple chemise en lin blanc, des braies et des grosses chaussures. Une timide barbichette, dont il était fier, poussait sur son menton. Il passait d'ailleurs la plupart de son temps à la caresser pensivement, lorsqu'il était absorbé dans ses pensées. Le triste souvenir de la journée de la veille était encore bien présent dans l'esprit d'Elwid...
Ah ! Ce maudit comte du Jourdan ! Alors qu'il fréquenta ce manant la veille de son départ, Elwid lui avait proposé tout son argent et une grosse partie de ses biens afin de lui racheter l'une de ses servantes... : la belle Flora. Ah ! Flora ! Ses longs cheveux d'un roux flamboyant, comparable au crépuscule, ses grands yeux d'un vert si vif que l'on aurait cru voir scintiller les plus pures des émeraudes, sa peau si fine et délicate, tels une poupée, et ce visage pâle, éternellement fendu en un large sourire sincère qui laissaient apparaître des dents si blanches que des perles en seraient jalouses. Si belle... si fragile...On aurai pu croire que,au moindre choc, elle volerait en éclat comme une petite statuette de porcelaine. Elle n'était pas seulement gentille, mais dotée d'une extrême générosité, même si elle était victime d'une maniaquerie, ce qui, au dire d'Elwid, constituait son charme le plus discret. Ayant été abandonnée par ses parents étant tout jeune la belle Flora ne savait ni lire ni écrire. Sa vie depuis peu de temps avait encore empiré. Il y a peut de temps de cela, Flora qui était en situation précaire logeait chez Elwid. Malgré la joie qu'il éprouvait à vivre ensemble Flora décida de trouver un moyen de gagner de l'argent, les revenus de Elwid ne pouvant suffire à faire vivre deux personnes convenablement. Certes sa demeure était belle et grande et il vivait bien, mais récemment il y avait eu une baisse des ventes. En effet, le jeune homme exerçait le métier de marchand. Et Elwid vivait donc sur ces réserves, mais revenons à Flora. Flora cherchait donc un travaille, ne sachant ni lire ni écrire la tâche ne fut pas aisée.
Elle finit néanmoins par se faire embauché par le comte du Jourdan en temps que bonne a tout faire. Flora partit donc vivre chez le compte, car cela faisait parti de l'accord qu'elle avait signé. Le jour de la paie vint et Flora ne fut pas payée. De peur de paraître impolie elle décida de ne rien dire après tout le comte était un homme très occuper peut être avait-il oublié ? Mais trois semaines plus tard, Flora n'avait toujours pas reçu sa paie et le compte se révélait de plus en plus pénible. Flora se résolut donc a allé parler au comte, après tout pourquoi continué a travailler auprès d'une personne qui se comportait décidément bien mal envers vous et sans être payer en plus. Elle partit donc voir le compte le lendemain en exigeant, poliment, de se faire payer. Le comte lui répondit alors en ces termes :
« Ah, ma chère Flora, ne savez pas lire ? dit-il en agitant l'accord qu'elle avait signé sous le nez »
Flora lui répondit que, effectivement, elle ne savait pas lire
« Eh bien je vais vous lire un passage de notre accord qui devrait vous intéresser »
Flora lui dit que ce n'était pas la peine, car elle connaissait les termes de l'accord pour les avoir entendu de la bouche même du comte qui lui avait lu avant signature
« j'ai peut être oublier de vous lire ceci répondit le compte avec un sourire inquiétant écouter donc ceci : Je, soussigné comte du Jourdan, habitant de de la villa des chênes pourpre, membre honoraire de la ligue de croquet, bla-bla-bla... accepte a mon service Flora Poudichar qui jure loyauté et fidélités a ma personne, elle doit néanmoins respecté les conditions suivantes :
jusque-là tout allait bien, Flora reconnaissait effectivement les termes de l'accord qu'elle avait signé.
- elle ne doit pas désobéir au compte
- elle doit habiter sur le domaine des chênes pourpres
- elle ne doit pas sortir du domaine (sauf ordre contraire du compte)
- des la signature du présent document Flora deviendra la propriété du compte il pourra donc en disposé comme bon lui semble et en faire ce qu'il souhaite
Le sang de Flora se glaça le compte n'avais jamais mentionner sa qualité d'esclave. Oh misère qu'allait-elle devenir. Et voilà que le compte riait a présent d'un rire horrible malsain et a faire dresser les cheveux sur la tête. Flora s'enfuit de la jambe en pleurant pendant que le comte lui ordonnait de préparer des lasagnes pour midi. Par deux fois elle tenta de s'enfuir, mais elle fut prise à chaque fois et,en représailles, le comte la châtiait des pires manières qui soient. Elwid fut rapidement averti de la situation et fonça chez le compte en lui demandant la libération de sont aimé, ce qu'il refusa, comme vous le savez déjà.
Se libérant quelques instants de ses pensées, Elwid se concentra pour savoir quelle était la direction à prendre, il se rendait à Nolatum, grande cité réputée pour son commerce. Mais depuis son départ, son esprit était tourmenté par Flora et ce maroufle de comte du Jourdan. Il était de notoriété publique que la réputation du comte virait vers le sadisme, mais Elwid n'avait jamais véritablement eu l'occasion de le prouver. C'est seulement lorsqu'il eut vu son cruel sourire alors qu'il venait de lui refuser Flora et lorsqu'il entendit éclater d'un rire terrible tandis que Flora la supplia a genou de la laisser partir avec Elwid, c'est a ce moment la que Elwid ne put plus douter de l'évident sadisme du compte.
Après deux longues heures de trajet, il vit apparaître à l'horizon les premières maisons de Nolatum. Pour Elwid qui était amateur d'architecture Nolatum était un paradis terrestre : c'était une immense et magnifique ville avec ces maisons tantôt au mur en pierre calcaire avec un toit en adosse violette tantôt des maisons plus classiques avec des murs en torchis avec un toit en pailles soutenues par une charpente en bois qui apparaissait de temps à autre au bord des toits. Chaque demeure était unique et elle était plus magnifique les unes que les autres. Mais ce qui restait le plus époustouflant, c'était la cathédrale de Nolatum. La fierté de la ville. Elle était faite entièrement de marbre blanc, ses deux beffrois culminaient à prés de vingt-cinq mètres du sol. Les vitraux étaient les ouvrages les plus fins qu'Elwid n'eut jamais vus. Des millions d'arabesques d'or étaient dessinés sur les murs intérieurs de l'église et des statues d'ébène représentaient les dieux et les déesses qui créèrent le monde il y a bien longtemps.
Au fond de l'église se trouvait l'autel, il était en marbre rouge veiné de jaune il était couvert en de multiples endroits de gemme précieuse et semi-précieuse enchâssés dans le marbre. Chaque pierre était différente et chacune d'elle correspondait à un dieu créateur. Elwid en connaissait quelques pierres ainsi que les dieux auxquels elle correspondait : un grenat rouge pour Bonkar le dieu de la guerre étonnamment très peu apprécier,un saphir pour Bianca la déesse de l'eau et des océans, un gros rubis pour Vlarkos le dieu du feu et de la chaleur, un jade pour Malndor le dieu de la nature et de la terre, un cristal de roche pour Yalada la déesse de l'air, il y avait aussi le dieu des marchands représente par un zircon marron qu’Elwid comme la plupart des marchands possédait et gardait toujours sur lui. Au centre de l'autel un diamant translucide d'une extrême pureté, deux fois grosses comme un poing étaient enchâssées dans la pierre. C'était la pierre de Crilia la déesse du temps et de l'espace c'était elle qui était plus que tout les autres dieux à l'origine du monde. L'église de Nolatum lui était d'ailleurs spécialement dédiée. En haut de beffroi il y avait aussi les cloches aux nombres de quatre, deux par beffrois, toutes faites d'argent ciselé de minuscule pierre, les mêmes que celle de l'autel. Le marteau de chacune de cloche se constituant d'un énorme diamant et toutes les heures les cloches gratifiaient la ville d'un son pur comme le cristal. Mais ce n'était pas la cathédrale ni les jolies demeures qui amenait Elwid a Nolatum, c'était son marché annuel.
Chaque année la ville accueillait le plus grand marché connu. Il se déroulait sur toute une journée sur l'immense grande place de la ville avec sa ravissante fontaine représentant Bianca en de se reposé sur un rocher. Le chemin le plus court vers la grande place se constituait d'un dédale de ruelles sombre qui traversait les quartiers des pauvres et qui passait devant la cathédrale. Elwid emprunta donc, non sans mal, les étroites ruelles des quartiers pauvres, s'arrêta à la cathédrale pour faire une offrande à Vagalang en priant pour que les ventes soient bonnes et continua son chemin jusqu'à arriver sur la grand place.
Sujet: Les Chroniques Arcaniques 
Dim 20 Jan - 14:15
